Nouvel épisode de notre semaine de présentation des jeux Matagot que vous aurez le plaisir et l’avantage de découvrir ou retrouver lors de PEL, et aujourd’hui nous nous penchons sur la seconde partie des jeux EXPERTS qui seront présent en nombre sur le festival !
Il vient d’arriver dans notre galaxie, façon Capitaine Flam, il s’agit d’Alien Artifacts, soit le 4X en jeu de plateau !
Le 4X ? Allons bon ! Késéksa ? Et bien le 4X est un style de jeu qui inclut eXploration, eXpansion, eXploitation et eXtermination, soit en quelque sorte l’abécédaire de la civilisation conquérante depuis l’aube de l’humanité. Mais là, vous allez tâcher de conquérir l’espace, tant qu’à faire, à la recherche des fameux artefacts aliens. Que vous cherchiez à dominer vos adversaires en vous étendant le plus loin possible, en étant le plus prospère, le plus avancé ou au contraire le plus belliqueux, tout est possible.
Pour ce faire, Alien Artifacts s’appuie sur un système de cartes simple et efficace, qui va consister pour vous à lancer des chantiers, accumuler des ressources (des cartes que vous jouerez d’une manière ou d’une autre pour servir vos intérêts) puis finaliser vos projets de diverses manières. Vous servirez-vous de vos technologies comme tremplin pour aller encore plus loin ou pour accumuler plus de points ? De vos vaisseaux comme bonus permanent ou comme outils de guerre ? Chaque carte du jeu est polyvalente, et jamais l’adaptation ne vous aura paru aussi aisée.
Un système efficace, un jeu riche et profond, déjà disponible mais que vous pourrez découvrir à PEL pour vous convaincre, Alien Artifacts se joue de 2 à 5 en une heure, et une heure pour un 4X complet et riche, c’est une sacrée performance !
Aeon’s End, lui, arrive un peu plus tard mais est précédé d’une réputation flatteuse ! Ce champion du jeu de deckbuilding vous proposera un défi coopératif fort dans lequel vos personnages affronteront des créatures monstrueuses, les Nemesis, par leurs talents ou leurs pouvoirs magiques. Première règle : jouer en équipe. Un joueur individualiste condamnera ses partenaires. Deuxième règle : attention à votre paquet de cartes. Il se construit au fur et à mesure, mais attention à ne pas vous épuiser car votre deck n’est jamais mélangé ! Il vous faudra donc passer par le truchement de mécaniques spécifiques pour y pourvoir. Et avec tous les boss différents à affronter, qui ne vous feront aucun cadeau, vous avez largement de quoi occuper vos soirées de chasse !
De 2 à 4 et même en solo, et en une heure, les Nemesis n’ont qu’à bien se tenir ! Aeon’s End arrive !
Enfin, vous aimez la baston mémorable, la chair et le sang, le fracas des armes et la brutalité aveugle ? Et bien Sagrada, c’est tout le contraire ! Vous allez devoir concevoir les vitraux de la Sagrada Familia, le chef d’œuvre inachevé de Barcelone. Au début de la partie, chaque joueur recevra un vitrail à compléter et choisira quelle forme il désire accomplir. Ensuite, chacun recevra un objectif privé, connu de lui seul, pour marquer des points, mais aussi des objectifs publics, commun à tous les joueurs, et des outils pour les aider à accomplir leur ouvrage, sachant que plus le motif choisi par un joueur sera difficile, plus il aura accès aux outils. Puis, les joueurs vont placer des dés, tour après tour, pour terminer leur tableau de lumière, en sachant que certains emplacements ont des exigences de valeurs ou de couleurs de dés, et qu’on ne peut pas placer orthogonalement deux dés de même couleur ou valeur… Autant dire que les choses vont rapidement se corser, d’autant que moins vous utilisez d’outils, plus votre score sera fort, et moins vous utiliserez les si utiles outils, plus il le sera également…
Sous ses dehors charmants et son esthétique séduisante, Sagrada cache sa vraie nature, un joli casse-tête, précis mais accessible, raffiné à l’extrême, qui plaira à tous ceux qui aiment se tordre un peu les neurones avec un support élégant.
Sagrada, c’est de 2 à 4 en quarante minutes, ce qui est très raisonnable pour créer un chef d’œuvre.
C’est tout pour aujourd’hui ! A demain pour la suite, et bien sûr rendez-vous les 23 et 24 juin à PEL au stand 13 pour découvrir toutes ces petites pépites… et bien d’autres !