[Kingsburg][Livingstone][Portobello Market][Yspahan]
A good game, I presume
Chaque année, au moment de Nuremberg, Schmidt, sous sa propre marque, continue à sortir un jeu de format familial avec de la réflexion dedans. Par exemple, il y a deux ans, c’était “Portobello Market”. Cette année, c’est un jeu sympathique, catégorie “on a très envie d’y rejouer”, nommé “Livingstone”, de Benjamin Liersch.
le jeu était présenté à Nuremberg et certains ont pu y jouer à Cannes puisque Oya l’avait ramené dans ses valises. A Tric Trac, on se l’est joué top classe puisque ce sont les gens de Schmidt France qui sont venus ce matin dans nos bureaux nous présenter le jeu. Bien entendu, les caméras ont tourné et nous serons en mesure, aussi vite que possible, de vous montrer comment ça marche tout seul.
En attendant, on ne va pas vous laisser sur votre faim sans un petit descriptif de comment ça marche “Livingstone”. Pour la petite histoire, les joueurs partent sur les traces de David Livingstone lors de son exploration du fleuve Zambeze en 1849. Sinon, le jeu est un jeu principalement basé sur les majorités et qui cherche à utiliser les dés d’une façon un peu détournée comme le font “Yspahan” ou “Kingsburg”. Le joueur actif lance les dés (deux par joueur) et les classe par ordre croissant. Il en prend alors un qui lui permet de faire une action. Prendre de l’argent, tirer des pierres, placer une tente ou piocher une carte Action. Si le tirage de carte est indépendant du dé, on prend une somme d’argent ou un nombre de pierres égal au résultat du dé. L’envie de choisir une gros résultat est donc forte mais on ne peut rejouer qu’en prenant un nouveau dé strictement supérieur au précédent. Quant au placement de la tente, il se fait sur la ligne correspondant au résultat choisi. Les pierres peuvent être immédiatement échangées contre de l’argent, indispensable pour placer des tentes.
Chacun leur tour, les joueurs choisissent un dé et peuvent jouer une nouvelle action lorsque leur tour revient jusqu’à ce que la réserve de dés soit épuisée ou que plus personne ne puisse jouer. On effectue alors un décompte. Sur chaque ligne, le joueur ayant la majorité de tente marque des points. On ne compte que la colonne face à laquelle se trouve le bateau de Livingstone. Une fois le tour achevé, ce dernier avance d’une case et le joueur suivant lance les dés.
A la fin de la partie, on effectue un dernier décompte des majorités mais sur l’ensemble de chaque ligne, cette fois. Le joueur ayant une majorité de tentes sur la première ligne marque 12 points, jusqu’à celui ayant la majorité sur la sixième ligne qui marque deux points. Il faut donc choisir entre marquer peu de points au fur et à mesure et viser un total élevé en fin de partie ou marquer un maximum avec les lignes les plus élevées et marquer moins en fin de partie.
En plus, durant la partie, les joueurs ont dû mettre de l’argent de côté, le don pour la reine. Celui qui en a conservé le moins est automatiquement éliminé pour la victoire finale.
Les cartes apportent également leur lot de rebondissements, comme jouer deux fois de suite, piocher des pierres, ou encore voir la mine s’écrouler. Enfin, au milieu des pierres précieuses, il y aura de nombreux morceaux de charbon, qui ne rapportent rien.
La première partie a laissé une très bonne impression, ici. La gestion des dés est intelligente et le hasard est plus dans le tirage des pierres et celui des cartes Action que dans les dés.
le jeu sort là, incessamment, sous très peu, voire il est peut-être même en boutique.
> La règle en français (voir page 5)
> David Livingstone sur Wikipedia
“Livingstone”
un jeu de Benjamin Liersch
pour 2 à 5 joueurs
édité par Schmidt
disponible cette semaine en boutique