Plato magazine, c'est fini

Plato magazine est né en octobre 2005. Tout a débuté par un post sur le forum de TricTrac, invitant les personnes motivées — sachant joliment écrire de la prose et aimant le jeu de société – à contacter l’embryon de rédaction. C’est donc avec une dizaine de personnes que le projet a commencé.

Disponible sur papier et payant, Plato a tenu bon durant 15 numéros puis il fallut faire face à des difficultés financières. Plutôt que de jeter totalement l’éponge, il fut alors décidé de passer en version PDF… gratuite! Cette gratuité fut pour beaucoup le signe de la fin annoncée de Plato. Mais c’était sans compter le fait que, désormais gratuit, Plato pu être découvert par des centaines et même des milliers de personnes qui jamais ne l’avaient lu jusqu’alors.

L’envie du papier était toujours bien là pourtant. Alors, quand la rédaction a trouvé le moyen d’y revenir, les lecteurs de la version gratuite ont été sollicités, et leur enthousiasme a permis d’envisager un retour en version physique payante, bimestrielle d’abord, puis mensuelle ensuite, en en profitant au passage pour revoir la maquette. Cela a duré du numéro 26 au numéro 73. Mais tout a une fin. Et ça ne pouvait plus durer ainsi pendant longtemps encore. Il fallait que ça change.

Discussions. Tractations. Négociations. Rien n’y fit. C’était clair. Comme de l’eau de roche: Plato devait mourir… pour renaître la seconde d’après, pudiquement déshabillé pour être rhabillé de pied en cape.

Oubliez donc Plato tel que vous l’avez connu et félicitez l’arrivée du Plato nouveau, Ô mes frères! Plato, 4e époque, c’est pour tout de suite. Là. Maintenant. Enfin, fin du mois.

Plato 74, c’est le meilleur de Plato, coulé dans un design revu à la sauce de la modernité. C’est un nouveau papier, une couverture au gramage digne de ce nom.

Et toujours un goodie. DES goodies, en réalité. Car avec ce numéro 74 célébrant Colt express, vous recevrez un cadeau pour le succès de Christophe Raimbault, et un autre pour Boom Bokken.

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Info ou intox ?

Après le sombrero (de l’amer), Repos Prod tente d’imposer la tequila dans sa cantine d’entreprise! – Asmodee lance une OPA sur Airbus Industries. – Elle couche avec un illustrateur bien en vue et déclare: «Il est drôlement brouillon.»
Si vous cherchez un scoop à la hauteur de votre curiosité malsaine, passez votre chemin, cela ne nous regarde pas (mais si vous avez du croustillant, on est preneurs…).


As d’Or

En récompensant les meilleurs jeux disponibles en français, l’As d’or a pour but de saluer de vraies réussites de cette année et de donner un bon échantillon de la diversité de la production ludique.


Iello crée une gamme de casse-têtes

Les amateurs de manipulations, de logique, ou des deux, salueront l’arrivée chez Iello d’une nouvelle gamme de casse-tête qui remplace l’excellent Perplexus, désormais distribué par Asmodee. La marque jaune est désormais distributeur de différents produits, parmi lesquels ces Marusenko sphere et Happy cube.


Agents secrets V1 bis

Une nuit froide était tombée sur Casablanca. Arborant mon complet-veston blanc, je m’étais trouvé une place proche du piano du Rick’s Café américain, et je n’attendis guère avant de voir arriver mon contact de Playad dans son imperméable et chapeau gris. Alors que notre pianiste entamait la Marseillaise, Arnaud Ladagnous s’installait à ma table et me tendit sa serviette d’où j’extrayai la nouvelle version d’Agents secrets. Comment? Une nouvelle édition si rapidement après la première?


Extension Saga, Le seigneur des anneaux

La route s’assombrit est la quatrième extension Saga du Seigneur des anneaux. Elle s’inscrit dans la lignée de l’extension précédente Les cavaliers noirs. Elle peut être jouée à la suite, avec les règles de campagne, c’est-à-dire en ajoutant les cartes Avantage et Fardeau précédemment gagnées dans les scénarios de la première boîte, ou de manière indépendante.


Chess 2: the sequel

Quand quelque chose fonctionne bien, le monde moderne aime lui donner une suite. La plupart du temps, ces œuvres sont un mélange de facilité, de faible investissement et de buzz savamment dosé pour en dégager un bénéfice maximal. Le monde du jeu de société était jusqu’alors relativement épargné par cette tendance, les rares exceptions (Tikal) confirmant cette règle. Mais là, c’est du lourd, on parle d’une suite… au jeu d’échecs!


