On continue avec la chute de la distribution en dur.
Bientôt, a part les produits frais et les dépannages style « épicerie du coin », n’y aura t’il plus qu’internet ?
En fait, Amazon étudie déjà la livraison de produits frais… :o)
Pour la pertinence de l’article et conférer de la valeur à l’encart sur l’avis de Michel Lalet, ça aurait été bénéfique de le présenter pour donner du crédit à son intervention et de savoir d’où vient cette intervention (son blog ? un billet qu’il vous a transmis ?). Bon, j’ai fait une recherche et maintenant je suis un peu moins ignorant. Mais je ne suis pas certain d’avoir assez de mémoire pour m’en souvenir… C’est pour cela, qu’une mention aurait tout de même été utile. A force de le répéter, peut-être que je finirai par m’en souvenir. Merci en tous cas pour cette analyse digne d’un magazine éco…
Internet, mais pas que…Au secteur de se réinventer. Les GSS n’ont pas su le faire que ce soit dans le jouet ou dans le reste (dixit les problèmes de Carrefour actuellement). Pour vendre, il faut écouté son client. L’entendre. Finalement et paradoxalement, je pense que la vente à domicile à une ouverture sur le marché. Internet, les KS, c’est bien pour les accros du jeux. Mais le jeu c’est la convivialité, et faire de la vente à domicile pour du jeu de société, ça ajoute, la convivialité, le test, et le partage.
pour répondre à M. Phal… Le produti frais par Internet… Perso, je préfère tâter la marchandise avant de la consommer ;), Après si ce sont que des produits lyophilisés… why not
Cher Monsieur,
Certes, mais ce qui fait qu’un truc fonctionne ou pas, ce ne sont pas les comportements marginaux, et le pire, c’est que ce qui parait marginal à un moment peut très bien ne plus l’être quelques années plus tard… Au début, les gens avaient peur qu’on pirate leur CB, je me souviens de commerçant disant que la vente en ligne ne marcherait pas à cause de ça… C’était il y a 18 ans… Et depuis…
Non seulement Amazon étudie la livraison de produits frais… Mais ils le font déjà avec Prime Now !
https://primenow.amazon.fr
Tiens, effectivement, j’ai oublié de taguer l’auteur de l’abalone… zut !.. mais merci de m’y faire penser !
pfff, n’importe quoi … C’est plutôt Asmodée qui appartient à Trictrac … M. Phal est la Miranda Priestley du Jeu
c’est le principe des contrats fournisseurs des grandes surfaces. Un prix de de base pas forcement déconnant, mais en fin d’année un “crédit” (ou BFA) rapporté au volume… on t’as acheter pour 200.000 sur l’année, ça ouvre droite à une réduction de 2% sur les 200.000… ça a l’air de rien mais renié 2% sur ces ventes ça peut porter un sacré coup.
Un article orienté sur un sujet économique comme j’apprécie d’en lire souvent ces derniers temps sur TT. Merci Mister G. !
Et puis faut pas oublier non plus ces de personnes qui vont se retrouver mine de rien sur la carreau et qui ne doivent plus dormir peinard…
Plutôt que de le taguer, mettre deux lignes pour dire qui il est, d’où il parle et pourquoi ce billet seraient plus pertinentes. Là ok j’ai appris qu’il a créé abalone, mais encore ?
Michel Lalet, auteur d’Abalone, est aussi un des premiers agents d’auteurs en France. Son expérience historique dans le domaine de l’édition, et de l’édition de jeux de société en particulier, ainsi que de l’ensemble de la chaîne autour du jeu, est plus que riche. Dernièrement, il a édité chez Ilinx Éditions un manifeste “Auteur de jeu de société, un art à part entière”
la question était légitime, la recherche personnelle l’était tout autant Maintenant l’article est plus complet, merci !
@Monsieur Phal:
Moi, je me souviens des Cassandre de la prédiction du déclin du jeu de société, du jeu de rôles, ou encore du livre, il y a 18 ans. Comme quoi, le dématérialisé a aussi bon dos…
Je me demande si les GSS du secteur du jeu/jouet ne se sont pas fait manger par à la fois plus grandes ou plus spécialisées qu’elles.
