Dans des temps très anciens, le peuple vénérait des créatures légendaires aux noms évocateurs comme Pépita ou Marie-ange Nardi et… Mmm… (consulte ses notes)… Non attendez. Il y a confusion avec un autre jeu. Je recommence… Nous allons bientôt tomber en pénuries de thème grand public, vous allez voir !
Donc Pyramids nous entraîne bien dans l’Égypte antique où nous allons pouvoir bâtir notre propre nécropole avec vue sur le désert histoire de nous la péter bien fort même dans l’autre monde et faire parler les touristes du futur qui se feront dresser les poils en disant que du haut de ces pyramides 40 siècles nous contemplent même si plus bas ça sent quand même un peu le pipi de chameau.
En début de partie les dieux poireautent gentiments
On retrouve dans le rôle d’Otis, la fine équipe de Elysium qui ont donc un petit penchant pour l’antiquité. Le but du jeu pour nous autres nobles pharaons est de bâtir la nécropole la plus bling bling avant la fin de la partie. ici une nécro se composera d’une pyramide, d’une obélisque et d’un tombeau. Le tout mis en couleur dans la célèbre palette Derrick de notre ami Michael Menzel sur la couverture de la boîte. Alors un jeu marron, vous allez me dire que c’est du jeu à l’allemande et je vous dirais que oui. Plutôt.
Cacamaieu ?
Au milieu de la table, nous allons étaler non pas notre science mais les cartes des Dieux sans qui la maçonnerie ne prendrait pas. Pour faire simple il existe des dieux qui vont permettre de construire sur les 3 chantiers à la fois mais ce sont des dieux limaces qui jouent toujours après les autres. Sinon vous avez le dieux flash qui jouera dans les premiers mais ne peut s’occuper que d’un chantier à la fois. Speed mais simple le dieu…
Dans notre mimine pharaonique nous avons une carte Construction. C’est ce que nous avons en réserve comme pierres taillées. Une carte construction fait apparaitre de 1 à 3 pierres. C’est dingue d’ailleurs la variété des roches dans ce pays. Vous en avez des bleues, des blanches, des rouges, des vertes et des jaunes. On ne se rend plus bien compte aujourd’hui mais la gay-pride c’est carrément fadasse à côté de l’Égypte antique.
Les cartes Construction
Je vous le donne en Nil, le premier joueur va donc choisir son dieu préféré et tout le monde de même, les uns après les autres. Ceci fait nous auront donc l’ordre du tour et le ou les lieux où chacun peut construire.
On pioche ensuite des lots de 2 cartes Construction. Un lot par joueur. Et forcément, le petit jésus n’était pas encore là, les premiers seront donc les premiers. Je vous laisse deviner quand joueront les derniers…
La Construction prend place juste après avoir choisit son lot de jolies pierres colorées et avant que le joueur suivant ne fasse son choix. Là encore suivant le Dieu que nous avons choisit lors de la première étape, on ne peut pas construire partout ou du moins rarement.
Le placement des cartes construction se fera suivant le monument. La Pyramide se construit en pyramide (si) sur une base de 4 cartes. Terminées elle fera donc 10 cartes. L’obélisque se fera en colonne, une carte sur une autre. On recouvrira les cartes dans les deux cas pour ne laisser apparaitre que les pierres.
Le Tombeau est plus mystérieux, on y place les cartes Construction en une pile face cachée.
La partie prendra fin de toute manière au 10e tour de jeu quand tous les joueurs ont terminé leurs pyramides. Il est temps de compter les points et vous allez voir qu’on ne place pas les pierres au petit bonheur la chance si l’on veut gagner.
Sekmeth est too much mais il est lent. Il joue en 4e
- Pour la Pyramide :
On compte 1 point pour chaque pierre de même couleur connectée (orthogonalement). Et on ne compte que la plus grande zone connectée pour chaque couleur. Si par exemple nous avons 3 pierres vertes voisines et plus loin 2 pierres vertes alors nous marquons 3 points de vert
Et l’on fait ça pour chacune des 5 couleurs
De plus, la plus plus grande zone connectée, toutes couleurs confondues, rajoute ses points à notre score. Par exemple si notre plus grande zone est 4 blanches cela nous rajoute +4 au total précédent.
Ce n’est pas fini ! Si chaque couleur de la pyramide rapporte 3 points ou plus, nous aurons droit à un bonus de 10 points !
- Pour l’obélisque :
Là c’est différent. Nous allons compter la couleur la plus présente dans le maximum d'étages de l’obélisque. Un étage c’est une carte. Ici on en compte qu’une seule couleur même en cas d’égalité. Un petit tableau nous informe notre score qui ira donc de 1 (une seule couleur, c’est la dèche) à 15 (un couleur présente sur 5 étages ou plus). Vive le monochrome !
- Pour le Tombeau :
Souvenez-vous que les cartes y ont été déposées faces cachées. On compte tout le monde ensemble pour chaque couleur et le joueur majoritaire gagne 5 points. En cas d’égalité rien ! Que de chique ! Peau de tombale !
Vous avez suivi ? La pyramide vaut 4+2+6+3+1 (+6)(+3x2), l'obélisque 10 et le tombeau on ne sait pas car ils ont oublié de retourner les cartes
Mais c’est pas tout ! On se prend aussi parfois quelques bonnes glyphes dans la figure ! Les glyphes apparaissent parfois sur les cartes Construction. Il en existe trois différentes : Pyramide, Obélisque et Tombeau. Et devinez où elles doivent être placées pour faire un bonus de 2 points chacune !?
Une fois tout ceci noté et additionné sur le carnet de score du scribe, on regarde qui a la plus grande somme. Et croyez moi le somme dans une nécropole ça peut durer un peu…
Le jeu sera disponible le 27 janvier prochain pour une vingtaine d’euros et bien sûr vous pourrez vous y essayer lors du prochain Festival de Cannes des jeux.