Rencontre avec Christophe Raimbault

Un casier judiciaire déjà bien chargé et une addiction à la junk food. Voilà l’idée que l’on pourrait se faire de notre suspect au regard de sa production. Après avoir exploré la criminalité électronique dans Hacker, et le temps d’une pause Sandwich, il revient aux fondamentaux du banditisme avec Colt express, un bon vieux braquage de train à la sauce western spaghetti. Christophe Raimbault aurait-il lui aussi toujours rêvé d’être un gangster?


Rencontre avec Timofey Shargorodskiy

Travaillant dans le domaine du jeu vidéo depuis longtemps, Timofey Shargorodskiy est un nouveau venu dans le domaine du jeu de plateau. Son premier titre, Artificium, est d’ores et déjà promis à un bel avenir puisqu’il a très rapidement été remarqué par Asmodee qui le propose désormais à l’international. En direct de Russie, il nous parle de la genèse de son jeu et du dynamisme du marché du jeu dans son pays.


Andreas Steding, de Hansa teutonica à Die Staufer

Andreas Steding a une forme de concision dans la manière de répondre, de parler de son travail, qui est finalement assez à l’image de ses jeux: secs, directs, ne cherchant pas à séduire le plus grand nombre. Il faut peut-être, pour le découvrir, porter attention à ce qui perce entre les lignes.


Baston, Le jeu qui craint

J’étais tranquille, j’étais peinard, accoudé au comptoir de ce vieux rade pourri d’la banlieue parisienne. Soudain, v’là la lourde qui s’ouvre sur un mec en cuir. «Tiens, mais ce s’rait pas la bande à Plato?» ’Tain, c’était Bruno Faidutti… On s’était frités la veille à Colt express, ça avait saigné. Un jeu de programmation, des bandits… Ça m’rappelait bien un de ses jeux des années 1980… L’occaz de l’brancher pour ma prochaine chronique. «Eh, Faidutti, viens causer d’ton premier jeu, là!» «Qu’est-ce qu’il a, l’omelette, y veut sortir les macchabées du placard? Pas confiance!» J’sais pas si c’était à cause de ma huitième binouze ou si c’était l’café dégueux qui m’avait speedé, j’ai sorti direct mon rasoir… Allait y’avoir… BASTON!


Fabien Bleuze & Yves Hirschfeld, auteurs beaux parleurs de leur état

En exclusivité mondiale pour Plato, les deux auteurs de Comment j’ai adopté un gnou, de Troquons et du célébrissime Taggle (tous portés par un éditeur qui n’a plus rien à perdre, faut-il le rappeler?) ont accepté de se prêter à un entretien… Vous pensiez que plus rien ne pouvait vous choquer? Que toutes ces années passées dans un monastère tibétain pouvaient vous armer contre le pire? Détrompez-vous!


Les réussites et autres exercices solitaires

Patiences, réussites, solitaires, autant de noms différents pour encadrer et définir une pratique commune que chacun a connue au moins une fois dans sa vie. Contre toute attente, loin d’avoir disparu avec le temps ou d’être devenu désuet, le genre possède au contraire une actualité forte qui l’inscrit pleinement dans la sphère actuelle.


Liste des jeux chroniqués

  • 7 Kingdoms (Deinko Games)
  • Akrotiri (Filosofia)
  • Aristo-maze (BakaFire Party)
  • Artificium (Lifestyle, Asmodee)
  • Boom bokken (Playad Games)
  • Castles of mad king Ludwig (Bézier Games)
  • Chosŏn (Moonster Games)
  • Colt express (Ludonaute)
  • Comment j’ai adopté un gnou (Le droit de perdre)
  • Crazy circus (GameWorks)
  • Die Staufer (Hans im Glück)
  • Dragon run (Blue Orange)
  • Edo yashiki (Japon Brand)
  • Fleet commander (Capsicum Games)
  • Hansa teutonica Britannia (Argentum Verlag)
  • Imperial settlers (Portal, Edge)
  • Isaribi (Okazu Brand)
  • Kaboum (Iello)
  • Korrigans (Ilopeli & Matagot)
  • La danse des cafards (Gigamic)
  • Mage wars (Marabunta)
  • Mangrovia (Zoch)
  • Monsters & maidens (Game Salute)
  • Mythe (Sugorokuya)
  • Parade (Filosofia)
  • Souk (Bombyx)
  • Wakanda (Blue Orange)


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Date de parution prévue: le 1/3/15.
Plato 74 devrait être disponible au festival de Cannes, la semaine prochaine.

7 « J'aime »

Putin j'ai eu peur... Je viens juste de m'abonner en fin 2014 et voilà que l'article annonce la fin de ce magnifique magazine.

