Waterloo, tout le monde descend

[Waterloo]

Les règles du prochain Wallace sont en ligne

Waterloo, tout le monde descend

Les jeux de la gamme Treeforg Line de Martin Wallace sont, à chaque fois, très attendus par les amateurs de bons gros jeux de gestion où il faut pas mal réfléchir. Avec un peu de retard sur les dates, Martin Wallace poursuit son bonhomme de chemin en sortant son premier jeu exclusivement pour deux joueurs, un wargame sur la bataille de “Waterloo”. Le premier essai de l’auteur anglais dans le domaine, qui commence, comme l’aurait dit Alphonse Allais par une défaite. Comme quoi les Anglais sont des gens étonnants. Isn’t it ?

Le jeu sortira en avril et sera principalement disponible via le site de Warfrog. Wallace distribue ses jeux que par ce canal et ils sont rarement disponibles en boutique. Pour se faire une bonne idée du fonctionnement de ce wargame qui prendra environ trois heures, il vient de mettre les règles en ligne sur son site. En tout, 20 pages denses et pas forcément limpides mais il faut cela pour se prendre pour Wellington ou Napoléon. Et qui risquent de dérouter aussi bien les amateurs de jeux de guerre que ceux de jeux de plateau moins belliqueux tant le jeu est la croisée de ces deux univers.

L’idée de Wallace a été de mettre en avant l’incertitude perpétuelle dans laquelle sont les généraux durant la bataille. Pour simuler cela, il a mis en place un système d’actions innovant. Chaque joueur dispose d’un certain nombre d’actions (de deux à cinq) pour son tour de jeu mais il ne sait pas combien. Seul son adversaire le sait. Le Français peut donc commencer à jouer son tour mais celui-ci peut s’arrêter avant qu’il ait pu réaliser tout ce qu’il souhaitait faire. Et les tours s’enchaînent ainsi dans une sorte de brouillard perpétuel. Aurez-vous le temps de remettre votre infanterie en défense avant que la cavalerie adverse ne la transperce. Auquel cas, il serait peut-être plus pertinent de la déployer plus timidement, en donnant à l’ennemi l’opportunité de prendre une meilleure position… En plus, il faut faire des choix dans le type d’actions à faire faire à ses unités car elles sont limitées en nombre durant la partie. Autre innovation importante, la façon dont sont attribués les dégâts aux unités. Sous forme de cubes de dommages, le joueur les assigne comme il le souhaite entre les unités dans une même zone.

Comme dans tout bon wargame napoléonien, et de façon plus classique, il est possible de changer ses unités de formation, il y a des règles pour gérer les combats entre les différentes sortes d’unités, il y a des jets de moral à effectuer…

Comme dans les autres jeux de la gamme Treefrog, pas de pions mais des pièces en bois. Ici, les unités sont de trois sortes, infanterie, cavalerie et artillerie, représentées par de petites figurines en bois.

Le prochain jeu à deux, à paraitre en avril 2010, sera consacré à la bataille de Gettysburg avec un système de jeu différent. En attendant, sortira bientôt “Automobile”, pour 3 à 5 joueurs, “God’s Playground” pour trois joueurs et “Last Train to Wensleydale” pour trois ou quatre joueurs.

En attendant sa sortie, le jeu est précommandable en ligne pour 40€.


> La règle en anglais sur le site de Warfrog


“Waterloo”
un jeu de Martin Wallace
pour deux joueurs
édité par Warfrog
disponible en avril
prix constaté : 40€

La règle existe t elle en français ?

Sympathique les pièces en bois; cela change des pions en carton.

Une pensée pour Andy Ogden, le principal testeur, qui a simplement demandé en retour un sandwich au fromage.

Une remarque s'impose a moi après les quelques explications du jeu de cette news et la photo du plateau sur la fiche tric trac..Comment un auteur proposant des mécaniques réfléchis, innovantes, pouvait au final sortir un jeu au graphisme si vilain !

C'est vrai, les idées de ce jeu semblent super intéressantes (incertitude du nombre d'action dispo pour le joueur par exemple)et quand je regarde le plateau, je me dit que cela va être bien difficile d'initier quelqu'un d'autre qu'un GEEK !

A quand une reprise de Brass ou Waterlo par Days of Wonder :o)

je me dit que cela va être bien difficile d'initier quelqu'un d'autre qu'un GEEK !

En même temps, ce n'est pas vraiment un jeu servant d'initiation aux jeux de sociétés...

C'est tout à fait pertinent! :

Disons que Wallace aborde les mécaniques de ses jeux comme il le fait pour les graphismes : avec une forme d'anticonformisme qui le pousse à ne pas faire la même chose que les autres.

Or, il se trouve que les jeux sont majoritairement graphiquement plaisants...

En même temps Vinci avait un graphisme moche et c'est surement un de mes jeu prefere.... si on continu on a aussi pandemie dans le genre raté... mais au combien plaisant... bref le graphisme ne fait pas tout, mais il donne envie aux autres de jouer avec vous ;)

Des graphismes affligeants, des rêgles qui seront surement remaniées tant elles prètent a confusions.

Une défaite s'annonce...

Ben ? Je comprends pas ? Des beaux graphismes, c'est pas bling bling un peu ? Et si les règles sont complexes, elles sont pas familiales... donc pas chiantes ?

20.100, je crois que tu as confondu Alphonse avec Maurice (Allais) :)

Mince flute, zut

Edité.

Enfin comme quoi, y a pas beaucoup de personnes cultivés qui passent par ici ;)

je préfère un jeu à la présentation/graphisme moyen ,mais interessant à jouer et innovant, plutot qu'un jeu qui en jette, mais qui se révèle décevant (déception = wings of war, motograndprix, etc...)

@Alcibiade

Of course ! C'est une remarque de M Wallace à la fin des "Designer notes".

Je cite " Je profite de cette opportunité pour remercier un de mes playtesteurs, Andy Ogden. Il a passé plus d'heures que tout le monde à tester le jeu et tout ce qu'il a demandé en échange fut un sandwich au fromage."

Cela ne s'invente pas.

merci pour la censure.

Je cite :

" L'idée de Wallace a été de mettre en avant l'incertitude perpétuelle dans laquelle sont les généraux durant la bataille. Pour simuler cela, il a mis en place un système d'actions innovant. Chaque joueur dispose d'un certain nombre d'actions (de deux à cinq) pour son tour de jeu mais il ne sait pas combien. Seul son adversaire le sait. Le Français peut donc commencer à jouer son tour mais celui-ci peut s'arrêter avant qu'il ait pu réaliser tout ce qu'il souhaitait faire. Et les tours s'enchaînent ainsi dans une sorte de brouillard perpétuel.

"

Ca c'est la grosse grosse grosse classe...

Franchement, rien que pour ça, ça donne plus qu'envie. Non ?

Pas pour l'instant je pense....mais elles seront sans doute traduites bientôt, comme l'ont été rapidement celles de Tinners trail ou celles d'After the flood.

Et bien j'attends (en bavant...je sais, c'est pas propre) l'exemplaire de Waterloo que j'ai commandé auprès de mister Wallace...c'est bientôt le mois d'avril ?

Une pensée pour Andy Ogden, le principal testeur, qui a simplement demandé en retour un sandwich au fromage.

:-)) ! C'est vrai ?

Ah mince ! j'avais pas vu cela...c'est marrant. Aaah ! ces anglais ! :-)

Français le fromage j'espère...après ce qu'ils nous ont fait à Waterloo, ils nous doivent bien ça... :-))