c’est le principe des contrats fournisseurs des grandes surfaces. Un prix de de base pas forcement déconnant, mais en fin d’année un “crédit” (ou BFA) rapporté au volume… on t’as acheter pour 200.000 sur l’année, ça ouvre droite à une réduction de 2% sur les 200.000… ça a l’air de rien mais renié 2% sur ces ventes ça peut porter un sacré coup.
Un article orienté sur un sujet économique comme j’apprécie d’en lire souvent ces derniers temps sur TT. Merci Mister G. !
Et puis faut pas oublier non plus ces de personnes qui vont se retrouver mine de rien sur la carreau et qui ne doivent plus dormir peinard…
Plutôt que de le taguer, mettre deux lignes pour dire qui il est, d’où il parle et pourquoi ce billet seraient plus pertinentes. Là ok j’ai appris qu’il a créé abalone, mais encore ?
Michel Lalet, auteur d’Abalone, est aussi un des premiers agents d’auteurs en France. Son expérience historique dans le domaine de l’édition, et de l’édition de jeux de société en particulier, ainsi que de l’ensemble de la chaîne autour du jeu, est plus que riche. Dernièrement, il a édité chez Ilinx Éditions un manifeste “Auteur de jeu de société, un art à part entière”
la question était légitime, la recherche personnelle l’était tout autant Maintenant l’article est plus complet, merci !
@Monsieur Phal:
Moi, je me souviens des Cassandre de la prédiction du déclin du jeu de société, du jeu de rôles, ou encore du livre, il y a 18 ans. Comme quoi, le dématérialisé a aussi bon dos…
Je me demande si les GSS du secteur du jeu/jouet ne se sont pas fait manger par à la fois plus grandes ou plus spécialisées qu’elles.
Plus modernes et plus proches des clients, indéniablement (je bosse dans les CRM, j’aurais préféré avoir Toy’s R Us comme clients que mes clients actuels).
En fait, l’information à retenir c’est qu’eurazeo veut vendre asmodée. Donc la “grosse locomotive” qui tire le secteur vers le haut, qui à racheter moulte éditeur, studio, distributeur, devenu leader mondial dans le jeu de société est à vendre (dans les 2 milliards selon plusieurs site spécialisé dans la finance). Ce qui n’est pas à la porter à de tous, surtout dans le monde du jeu. Personnellement je n’ai jamais été ravi de tous ces achats réaliser ses dernières années principalement pour ca. Eurazeo est un fond d’investissement est va forcément vendre asmodée cette année ou très bientôt. Vu le tarifs ça va être plutôt un gros, voir très gros. Et vu le prix, ben il va en vouloir pour son argent. Et je ne suis pas sur que cela colle avec le secteur:du temps pour faire les jeux, des beaux et des bons, pas du marketing qui commençais déjà à pointé son nez (dobble décliner à l’infini, jeu qui se rapproche plus de l’échantillon que d’une vrai boite,pakaging ayant pour seul but une augmentation de tarifs …). Bref notre locomotive va aller on ne sais pas où et en plus on à plus que deux ans à lire Mr Phal, comme dirais Georges, monde de merde!
Vous imaginez, cette Une, sur Tric-Trac ?
“ASMODEE RACHÈTE ASMODEE”
Je déconne mais bon…
Je voudrais apporter un point de vue différent :
A) D’un point de vue purement économique et en faisant abstraction de la détresse ressentie pas les employés (pour avoir moi même connu un PSE), je trouve très sain qu’un groupe comme Toy’s Rus prenne le bouillon. La maxime " Too big to fail " qui prevalait ces dernières années et qui poussait les groupes à acheter et se developper pour grossir (parfois à un prix élevé) n’est plus valide.
B) Les fonds qui investissent dans ces groupes ne sont pas tous des organisations assoiffées de sang. Il en existe de multiples : des fonds patromoniaux avec une vision long terme, les fonds sectoriels qui connaissent en profondeur leurs secteurs d’investissements, les fonds minoritaires, les majoritaires etc… puis les fonds speculatifs avec une horizon d’investissement de 7 à 10 ans cherchant une forte rentabilité.
C) Les LBO sont la norme maintenant pour le rachat des entreprises. Ne pas en faire est une faute de gestion de la part des dirigeants. L’argent actuellement ne coute rien et il vaut mieux conserver sa tresorerie pour les moments difficiles. En effet, pour l’avoir entendu lors d’une réunion de pool bancaire " les banques financent les investissements mais pas les pertes". En d’autres termes, si vous consommez votre trésorerie dans les investissements, lors des moments difficiles les banques ne vous preterons rien. Il vaut mieux les avoir avec vous quand cela va bien pour les garder auprès de vous quand cela va mal.
D) Le secteur du jeu est influencé par notre facon de consommer et s’adapte à nos désirs. Le monde du commerce et de la finance ne nous impose rien. Ils captent les signaux faibles et en tirent des strategies que le client accepte ou pas. Nous sommes responsable des nos choix.
