Les mains dans le moteur de Dragon Keeper - the dungeon.

[Dragon Keeper : The Dungeon]

Un peu en hommage à trois articles (http://www.brunocathala.com/les-mains-dans-le-moteur-episode-1) dans lesquels Bruno Cathala nous expliquait les ressorts de quelques leviers ludiques, j’avais envie de vous parler des entrailles du jeu d’Etienne Daniault.

Mon analyse fait aussi écho à la discussion initiée sur le forum du site de Boardgamegeek (https://www.boardgamegeek.com/blogpost/67094/would-your-father-ebay-your-bike) à propos des avis écrits sans réelle profonde analyse.

Dragon Keeper est un jeu de tuiles que les joueurs vont récupérer tout au long de la partie. On parle usuellement, pour les personnes aimant ranger tout bien dans des boites, de jeu de collection car les joueurs vont en quelque sorte collectionner plusieurs types de tuiles. On pourrait aussi le ranger dans les jeux « à identité secrète » pour une autre facette importante de sa mécanique.

Pour lire l'analyse complète : ici

Cette analyse vous présente le regard que j’ai porté sur le jeu Dragon Keeper, depuis que j’ai reçu le proto et jusqu’à son édition aujourd’hui.

J’espère donner envie à tous ceux qui ne l’ont pas encore fait de le découvrir.

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Merci pour les articles !

Aimant beaucoup Deal Gentleman Collectionneurs de Zous (Etienne Daniault si je ne m’abuse), j’ai ce jeu dans le radar depuis un bail.

ya plus ka comme on dit :slight_smile:

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La version KS apporte quoi de plus ? (elle est vf aussi ?)

Principalement un sac en toile, des plateaux individuels et la possibilité d’acheter une fig du dragon en plomb et peint si mes souvenirs sont exacts. Je le ressors régulièrement car les règles sont simples à expliquer… Et oui elle est en VF.

Si tu veux voir la description : https://www.kickstarter.com/projects/512832899/dragon-keeper-the-dungeon

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Intéressant, je n’avais eu le temps de lire les articles…
Bon maintenant Arnaud, tu m’as définitivement frustré de ne pas avoir Dragon Keeper ^^
Pour moi la frustration, c’est plutôt Agricola ou tu es frustré de ne pas aller au bout de ta stratégie qui commence à prendre forme à la fin du jeu
Là j’y verrais effectivement plus un dur choix à réaliser, un dillemne effectivement.
J’aime bien ce genre de mécanisme simple, à la Tokaido, quelques choix mais qui peuvent tout de même entrainer vers plusieurs axes directionnels pour soi mais également pour les autres avec sur la fin effectivement de l’opportunisme.
Pour le gars de Plato, il devait cligner de l’oeil au moment de sa partie ^^

Je ne permettrai pas la remise en question du sérieux de mon collègue à Plato. Chaque chronique que nous publions est le résultat d’une analyse après AUTANT de parties qu’il faut pour s’approprier le jeu. On se doit de compenser la non-immédiateté de notre média par un contenu de qualité supérieure. Marc aurait pu argumenter sur une page entière les raisons pour lesquelles il estime que ce jeu ne donne pas envie de le sortir souvent, mais on ne prend aucun plaisir à descendre un jeu gratuitement avec plus de mots que nécessaire. Je comprends qu’un éditeur qui reçoit un avis défavorable le prenne mal. le but d’une chronique n’est pas d’en retenir la note, mais de lire tout l’article pour déterminer si un jeu est pour soi. En aucun cas un avis négatif ne justifie la remise en cause du professionnalisme de quelqu’un. Et encore moins le manque de respect, monsieur jeux viens a vous.
Pour info, la photo avec la boîte mal positionnée, c’est moi qui l’ai prise… sur le stand Ilopeli à Cannes.

