Richard dit:Je ne sais pas si c'est le cas de Denise mais très peu de ludothécaire sont joueurs. C'est avant tout des employés municipaux. Je suis effaré du petit nombre de ludothèque qui organisent qq chose pour la journée nationale du jeu. A Toulouse on a beaucoup de chance : tout près, à Blagnac, nous avons des ludothécaires en or !
[mode private on] Cela dit, on voit bien que les personnes en question se mettent immédiatement à moins jouer dès qu'elles deviennent ludothécaire à Blagnac ! Et que je ne peux pas venir à telle manifestation, et que je ne viendrai au Wel Plai que le samedi... [mode private off]
Richard dit:Je ne sais pas si c'est le cas de Denise mais très peu de ludothécaire sont joueurs. C'est avant tout des employés municipaux. Je suis effaré du petit nombre de ludothèque qui organisent qq chose pour la journée nationale du jeu. A Toulouse on a beaucoup de chance : tout près, à Blagnac, nous avons des ludothécaires en or !
[mode private on] Cela dit, on voit bien que les personnes en question se mettent immédiatement à moins jouer dès qu'elles deviennent ludothécaire à Blagnac ! Et que je ne peux pas venir à telle manifestation, et que je ne viendrai au Wel Plai que le samedi... [mode private off]
Dès qu’un sujet est un peu complexe et n’est pas la “spécialité” du journaliste, on peut lire n’importe quoi.
Il y a peu de sujet sur lesquels je suis un “spécialiste”, mais ceux sur les quels je le suis ou l’ai été, j’avoue que je suis parfois surpris.
J’ai vécu 6 ans au brésil, dans les années 70. Le nombre de conneries que j’ai entendu ou lu sur ce pays en rentrant en france est halucinant. Pour l’anecdote, nous avons un jours reçu un appel (alors que nous vivions là bas) de mon grand pere en france parceque, au 20H télévisé, on avait dit que Rio était à feu et à sang. Nous, là bas, on n’avait rien vu rien entendu, rien vu, la vie était on ne peut plus normale.
Beaucoup d’entre nous se souviennent des discours délirant sur les jeux de rôles. (sensationnalisme oblige).
Sur les dangers de la faune marine et la plongée en général, c’est souvent à se taper le cul par terre. (idem)
Sur la réalité de la vie des PME (j’en ai dirigé une pendant 10 ans) et la vie de “petits patrons”, c’est pas mal non plus (mais ça, c’est aussi du aux à priori politiques).
Nous avons, je pense, tous pas mal d’exemple dans nos domaines.
Cela devrait nous rendre vachement méfiant quand nous lisont un article ou un livre sur un sujet que nous ne connaissont pas.
jmguiche dit:Dès qu'un sujet est un peu complexe et n'est pas la "spécialité" du journaliste, on peut lire n'importe quoi. Il y a peu de sujet sur lesquels je suis un "spécialiste", mais ceux sur les quels je le suis ou l'ai été, j'avoue que je suis parfois surpris. J'ai vécu 6 ans au brésil, dans les années 70. Le nombre de conneries que j'ai entendu ou lu sur ce pays en rentrant en france est halucinant. Pour l'anecdote, nous avons un jours reçu un appel (alors que nous vivions là bas) de mon grand pere en france parceque, au 20H télévisé, on avait dit que Rio était à feu et à sang. Nous, là bas, on n'avait rien vu rien entendu, rien vu, la vie était on ne peut plus normale. Beaucoup d'entre nous se souviennent des discours délirant sur les jeux de rôles. (sensationnalisme oblige). Sur les dangers de la faune marine et la plongée en général, c'est souvent à se taper le cul par terre. (idem) Sur la réalité de la vie des PME (j'en ai dirigé une pendant 10 ans) et la vie de "petits patrons", c'est pas mal non plus (mais ça, c'est aussi du aux à priori politiques). Nous avons, je pense, tous pas mal d'exemple dans nos domaines. Cela devrait nous rendre vachement méfiant quand nous lisont un article ou un livre sur un sujet que nous ne connaissont pas.
Pour rebondir sur ton intervention, je suis d'accord avec toi : pas plus tard que là maintenant tout de suite, je viens de lire un article expliquant qu'un ingénieur italien a déchiffré les yupanas, le système de calcul maya (ils raisonnaient en base 40 d'après lui). Je vous livre la fin de l'article qui vous indiquera mon scepticisme :
La méthode fonctionne quel que soit le calcul demandé. De Pasquale [l'ingénieur] en a fourni plusieurs démonstrations. Il a ainsi damé le pion de la fine fleur des chercheurs et des anthropologues de l'Occident. L'incrédulité a été telle que, pendant plus de deux ans, la découverte a été mise à l'index. Impossible, disaient les autres chercheurs. Ils se trompaient. Mais comment en est-il arrivé là? "A Noël, j'avais reçu en cadeau un livre d'énigmes mathématiques, que j'ai feuilleté entre deux conversations chez ma soeur, à Rome. J'y ai trouvé une yupana dessiné par un Espagnol au XVIème siècle. J'ai réfléchi un peu, puis j'ai pris un papier et et un crayon, et j'ai fait quelques calculs. combien de temps cela m'a pris ? Une demi-heure, peut-être quarante minutes. J'en suis venu à bout avant le nouvel an. Je suis désolé si j'ai importuné des gens. Mais les calculs tombent juste, qu'y puis-je ?"
Je précise que l'article vient d'un journal local italien.
Blue dit:Merci James DartyLee En ce qui concerne l'article, j'ai du mal à reconnaitre Citadelle là dedans... Ca me ferait presque peur de jouer à ce jeu là... Ca fini sur une note très positive, donc, c'est bien
c'est chiant ces journalistes qui écrivent sur ce qu'ils n'ont meme pas essayer
Voyons le coté positif de cette déformation : nous avons là un point de vue sur Citadelles vu de l’exterieur. D’accord pour dire que ce point de vue est faible pour un travail journalistique, mais on peut le prendre comme le point de vue de monsieur-tout-le-monde. Du coup on peut se demander à quel point Citadelles donne une image de jeu de roles complexe au sein de spectateurs qui ne le conntraient pas ? C’est interessant de voir l’image qu’on peut donner non ?
Je rejoins Xavo sur son opinions vis à vis des regards extérieurs.
Il est regrettable qu’un journaliste ne fasse pas un travail plus précis, parce que sa profession le demande… Mais il est indéniable que ce que l’on explique ou l’on montre, que ce soit dans le jeu ou tout autre sujet que l’on maîtrise, prête toujours à interprétation. C’est rageant, mais si l’on en tient pas compte par avance, le résultat est presque invariablement que l’on est mal compris et que l’on passe à côté de son sujet
Avec le jeu qui véhicule un nombre incalculable d’a priori, il faut être infiniment plus précautionnaux et peser chaque mot; c’est à ce prix qu’on finira par dépasser le stade de l’incompréhension à celui de l’adhésion du public !