Plus modernes et plus proches des clients, indéniablement (je bosse dans les CRM, j’aurais préféré avoir Toy’s R Us comme clients que mes clients actuels).
En fait, l’information à retenir c’est qu’eurazeo veut vendre asmodée. Donc la “grosse locomotive” qui tire le secteur vers le haut, qui à racheter moulte éditeur, studio, distributeur, devenu leader mondial dans le jeu de société est à vendre (dans les 2 milliards selon plusieurs site spécialisé dans la finance). Ce qui n’est pas à la porter à de tous, surtout dans le monde du jeu. Personnellement je n’ai jamais été ravi de tous ces achats réaliser ses dernières années principalement pour ca. Eurazeo est un fond d’investissement est va forcément vendre asmodée cette année ou très bientôt. Vu le tarifs ça va être plutôt un gros, voir très gros. Et vu le prix, ben il va en vouloir pour son argent. Et je ne suis pas sur que cela colle avec le secteur:du temps pour faire les jeux, des beaux et des bons, pas du marketing qui commençais déjà à pointé son nez (dobble décliner à l’infini, jeu qui se rapproche plus de l’échantillon que d’une vrai boite,pakaging ayant pour seul but une augmentation de tarifs …). Bref notre locomotive va aller on ne sais pas où et en plus on à plus que deux ans à lire Mr Phal, comme dirais Georges, monde de merde!
Vous imaginez, cette Une, sur Tric-Trac ?
“ASMODEE RACHÈTE ASMODEE”
Je déconne mais bon…
Je voudrais apporter un point de vue différent :
A) D’un point de vue purement économique et en faisant abstraction de la détresse ressentie pas les employés (pour avoir moi même connu un PSE), je trouve très sain qu’un groupe comme Toy’s Rus prenne le bouillon. La maxime " Too big to fail " qui prevalait ces dernières années et qui poussait les groupes à acheter et se developper pour grossir (parfois à un prix élevé) n’est plus valide.
B) Les fonds qui investissent dans ces groupes ne sont pas tous des organisations assoiffées de sang. Il en existe de multiples : des fonds patromoniaux avec une vision long terme, les fonds sectoriels qui connaissent en profondeur leurs secteurs d’investissements, les fonds minoritaires, les majoritaires etc… puis les fonds speculatifs avec une horizon d’investissement de 7 à 10 ans cherchant une forte rentabilité.
C) Les LBO sont la norme maintenant pour le rachat des entreprises. Ne pas en faire est une faute de gestion de la part des dirigeants. L’argent actuellement ne coute rien et il vaut mieux conserver sa tresorerie pour les moments difficiles. En effet, pour l’avoir entendu lors d’une réunion de pool bancaire " les banques financent les investissements mais pas les pertes". En d’autres termes, si vous consommez votre trésorerie dans les investissements, lors des moments difficiles les banques ne vous preterons rien. Il vaut mieux les avoir avec vous quand cela va bien pour les garder auprès de vous quand cela va mal.
D) Le secteur du jeu est influencé par notre facon de consommer et s’adapte à nos désirs. Le monde du commerce et de la finance ne nous impose rien. Ils captent les signaux faibles et en tirent des strategies que le client accepte ou pas. Nous sommes responsable des nos choix.
Le secteur du jeu fera des jeux mauvais si nous acceptons de les acheter, il fera des déclinaisons de jeu à succès si nous acceptons de les acheter, il fera des jeux encore plus chers si nous acceptons de les acheter.
Pour revenir sur Toy’s Rus, il me semble que c’est plus un manque de vision strategique et de sensibilité au secteur du jeu qui sont la cause de cet echec.
Enfin pour paraphraser Mr Phal dans son article sur la vente de Tric-Trac :
Toy’s rus est mort vive le prochain Toy’s rus
Personnellement, j’aime bien les points de vue que vous apportez, mais je n’ai pas eu l’impression (ou en tout cas, ce dont je suis sûr, je n’en ai pas eu la volonté) de ne pas trouver ça sain, ni de mettre tous les fonds d’investissements dans le même panier, ni de parler à charge contre les LBO. Et enfin, je suis plutôt d’accord sur la pleine conscience et responsabilité de nos actes et de leurs conséquences sur le développement du secteur