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Je me pose une question toute bête : si un journaliste trouve le jeu bon, c’est qu’il a bien fait son boulot, mais s’il le trouve mauvais, c’est qu’il n’a rien compris ou qu’il n’a pas joué ? Parce que là c’est un peu l’impression que me donnent tes propos.
Autant j’ai trouvé l’analyse intéressante, autant j’ai trouvé le journaliste-bashing un peu gratuit…

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lol

En règle générale dans le jeu de société, il devient de plus en plus dur d’émettre un avis négatif.
Même un 7/10 est considéré par beaucoup comme une mauvaise note maintenant. Et dans le même temps, on ne s’offusque pas des avis élogieux sortis après une seule partie (ce qui est légitime, mais tout comme ceux négatifs : deux poids, deux mesures), avant même la sortie du jeu sur une version non définitive, ou les notes BGG excessive sur des jeux où aucun proto n’existe encore, mais les backers voulant rameuter d’autres backers pour avoir plus de SG, les belles notes fleurissent). Ca devient doucement du n’importe quoi…

J’ai beaucoup apprécié ce jeu pour ma part.
On y retrouve une mécanique initiée dans l’excellent Kupferkessel, ressorti plus tard sous le titre de Glastonburry (avec lequel on pouvait jouer jusqu’à 4, contrairement au premier du nom mais dont les changements de règles poussent à avoir les deux jeux, les changements n’améliorant pas le jeu).
Il y a bien eu 22 pommes aussi, sympathique, mais oubliable.
Egalement, le méconnu et pourtant excellent Herr der Ziegen…

Dragon Keeper est à mes yeux le plus beau du lot, mais aussi le plus familial. Je le préfère à 22 pommes et je le fais passer après les autres. C’est pour cette raison (sans parler que n’ayant plus de places, je deviens sélectif -et ce jeu en prend plus que Kupferkessel/glastonbury et Herr der Ziegen) que je ne me le suis pas procurer malgré le fait que je l’ai beaucoup apprécié.

Il mérite de se poser dans notre paysage ludique, en tous cas.

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Chère Laetitia,
Je pense que je n’ai fait aucun journalisme bashing. Le but de mon article est l’analyse du jeu uniquement. Contrairement à la vision unilatérale, bien que très minoritaire, que donne le magazine Plato de Dragon Keeper j’ai présenté les deux visions en mettant également la critique qu’en a faite le magazine Ravage. Comme la seule critique négative à peine argumentée que j’ai trouvée était celle de Marc, c’est la sienne que j’ai prise pour illustrer mon article. A la lecture de mon article, vous avez conclu à la médiocrité de l’article de Marc, moi je ne l’ai pas dit, je l’ai juste montré.

Justifier que les différents niveaux du donjon ne servent à rien et qu’il n’y a pas d’évolution du jeu parce que les tuiles sont placées au hasard est parfaitement faux, je l’explique dans mon article. Marc est donc passé à côté lors de sa partie, c’est un fait. Du même argument, Ravage, en conclut d’ailleurs à une bonne rejouabilité.

La remise en question n’est pas que l’affaire de l’éditeur ou de l’auteur. Le journaliste peut aussi prendre du recul sur son travail et son jugement et se dire qu’il n’est pas seul à avoir la vérité ultime. Il n’y a pas la moindre trace de doute, de signification que ce n’est que son avis personnel et que d’autres n’ont pas le même.
En fait, pour tout dire je prends, au contraire de ce que vous dites, beaucoup de recul par rapport aux avis donnés et je n’avais parcouru sa critique que d’un oeil distrait jusqu’à ma lecture du billet de Ignacy Trzewiczek. Marc, dans son avis, tombe pile dans le cas cité. Pas tant qu’il parle d’un défaut d’équilibre du jeu mais d’un mécanisme mal exploité… a-t-il des cours de game design à donner ?

