Petite ballade avec Amélie Rivière, ou les futurs créateurs sont en marche

Vous ne connaissez surement pas Amélie Rivière. Amélie Rivière est une étudiante de l’école SupinfoGame de Valenciennes. Vous ne savez surement pas non plus que cette école qui forme les futurs générations de créateurs de jeux vidéos enseigne à ses étudiants de première année à créer… des jeux de plateaux. Parce qu’avant de plonger ses petits doigts dans le clavier, il vaut mieux avoir un projet ludique qui tient la route. Si le jeu en carton possède bien entendu ses spécificités et que le jeu vidéo en à d’autres, ils en partagent souvent beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire.

Et vous ne le savez surement pas non plus, mais votre humble serviteur participe parfois à l’évaluation des projets de ces étudiants de première année. Et je ne suis pas le seul puisque d’autres personnes dont vous connaissez les noms y ont également contribué ou y enseignent toujours. Je pourrais vous citer Antoine Bauza, Repos Prod, Léonidas Vesperini, Pascal Bernard et tout ceux que j’oublie forcément.

Ce qui est particulièrement touchant de mon point de vue, est de rencontrer des jeunes personnes qui, en général, ont déjà une très bonne culture du jeu vidéo mais souvent pas tellement de culture de jeux de société. Et c’est pourtant justement ce qu’on va leur demander de faire cette première année d’étude. En général ils travaillent en équipe de 4 avec 2 Game Designers et 2 Game Artits.

Ce qui est vraiment réjouissant c’est de voir que même sans une grande culture, ces jeunes gens, accompagnés de leurs professeurs, ont une compréhension extrêmement rapide des enjeux de la création d’un jeu de société. Peu encore habitués aux vocabulaire du game design, ils n’en saisissent pas moins pour autant très vite les points de force.

Si l’exercice d’arriver en goguette en fin d’année pour évaluer les travaux est assez délicate, ce fut toujours pour moi un véritable plaisir de voir cette énergie naissante et passionnée. Une grande et belle surprise de voir autant de curiosité et d’envie de créer.

Croyez-moi, beaucoup des projets présentés n’ont que peu à envier à certaines éditions professionnelles et la qualité est souvent supérieure à beaucoup de projets présentés dans les concours d’auteurs.

Lors d’une de mes interventions, j’avais promis de vous parler de ces étudiants pour expliquer ici quel avait été mon plaisir de les côtoyer pendant des instants finalement assez bref. J’ai mis un peu de temps… Et comme je suis un de ces sales types qui débarque pour mettre des notes quand le boulot est terminé, je pousserais donc mon statut d’injusticier en choisissant Amélie Rivière parmi tous les autres. Elle a travaillé sur un projet de jeu japonisant nommé Iematsu avec ses collègues Hugues Tourneur, Noémie Merguerditchian et Antoine Dépré.

Je vous propose donc une petite ballade graphique en vous rappelant qu’il s’agit donc ici d’un travail de première année…

Et j’en profite pour remercier tous les autres de m’avoir si souvent étonné et d’avoir partagé leurs espoirs et leur dynamisme.

Pour en savoir plus : Le site de Rubika Valenciennes : clic !

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Cher Docteur M, tu nous ventes leurs qualités de game designers mais tu ne nous montres que de magnifiques illustrations. C’est cruel! Et frustrant.

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Merci Mr Mops pour la découverte de ce travail. Je suis d’accord avec @moijeux, j’aurais bien aimé une petite explication de ce Lematsu. Pourquoi ce titre ? (Google ne donne aucun indice). Quel est le but du jeu et ses principales mécaniques ? Les illustrations sont-elles l’oeuvre des élèves ? (Excepté le tsunami).

Tu veux copier c’est ça ? :slight_smile:

J’avoue. Non sans rire ça donne envie d’en savoir un peu plus. En même temps vous nous parlez d’une “balade graphique”, on peut pas dire qu’on n’était pas prévenus :smiley:

Salem2612 : Iematsu est le nom d’un Shogun. Je ne vous parlerais pas plus des mécaniques ludiques qui concerne un prototype appartenant à l’école et aux étudiants. J’ai obtenu l’autorisation de vous présenter le travail graphique. Je peux juste vous dire que c’était un jeu de conquête.

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Merci. Je comprends donc pourquoi vous ne nous parlez pas des mécaniques. Un kickstarter est-il prévu :slight_smile: ?

Je confirme c’est frustrant !

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Prêchons pour notre paroisse ludique du saint triumvira “carte en Papier - tuile en Carton - cube en Bois” :

J’espère que l’école permet aux élèves de se spécialiser, lors d’une année suivante, dans le jeu de plateau… loin du côté obscur de la force créatrice que sont les pixels qui changent de couleur. Ou plutôt que l’école voit se courant naissant et se renforçant qu’est le jeu de société moderne et crée une nouvelle filière.

Ce serait donc également une école qui forme les futurs générations de créateurs de jeux de société. Elle enseignerait à ses étudiants de première année à créer… des jeux vidéos.

Merci pour cet article !

Ce jeu a l’air sympa. C’est superbe en tout cas. Et alors, quand pourra t’on en savoir plus ?

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Article très intéressant. Les visuels donnent clairement envie d’en savoir plus. J’aime beaucoup la démarche de la formation.

On pourrait leur suggérer de proposer leurs jeux en print n’ play pour les tester :wink:

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Jolie faute d’orthographe dans le titre…Balade avec un seul L , merci…

Alors si elle est jolie, on va garder la poésie. De rien…

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