Le secteur du jeu fera des jeux mauvais si nous acceptons de les acheter, il fera des déclinaisons de jeu à succès si nous acceptons de les acheter, il fera des jeux encore plus chers si nous acceptons de les acheter.
Pour revenir sur Toy’s Rus, il me semble que c’est plus un manque de vision strategique et de sensibilité au secteur du jeu qui sont la cause de cet echec.
Enfin pour paraphraser Mr Phal dans son article sur la vente de Tric-Trac :
Toy’s rus est mort vive le prochain Toy’s rus
Personnellement, j’aime bien les points de vue que vous apportez, mais je n’ai pas eu l’impression (ou en tout cas, ce dont je suis sûr, je n’en ai pas eu la volonté) de ne pas trouver ça sain, ni de mettre tous les fonds d’investissements dans le même panier, ni de parler à charge contre les LBO. Et enfin, je suis plutôt d’accord sur la pleine conscience et responsabilité de nos actes et de leurs conséquences sur le développement du secteur
Le plus triste sera pour les pauvres salariés qui seront sans emplois…
Article très intéressant! Merci Mr Guillaume
Cher Monsieur Guillaume,
Ce n’était pas en réaction a votre article mais plus aux commentaires qui ont suivis.
Assez d’accord avoir toi Anbt, Pour moi le fait que Toy’s et LGR se casse la figure aujourd’hui et la simple suite d’avoir voulu regarder passer la crise sans rien changer ou meme au contraire , investir dans tout est n’importe quoi… Pendant que d’autres enseignent (comme KJ pour l’avoir vécu de l’intérieur) a fait le dos ronds , avec certes des moments difficiles a vivre en magasin , avec les stocks faibles ou certains fournisseurs payé régulièrement en retard ou autre… A l’époque nous avions même était jusqu’à la rumeurs du rachat de King-Jouet par Ludendo, avec même une visite de Ludendo a Voiron… Aujourd’hui KJ vie bien voir même très bien hormis l’agrandissement de l’entrepot il y a quelques années qui fait relativement mal par moment…
Autour de chez moi, y a plusieurs enseignes de jeux que je fréquente pas mal.
La grande récré est la plus chère. Maxitoys est la plus vieillote (ce jaune et rouge des rayons est déprimant). Jouet club propose des produits qu’on voit pas ailleurs, notamment en JDS. King Jouet est une catastrophe au niveau de la vente en ligne pendant les soldes.
Et Toys 'r us est ma préférée : du choix, des prix bien placés, des rayons bien garnis.
Quand tu vois le boulot fait par le personnel , et que tu te dis que la dette est telle que le bateau coulait dejà… c’est moche.
bel article, un peu triste au demeurant
Imaginons nos villes sans boutiques et divers magasins, quel paysage aura la France,et quelle plaisirs aurons nous à flâner dans les rues remplies de rideaux baissés, je me pose toujours la question ?
Commerçante dans une cité touristique il m’arrive parfois de penser que l’ endroit ou je vie se transformera un jour en parc d’attraction ou les parents dirons à leurs enfants « regarde avant on achetais nos jeux dans une échoppe comme celle là, les boites étaient toutes ouvertes et on nous conseillait, on pouvait y passer des heures, quels souvenirs !. »
Bref revenons à notre guerre des moutons des centaines d’ emploies sont concernés et n’oublions pas comme le disait M. Phal « dans jeux de société il y à aussi société »donc la rencontre de l’autre. Et même si TricTrac nous allèche avec les dernières sorties un peu de patience ne cliquer pas de suite sur internet pour trouver votre jeu. Le bonheur se trouve peut être au coin de la rue.
J’ai du lire trop rapidement… ce qui est sur c’est que La Grande Récrée étant française, cela me chagrine encore plus ! Bien qu’apparemment leur EBITDA soit plutôt bon, on peut donc espérer qu’ils se reprennent ou soient rachetés… (mais du coup, par qui ?)
Je vis dans une ville de taille moyenne en région parisienne, fortement urbanisée et qui ne fait que construire, construire, construire. Les gens sont absolument demandeurs de commerces de proximité, dans lesquels ils peuvent se rendre facilement à pied le midi ou après le travail. Cela marche quand tout est lié : l’offre de transports en commun, la localisation des commerces, les horaires d’ouverture*, la diversité et la qualité des produits/services proposés et maintenent la capacité ou non de récupérer un colis ou une commande. Je suis bien contente de ne plus avoir à perdre mon temps en grande surface ou pire dans un centre commercial. Nous avons plusieurs moyennes/petites surfaces et elles sont bien plus fréquentées que la très grande qui n’est pourtant pas bien loin du tout (où il y a La Grande Récré). Pour le reste Internet reste attractif parce qu’il me propose des produits de première nécéssité que je ne trouve pas ailleurs (même en très grande surface), et parce que ça me permet de ne pas prendre de voiture. Si un magasin de jeux existait près de chez moi, j’irai sans hésiter… Ce n’est pas le cas. (*je ne prêche pas pour le 24/7 même le dimanche, mais certains commerces ont su s’adapter).