Et pour vous se sera ?
Pas de doute, nous partons pour l’Afrique et un jeu à l’allemande. Premier indice la couverture Dactarienne de Michael Menzel, un petit logo Kosmos quelque part mais surtout la signature de Rüdiger Dorn, le papa de “Goa”. Et n’oublions pas “Jambo” chez le même éditeur qui était aussi un jeu de commerce.
La différence dans “Waka Waka” est qu’ici il ne s’agit pas de devenir le plus riche mais le plus prestigieux. Et le prestige se gagne en satisfaisant le sorcier du village qui sait ce qui est bon comme panier de la ménagère. En plus, il connait des sorts terribles alors mieux vaut filer droit.
Sur le plateau de jeu, on trouve tout ce qu’il faut pour devenir un parfait commerçant africain : des cartes, une réserve de marchandises, des bateaux qui les apportent, un village.
De chaque côté du plateau, des places pour que les joueurs jouent leurs cartes et quelques rappels pour la mémoire.
Plus tu joues moins tu gagnes mais ça dépend
Le premier système astucieux se rencontre dès votre premier tour. A chaque fois, vous pourrez jouer de 0 à 3 cartes de votre main.
Ces cartes indiqueront quelles actions vous pourrez effectuer.
Et après on pioche ?
Non justement. Cela est lié au nombre de cartes que vous allez jouer. Si vous avez joué trois cartes, vous n’avez droit à rien tandis que si vous ne jouez pas du tout, vous pourrez récupérer de l’or et/ou de nouvelles cartes. Il va donc falloir gérer le timing. donc pour jouer faut pas jouer mais quand même.
Les actions du marché
Parmi les différentes actions que vous offrent les cartes jouées nous trouvons :
Le Marchand qui est la carte maitresse. Elle donne trois actions possibles : acheter des marchandises, vendre des marchandises et augmenter son statut.
On achète les marchandises aux bateaux. Mais tous n’ont pas la même contenance et en plus ces farceur de transporteur cachent la plupart des marchandises.
Ainsi pour un premier prix vous aurez deux marchandises surprises. Au plus cher vous en aurez quatre dont deux sont visibles.
Vendre est aisé, il suffit d’amener deux marchandises identiques au village qui vous donnera de l’or.
Pratique quand on achète les yeux fermés…
Enfin l’augmentation du statut n’est pas mal parce que c’est quand même ainsi qu’on remporte la partie.
Et cette fois, il faut livrer la commande complète que demande le sorcier. Celui-ci sera de plus en plus exigeant au fur et à mesure.
La table de commande vous indique l’ordre des commandes. Vous devrez les livrer dans cet ordre pour progresser jusqu’aux suivantes.
Comme ce sont les mêmes pour tout le monde, vous imaginez les bousculades.
Afin de varier les parties, vous trouverez dans le jeu plusieurs plateaux de commandes.
Il n’y a plus de petit personnel !
Si jamais vous n’aviez pas la chance d’avoir de carte Marchand, vous pouvez en simuler une en défaussant trois cartes de votre main. Une sorte de joker en quelque sorte.
Il existe de nombreuses autres cartes plus ou moins rares qui vous donneront chacune une capacité spéciale.
Enfin, pour finir de mettre un peu de tension dans tout ceci sachez que le nombre de cartes en main est limité et vos emplacements de marchandises fixés à six.
À ce moment de la lecture, vous devriez déjà savoir si Rüdiger a bossé pour vous ou pas.
Vous savez tout ou presque !
“Waka Waka”
Un jeu de Rüdiger Dorn
illustré par Michael Menzel
Publié chez Iello & Kosmos
Pour 2 à 4 marchands dès 10 ans
Public familial +
Durée moyenne de partie : 40 min
Disponible là dans les 32€