Je ne vois pas en quoi la démarche est curieuse.
Ce site permet une publication quelconque ou demande quelconque tant qu'elle est identifiée comme telle.
Le Monde du Jeu, d'après ce que j'en ai vu après deux ans d'immersion, est suffisamment ouvert et amical pour permettre à tous d'y trouver son compte.
Cette démarche me semble aussi légitime que si un auteur avait écrit Auteur cherche éditeur.
Nous l'aurions renseigné.
Y'a des trucs qui m'échappent parfois....
@youngfrancis J'ai du mal à comprendre votre commentaire... Etes-vous en train de dire que la publication de cet article m'empêche d'être "super", de manifester "un enthousiasme franc et massif" à la lecture des règles de jeux qu'on m'aurait envoyé ?
Insinuez-vous également que je ne suis pas une personne "entière, cool et super à l'écoute" ???
Et pour finir voulez-vous dire que je ne fais pas parti des "gens biens" ???
Et tout cela, à la lecture de cet article...
Et bien si tel est le cas, je peux vous affirmer monsieur, que je ne fais pas votre pointure...
@Totoche … c'est pourquoi c'est la forme qui me dérange, pas la démarche en tant que telle. L'auteur de l'article file une plaisanterie sur le ton 'pourquoi Antoine Bauza fraye-t-il toujours avec les mêmes! Au nom de l'audace, qu'il répartisse son talent un peu plus équitablement' pendant les deux premiers tiers de sa prose avant de se dédire d'une pirouette dans le dernier : 'si vous êtes un anonyme mais que vous avez un excellent produit tout-à-fait testé et équilibré à me proposer, écrivez-moi quandf même'
Je pense qu'un jeune auteur faisant la même démarche se serait vu répondre un 'va donc poster ça dans "de la création" plutôt que d'occuper les niouzes' et, s'il avait abordé les choses avec le même ton, un 'un peu d'humilité petit scarabée'…
Il me semble que la majorité des éditeurs de la place choisissent d'abord et avant tout un bon jeu. D'autant plus que signer avec un auteur "reconnu" n'est pas nécessairement une garantie de succès commercial.
Et les auteurs français qui font aussi vendre sur leur nom sont assez rares en France. Bruno Cathala, certainement et dans une moindre mesure Bruno Faidutti et Antoine Bauza.
Donc parier uniquement sur un nom dans un marché très concurrentiel, c'est se tirer une balle dans le pied.
Tout d'abord, merci. En dépit des maladresses de votre publication, votre interrogation a le mérite de faire réagir une communauté impliquée et vivante. Je ne suis pas à proprement parler un "auteur de jeu" mais je bricole 3 trucs de mon coté de temps en temps. Votre envie de trouver de bons jeux peut trouver sa réponse dans la protozone. Je me souviens d'une proposition de cocktail games (Matthieu si tu me lis...) qui voulait développer un jeu en boite métal sur un thème touristique (la tour eiffel pour ne pas la citer). Matthieu avait lancé l'idée d'un concours sur le sujet, avait proposé un cahier des charges strict, mais clair, les créateurs actifs (les créatifs ?) avaient proposé une bonne centaine de jeux. Il faudrait demander à Matthieu quel était son retour sur cet essai. Un autre petit éditeur (feu le joueur) proposait des rencontres avec les auteurs pour "vivre" le jeu lors des festivals et salons (Essen pour moi).
Si nous devons retenir quelque chose de votre interrogation, c'est que éditer ou créer un jeu ce n'est pas faire des courses dans un super marché. Mes petits camarades créatifs reconnaitrons qu'avant toute chose c'est une rencontre entre des gens qui partagent une passion commune. Ce sont des volontés, des envies, des sentiments et du temps, beaucoup de temps, qui font d'une idée, un jeu. Aussi je le répète, merci, pour votre envie, et votre temps !
@Matthieu.CIP C'est effectivement ce que je dis en conclusion de l'article... Le but était simplement d'interpeller sur un ton humoristique mais je cherche bien entendu un bon jeu à éditer, quelqu'en soit l'auteur !
En fait, c'est le même humour incompréhensible que celui de Prof Biologik de la protozone.
Je comprends ton propos.
Il est sur que de signer avec une grosse boite d'édition et souvent tentant pour la visibilité/distribution/argent que cela peut rapporter. Ca ne fait pas trop rever un auteur de dire que tu vas faire son jeu via financement participatif, pour en tirer 1000 boites et distribuer uniquement en France (je caricature un poil). Il est donc peu surprenant que les jeux qui te sont proposés sont des refus de gros editeurs.
Cela n'empèche pas de parfois vouloir faire des petits jeux plus modestes avec des petits editeurs, mais c'est souvent pour faire une aventure plus familliale, avec des amis, et probablement avec des jeux en lesquels on croit un peu moins.
Après, le conseil c'est de trainer sur la protozone pour y trouver les pépites, et ne pas attendre quelles arrivent. Des jeunes auteurs sont plus pret à signer avec n'importe quel editeurs, car cherchent juste l'edition à tout prix
Bon courage.
Ahah, bien vu Aqua
Et si dans ces jeux dont personne ne veut, vous trouviez le prochain "Loups-Garous de Thiercelieux" ?
Je ne suis pas d'accord avec les nombreux commentaires négatifs postés sur ce fil.
