[Vikings Gone Wild (Officiel)][Vikings Gone Wild: Ragnarök Extension]
Il m’est arrivé d’être viking… si, si, cette vidéo pour un jeu qui n’a rien à voir avec celui qui va nous occuper dans cette article le montre à qui sait voir :
Alors je peux vous dire que mener la vie de ces hommes du nord n'est pas toujours de tout repos, mais il y certaines compensations qui ne sont pas désagréables... alors quand dans Vikings gone wild l'une des ressources est de la bière et qu'il y a des cochonators à balancer à la figure déconfite de vos adversaires, même si, historiquement, c'est pas tout-à-fait ça, en terme ludique, on sent que ça va être drôle ! Hache à la main et Skål !
Vikings Gone Wild est le premier jeu édité par Lucky Duck Games et tout commence par une bonne histoire de famille puisque Julien Vergonjeanne, l'auteur, est le frère de Vincent, l'éditeur, lui même également à la tête de EveryDayIPlay, l'éditeur du jeu original sur nos tablettes & co. Dans la première partie de l'article que Julien a écrit sur TricTrac, juste ici, vous en apprendrez davantage sur le développement du jeu. Nous allons, avec ces "quelques" lignes, voir de quoi il en retourne en ce qui concerne ce deckbuilding de gestion.
Par Thor et pas radin !
Normalement, si vous êtes quelque peu habitué de la chose ludique sur ce site, ces deux mots devraient déjà avoir titillé votre cortex si vous aimez l'un ou l'autre des genres. Sinon, sachez qu'un deckbuilding est un jeu où chaque joueur commence avec un paquet de cartes restreint qui va nous permettre d'acheter d'autres cartes pour monter des combos censées être plus puissantes que celles de nos adversaires afin d'emporter la partie. Gestion indique un jeu dans lequel il y a des "ressources" à gérer, dans le sens "produire et dépenser" pour construire et en gagner encore plus avant de les échanger contre des points de victoire et l'emporter. Ce qui, ensemble, est exactement ce que vous allez faire dans Vikings gone Wild... en y ajoutant une bonne pincée de "tiens, pour le plaisir, prend ça dans tes dents"... mais gentiment !
Commençons donc une partie. Un très chouette plateau central vient agréablement indiquer chaque emplacement de chaque carte en jeu : Les unités, les bâtiments, les défenses, les faveurs divines, les présents d'Odin, les bonus de fin de parties... Ne reste que les cartes Mission qui, réunies en un paquet pré-construit, attendent que vous en réussissiez une parmi celles de départ pour en piocher de nouvelles.
Chaque joueur, de son côté, a également un fin plateau pour y placer son deck, sa défausse et ses missions, en cours et réussies. Viendront ensuite s'ajouter les bâtiments construits pour marquer son village, pour l'instant uniquement constituer d'un hôtel de ville de niveau 1. Dans son paquet de départ, quelques guerriers de force 1, de la bière et un peu d'or, les deux seuls ressources du jeu... largement suffisant pour conquérir le monde au cours des tours qui vont s'enchainer, chacun constitué de 6 phases dont certaines, rapides, peuvent être menées par tous les joueurs en même temps afin de garder le tempo d'une partie dynamique et rapide.
La première de ces phases verra vos bâtiments produire qui de la bière pour vos Brasseries, qui de l'or pour vos mines, et que vous pourrez ensuite dépenser comme les cartes de départ plus tard.
Vient ensuite la phase de pioche où chaque joueur pioche les 5 premières cartes de votre paquet plus une par Taverne de votre village. Comme pour chaque jeu de deckbuilding, c'est lorsque que votre paquet est vide que vous re-mélangerez la défausse afin de continuer de piocher.
La phase des joueurs, dans l'ordre du tour en commençant par le joueur au marteau de Thor, verra les différentes actions que chacun accomplira avec ses ressources et ses cartes en main : Acheter de nouvelles cartes qui rejoindront la défausse, attendant d'être piochées au prochain recyclage de votre deck ; construire de nouveaux bâtiments dans son village (en fonction du niveau de son Hôtel de ville qu'on peut améliorer en payant ce qu'il faut pour avoir encore plus de place) qui se verront apposer un jeton construction ; ou attaquer les bâtiments adverses.
