Tokashikami = mais quel tricheur !
“Tokyo Train” n’est pas le nom d’un groupe de jeunes pré-ados juste énervés comme il faut parce que leur bombe de laque est vide. Pas du tout. “Tokyo Train” est le nom du prochain Cocktail Games qui arrive là sur les étals dans quelques jours/heures. Bon, le marché étant ce qu’il est, il doit être déjà là en Belgique par exemple, parfois en précommande sur des sites ici ou là, et, dans la majorité des cas, disponibles sur les étals des boutiques françaises dans la vraie vie de votre ville à partir de vendredi.
“Tokyo Train” est un jeu signé Walter Obert, auteur italien à qui l’on doit par exemple “HysteriCoach”. Il tient dans une petite boîte carré métal, celles de la gamme à 10 €uros. Le jeu est composé de cartes et vous propose d’hurler en faisant des gestes en équipe. Un peu comme les placeurs dans le métro japonais. “Tokyo Train” est un “party game”, un jeu convivial pour la déconne. La mécanique est basée sur le vieux principe de l’émetteur / récepteur. Un joueur va - tenter - de donner des ordres à un équipier afin de réussir à mettre en place une combinaison de cartes sur la table avant l’équipe adverse.
En début de partie, on forme des équipes de deux joueurs. On place entre chaque partenaire 2 colonnes de 3 cartes “voyageurs”, soit 6 cartes. Chaque “voyageur” a une couleur. On choisit ensuite la “langue” dans laquelle on va s’exprimer. Japonais, allemand… Mais attention, ce ne sont pas les vrais mots dans la vraie langue. C’est un ersatz de langue. L’idée, c’est d’avoir des mots pas faciles à prononcer en fait. Les joueurs “émetteurs” ont donc une carte avec les mots correspondant aux couleurs des cartes “voyageur”. Une carte position finale est tirée au hasard et placée sur son support entre les deux émetteurs, bien sûr les joueurs récepteurs ne voient pas cette position finale.
Au signal, les joueurs émetteurs vont utiliser la “langue” pour indiquer la couleur du voyageur et faire des signes avec ses mains - signes définis au départ - pour indiquer le mouvement à opérer. Bien sûr, tout cela se fait en même temps du joyeux bordel. Dès qu’une équipe a réussi a mettre en place les voyageurs comme sur la carte position, l’émetteur cri “TOKYO TRRRRRRAIN !”. S’ils ont effectivement atteint l’objectif, ils remportent la carte “position”. L’équipe adverse positionne les voyageurs comme sur la carte position précédente et on recommence… On pioche une carte position…
Oui, mais comment je gagne ?
Dès qu’une équipe a remporté 7 cartes positions (par exemple) elle est déclarée “Grand Vainqueur”.
Le jeu est simple, rapide, bruyant et amusant. Surtout si l’un des joueurs est, comment dire… Bon, si tout ça n’est pas clair, le mieux est de regarder une partie dans la Tric Trac TV. En plus de bien voir comme fonctionne “Tokyo Train” vous allez avoir un exemple de vilenie ultime et vous rendre compte qu’il y a 2 techniques. Celle du hurlement permanent - limite bave aux lèvres - et celle de la concentration et de l’optimisation…
Une vidéo qui vaut son pesant de cacahuètes et qui changera votre regard sur un éditeur dont il vaut mieux taire le nom…
Une partie de “Tokyo Train” dans la Tric Trac TV (durée 7’56") : cliquez là !
“Tokyo Train”
Un jeu de Walter Obert
Pour 4, 6 ou 8 joueurs
à partir de 8 ans
chez Cocktail Games
**Note : le haut débit et flash 9 sont obligatoires pour voir les vidéos. Si vous ne voyez rien, pensez à mettre à jour votre lecteur…