Rédiger un article sur un jeu qu’on n’a pas apprécié est un exercice difficile. Par exemple, plutôt que de dire le jeu est abstrait ou que le thème est plaqué, ce qui est tout à fait subjectif, il est plus juste de faire une comparaison et dire que le thème n’est pas plus présent que dans des jeux comme Taluva, Kingdomino, Les aventuriers du rail ou Splendor, Voyez ? ça montre en plus une certaine culture ludique et permet au lecteur de juger lui-même si ce niveau d’abstraction lui convient.
Dans un magazine on veut une critique, pas un simple avis de joueur. Et autant on peut traduire d’un avis sur un site qui dirait « c’est nul » par « je trouve ça nul, ça ne m’a pas plu » autant c’est inadmissible dans un magazine.
Vous jugez les jeux et c’est très bien, merci, mais permettez également que l’on juge vos articles.

Pour conclure ma longue réponse, et je m’en excuse, comme dit en introduction, je souhaitais juste présenter un analyse en profondeur de ce jeu. Je l’ai faite en tant que joueur, tout comme Marc, bien avant avoir pris la décision de l’éditer (et payer pour ça). Insinuez-vous que je suis moins apte à le faire qu’un journaliste (qui est payé pour ça) ?
Pensez-vous qu’un jugement définitif, comme il le présente, écrit en quelques minutes, n’insulte pas tout ceux qui pensent le contraire ?

C’est tout à votre honneur de défendre un collègue, cependant je pense que s’il a tous les arguments (il aurait dû les écrire comme je l’ai fait) il convient mieux de le laisser les exposer.
(Dommage pour la photo, il y en a de nombreuses qui existent avec les plateaux dans le bon sens. Lors d’un festival les mises en place se font rapidement et parfois par les joueurs eux-mêmes pour gentiment rendre service. La prochaine fois que vous passez sur le stand je serais ravi de vous saluer)

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Dommage que ce soit la seule impression que l’analyse vous laisse car le but n’était pas du tout là.
La différence entre un avis élogieux et un avis destructeur c’est l’impact qu’il laissera sachant que l’un est plus rare que l’autre. Ce ne sont d’ailleurs pas les mêmes qui réagiront. Je me souviens une critique honteusement dithyrambique sur le jeu “huis-clos” dans le magazine JsP (à l’époque) avait aussi fait couler de l’encre.
L’autre différence notable entre une critique tiède et une élogieuse c’est qu’on admet toujours plus facilement que d’autres apprécient se que l’on aime pas par rapport au fait que d’autres descende ce que l’on aime (et critiquent par la même nos propres gouts).

Quand quelqu’un ose affirmer qu’Isla Dorada est mauvais parce qu’il y a des jeux d’ambiance qui valent moins chers…
Je me dis que les avis ne volent pas très haut chez les gens qui se prétendent comme vous le faites vous (ou d’autres chez Plato) pour ainsi dire l’élite du journalisme ludique, mais qui savent très bien je vois appliquer le corporatisme ^^
N’est pas André Bazin qui veut chère demoiselle
Bonne continuation

Intéressant, merci Arnaud.

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Merci à toi pour ce commentaire sympathique.

Bon, j’ai récupéré une boite, yapluka comme on dit

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super, tu nous diras.

Hip-hop, première partie jouée :slight_smile:
Très sympa, Comme le dit bien Limp, un 22 pommes musclé avec de la collection :slight_smile:
La mise en place sur 3 niveaux est top (et rapide) et la petite tension sur les trésors fait le job sur les dilemmes des tuiles à offrir. On a pas, sur cette partie, joué avec toute la fourberie que le scoring des guildes (guessing) apporte :slight_smile:

Par contre, sans le matos sous les yeux, la regle, pourtant très simple, est peu évidente et a pu, j’imagine, freiner certains achats (on ne comprend pas bien le matos, la mise fn place, pas d’illus pour les déplacements du dragon etc.) Tout est limpide avec la boîte, mais sans on se projette difficilement dans la belle promesse ludique de Dragon Keeper.

Bonne pioche :slight_smile:

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Merci pour tes articles !
J’ai fait la synthèse de la règle, validée par Etienne, mais je n’étais pas allé jusqu’à l’analyse de l’impact des 3 étages sur le jeu.
J’espère lire plus souvent ce type d’analyse en profondeur !

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Evidemment la relecture des articles après deux parties dans les ailes est beaucoup plus savoureuse :slight_smile:
Remerci du coup

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