Je n'reconnais plus personn' dès que je bastonn'
Pour se faire, vous ciblerez un ou des bâtiments d'un joueur n'ayant pas été attaqué ce tour avec des cartes Unités (en rouge) afin d'égaler en force (chiffre avec les haches) au minimum leur score de défense (chiffre avec un bouclier). Bien sûr, si votre adversaire a des cartes Défense (bleu) en main, il peut les jouer pour augmenter cette défense du bâtiment, ce qui pourrait faire échouer l'attaque contre ce bâtiment. Plus vous toucherez les bâtiments et plus votre attaque vous rapportera des points de victoire, tout en sachant que le bâtiment n'est pas détruit, l'attaque a juste été victorieuse, mais sinon, entre vikings, c'est juste pour rire. De son côté, des points de victoire seront attribués au défenseur pour chaque unité repoussé.
Pendant la quatrième phase, si vous avez des ressources produites (les jetons en bois et non les cartes) en trop et que des bâtiments de stockage sont présents dans votre village, vous pourrez les transférer et ainsi les garder pour de gros achat lors des tours suivant.
La dernière phase permettra de changer de premier joueur, de faire avancer le chemin d'Odin, ces cartes particulières aux effets spéciaux qui permettent de renouveler les parties par leur tirage aléatoire. Toutes cartes encore en main sera défaussées à moins que vous n'ayez quelques drakkars pour en conserver certaines.
Enfin les faveurs divines, ces cartes dorées et puissantes, seront gagnées par chaque joueur en franchissante des paliers de points de victoire. De quoi pousser les joueurs à attaquer ou obtenir de précieux PV pour les voir rejoindre leur deck.
En fonction du nombre de joueurs, la partie s'arrête lorsque l'un d'entre eux atteint un certain nombre de PV. Il restera alors à distribuer, par paquet de 6 PV, les bonus de fin de partie qui pourraient encore renverser la donne.
Se fendre, en bon viking, à grand coup de hache
Une bonne surprise que ce Vikings gone wild, voir même une très bonne ! Les parties sont dynamiques et d'une durée qui convient parfaitement au style du jeu et ce pour plusieurs raisons : D'une part, le fait que l'attaque fasse complètement partie d'une course aux points de victoire et aux cartes Faveur Divine donne à chacun de suivre les actions des autres. De plus, le fait de ne pouvoir attaquer deux fois la même personne évite le syndrome du "bouc émissaire". Enfin cette attaque n'est pas une pénalité forte pour l'attaqué... voir même, pour qui jouerai une stratégie Défenseur, devenir un avantage que de se faire attaquer.
D'autre part, il y a toujours quelques choses à faire, que ce soit grâce à Draco qui permet de récupérer un or ou une bière contre un guerrier ou grâce au marchand qui échange à un taux de 1 pour 2, les joueurs ne sont jamais coincés et progressent toujours... Tout en laissant la place à la réflexion pour optimiser cette progression et la rendre plus rapide et plus inéluctable que celles des adversaires.
Enfin, entre les cartes Missions, les cartes Objectif de fin de parties et les cartes du chemin d'Odin, même si la mise en place initiale des autres cartes est toujours identiques, il y a largement de quoi renouveler vos parties et votre façon de jouer avec un bon p'tit deck bien monté.
Alors, certes, il faut aimer mélanger des cartes, en piocher une main pour ensuite optimiser ce que le hasard vous aura donner, d'autant que dans la boite de base, il y a peu de moyen d'épurer son deck, c'est à dire enlever les cartes moins puissantes pour que les plus puissantes tournent encore plus vite. Pourtant, cela ne gène pas vraiment... et puis les extensions apporteront de quoi se faire un plateau "à la carte", c'est le cas de le dire :
Nous y reviendrons plus avant mais sachez qu'il y aura une petite boîte pour se la jouer solo ou coopératif contre les armées maléfiques des morts-vivants avant de laisser la place à de nouveaux bâtiments, unités, nouveau concept (les guildes ?) et un mode en 2 contre 2 dans Guild Wars, pour enfin, en avril, laissez la place à la magie. Bref, largement de quoi faire pour virer sauvage... même lorsqu'on est un viking, à la base... au moins de temps en temps !
►Une partie dans la TTTV pour voir si vous avez tout compris...
► Et si ce n'est pas le cas, une couche d'explications supplémentaire avec l'auteur !
- J’imagine, M. Guillaume, que c’était un temps ou vous étiez plus filo…u 
. Je n’ai pas la date exacte mais pas très tard après le jeu de bases. Et il y en aura sûrement sur le stand Lucky duck games à Cannes. Des que j’ai plus d’informations je vous tiens au courant off courses.