J'ai envie de dire : Long vie à Plato !!! Continuez comme ça, j'adore vous lire

Du renouveau c'est bon !

Bien vu les gars !

@Reikoden Tout pareil : un grand "QUOOOOOOIIII ???" suivi d'un énorme "OUF !".

Hourra pour Plato !

Jean-Baptiste.

Merci à tous! On compte bien tenir bon des années encore! On se voit à Cannes?

1 « J'aime »

Hello!

Je le prenais de temps en temps jusqu'à présent en boutique mais je saute le pas ('fin ... c'est surtout que je n'ai plus de boutique sous le coude ! :) )

Si abonnement maintenant : on recevra le n°74 ou ça part à partir du 75 (ou plus) ?

Merci!

Vous êtes vraiment très cons parce qu'à mon âge on a le coeur fragile ! 73 numéros, je ne sais pas si tout le monde se rend compte du challenge accomplit. Peu d'argent et de la qualité. Je suis d'ailleurs très décomplexé pour en parler puisque que c'est une des rares revues de jeux de société à laquelle je n'ai jamais collaboré.

Chapeau bas !

4 « J'aime »

La trouille. J'ai cru revivre pour la quatrième fois la mort de Casus Belli ou la deuxième fois celle de jeux et stratégie. C'est pas raisonnable ces blagues.

Bande de fous, vous m'avez mis les boules là et puis ahhh le soulagement.

Je suis abonné et j'attends chaque nouveau numero avec impatience.

En tout cas merci pour ce magazine très très bien fait et très intéressant.

Abonnez-vous vous ne le regretterez pas.

Quelle trouille en lisant le titre !

Quel soulagement lors de la lecture de l'article !

Longue vie à cet excellent magazine.

Ouf, la quarantaine approche, c'est quand même pas des blagues à faire à un quasi vieux bientôt cardiaque ....

Bon, je pourrai, comme tous les ans, me réabonner lors du PEL et profiter bien longtemps de cet excellent magazine, combinant qualité et finesse de la plume, et le brin de recul par rapport à l'actualité permettant l'analyse en profondeur et justifiant la périodicité et le format papier ....

Bonne continuation !

@Docteur Mops Tu crois que c'est pour ça que c'est de la qualité et qu'il y a durabilité ? :))))

1 « J'aime »

Hé bien! Quel déferlement d'enthousiasme et de compliments. On les redistribue à toute l'équipe qui, chaque mois, se fend de la rédaction des textes publiés.

MERCI!

Des blagues pareilles, ça va pas bien??!! Puisque c'est comme ça, j'annule mon pledge!! :)

@LeGrub L'abonnement démarrera bien au 74 (voire même au 73 qui est le numéro en cours)

Plato ... J'y suis j'y reste ;)

Vous êtes cons les gars, on ne joue pas avec les sentiments des gens et leur fragilité cardiaque.

Abonné pendant une 20aine de numéros, je me suis progressivement détaché de la revue au fur et à mesure qu'elle ne me correspondait plus : jeux pour enfants, reportage sur les jeux traditionnels, sur les coutumes ludiques....

A force de vouloir démocratiser, partager, ouvrir le monde du jeu, je m'y retrouvais de moins en moins.

Je crois d'ailleurs n'avoir pas été le seul à faire ce constat puisqu'il y a avait eu changement de rédac chef à l'époque.

Nouvelle formule : je retente l'expérience sur un ou deux numéros.

@Salmanazar

Il n'a jamais été dans notre intention de démocratiser. D'ailleurs, cela n'aurait aucun sens: jamais un public lambda ne s'abonnera à un magazine traitant des jeux de société, du moins pas avec l'angle choisi par Plato. Au contraire, nous restons persuadés que pour toucher notre cœur de cible (les joueurs), nous devons avoir des propos montrant force références. Toutefois, cela ne veut pas dire que nous devons faire de Plato une revue élitiste. Donc, on ne s'interdit pas de parfois publier un rédactionnel «d'ouverture».

Le changement de rédac'chef n'est en rien lié à une volonté de démocratiser, c'était une décision personnelle de l'intéressé. C'est tout.

Si notre volonté était de convaincre les masses que le jeu c'est super bath, nous nous y prendrions tout autrement!

Mais il y a autant de ressentis que de joueurs. Donc nous comprenons vos remarques.

Et nous sommes heureux de savoir que vous nous accordez votre confiance une nouvelle fois!

Oui mon explication est sans doute foireuse pourtant le constat était là : je lisais à peine la moitié de la revue alors que j'aime lire et j'aime les jeux !

Aujourd'hui la lecture de votre sommaire fait envie car j'ai justement chercher des infos sur plusieurs jeux chroniqués.