Cédric Duwelz a juste voulu attirer l'attention des auteurs potentiels par un article qui se voulait un peu humoristique et "second degré", se faire de la publicité en bref, et je pense qu'il a réussi son opération s'il se confirme qu'il a reçu plus de projets suite à son article.
Je ne trouve pas son article maladroit, juste un peu "provocateur", mais c'était le but recherché.
Il y a aujourd'hui près de 200 éditeurs de jeux en France, dont un grand nombre à temps partiel (pour qui ce n'est pas le métier principal), et il me parait légitime que les éditeurs les moins connus cherchent à se faire mieux connaitre auprès des auteurs en herbe.
Néanmoins, le relationnel est absolument primordial dans ce métier (comme dans beaucoup d'autres), si l'on veut être avisé des meilleurs projets avant les confrères. Et le relationnel se construit principalement sur les salons et festivals.
Je suis d'accord avec Kerquist, vous y allez un peu fort.... Même si je reconnais que la forme peut paraitre maladroite, c'est plein de bonne volonté.
Je pense parallèlement beaucoup à Catch Up Games qui a récemment sorti son premier jeu d'un nouvel auteur (l'excellent Sapiens) et qui connait apparament un joli succès! Je vous souhaite le même.
Tout a fait d'accord avec les derniers commentaires!
Moi ce que je me demande surtout, c'est si toutes ces personnes agressives (à part Matthieu D'Epenoux, et loutre_on_fire que je connais), que sont-elles à part des joueurs dans le monde ludique?
Êtes-vous des auteurs? Des éditeurs? Des distributeurs? Des vendeurs? Des blogueurs?
Je pense que pour certains, avant de faire des cours sur le métier d'auteur, d'éditeur ou autre, vous devriez déjà vous mettre le pied à l'étrier au lieu de faire les malins! Et il est toujours facile de saquer les gens derrière un écran! Certains parlent de troll, oui oui il y en a bien... C'est vous! Et dire qu'on présente le monde ludique comme un monde convivial, sympathique et tout le tralala... Bah dis donc quand je vois comment certains gueulent comme des ânes...
Mon avis maintenant, parce que vous Trolls de Tric Trac, n'êtes pas le sujet de discussion... Je pense que Cédric aurait dû faire attention à sa manière de s'exprimer, retravailler la forme de ces pensées avant de les poster. Et finalement en tant que nouveau, certaines de ces questions sont normales.
Sur ceux bonne soirée aux gens agréables, et que la nuit porte conseille pour la vague de trolls du dessus!
@cduwelz Effectivment, je n'ai pas vu le second degré sur ce coup là. Mais si vous avez reçu des propositions, c'est que l'effet voulu a fonctionné !
Chercher des jeux à éditer = 30% du temps et du budget d'un petit éditeur.
Trouver un "très" bon jeu = 100% du temps de tous les éditeurs :) ;)
@Salmanazar Je crois que t'es pas le seul. 
Humoriste ou éditeur, il va falloir choisir. (attention, attention, ceci est de l'humour).
Cédric, on est pareil, on a un humour tout pourri et les auteurs réputés ne m'envoient jamais rien non plus 
C'est pas ce qui nous empêche de faire notre boulot, heureusement 
Je n'ai pas lu tous les commentaires, mais l'article m'a interpellé. Il me semble basé sur une analyse totalement fausse et donne des auteurs un peu connus, dont je suis, une image totalement fausse.
Les auteurs reconnus qui placent facilement leurs jeux, cela n'existe pas. Je suis assez connu, et environ la moitié de mes jeux - et pas toujours, loin de là, ceux que je pense les moins bons - ne trouvent jamais d'éditeur.
S'il est vrai que j'essaie toujours un peu d'aller chez les gros, ils sont loin d'avoir systématiquement priorité. Je viens de signer avec Superlude pour un jeu pour lequel Ravensburger et Gigamic étaient intéressés, parce que je ne savais pas combien de temps les gros mettraient à se décider, mais aussi parce qu'Antoine Davrou a su me convaincre qu'il était enthousiaste et en ferait quelque chose de bien.
En fait, ma règle est plutôt de proposer un jeu à quatre ou cinq éditeurs qui me semblent bien correspondre au jeu et de signer avec le premier qui se décide.
En feuilletant ma ludographie, ou celle de n'importe quel auteur un peu connu, tu trouveras pas mal de jeux chez de petits éditeurs - Speed Dating chez Letheia, Soluna chez Steffen Spiele, Knock Knock chez Jolly Roger, et il y en a d'autres. Ce sont des éditeurs qui m'ont contacté par mail ou que j'ai croisé sur un salon ou dans un café jeu.
De temps en temps, je reçois un mail d'un petit éditeur me demandant "as-tu quelque chose qui pourrait nous intéresser". Si le type a l'air sympa, honnête et sérieux et si j'ai des trucs qui me semblent dans ses cordes, je répond.
@faidutti Merci beaucoup pour cette réponse constructive. Je suis désolé si j'ai pu vexer, contrarier ou donner une fausse images des auteurs connus (dont vous faites partie d'après moi !), ce n'était absolument pas le but et je suis heureux que vous prouviez que je me suis trompé par votre exemple concret. Je n'avais jamais pensé (et surtout osé) envoyer des mails pour demander des jeux, mais merci pour le tuyau !
PS : si vous avez un jeu pour moi... ;-)