De mon coté je rattrape un peu le retard avec des albums que je n’avais pas vu passer :
* Lutte des corps et chute des classes de Thomas Gosselin
* Les ombres de Zabus et Hyppolite
* Ardalen de Prado
* Le livre de Leviathan de Blegvad
Je ne connais pas le livre dont est tiré ce roman/fiction dessiné, plutôt moyennement apprécié semble-t-il.
Ma lecture de la BD sur passionnante, de bout en bout. Très bien dessinée, magnifiquement mise en scène, on suit les péripéties de ce roi maudit, qui a enchaîné erreur sur erreur durant toute sa courte vie. Les routes de l’enfer sont pavées de bonnes intentions, comme on dit…
De l’humour (pas mal), de la noirceur (beaucoup) et un livre au final qu’on a envie de relire aussitôt fermé. Vraiment superbe.
Lecture d’hier:
Mauvais genre
j’ai envie de le dire de suite, si on ne me l’avait pas offerte je ne serais pas allé sur cette BD. Et j’aurais raté quelque chose ^^.
Première guerre mondiale, un homme est envoyé au front après son mariage, il se mutile pour rentrer et retrouver son épouse, afin de ne pas dépendre entièrement d’elle il se travestit pour pouvoir sortir et gagner de l’argent.
Nous suivons les péripéties de ce couple qui s’aime et se déchire dans cette période de l’histoire qui ne m’attire pas trop…
Cependant le graphisme est sublime, un noir et blanc très bon avec une pointe de couleur nous permettant de situer très vite le travesti qui est le personnage principal de l’histoire.
Une curiosité à lire
bon bah j’ai craqué, Lupus 1 & 2
Bientôt la lecture
Nous sommes en 1920, c’est la fin de la guerre, le professeur Gontran Saint clair part en Allemagne pour voir un collègue. Il ne le rencontrera jamais, il est assassiné dans le train. Mais c’est le troisième scientifique mort en très peu de temps, et tous travaillaient sur l’espace.
Tout cela intriguera le gentleman détective qu’est Ferdinand Staub. Une enquête s’impose.
C’est toujours un plaisir de retrouver Bezian.
L’ambiance est un mélange d’enquête à la Arsène Lupin et d’Adèle Blanc-Sec. Même si ce scénario manque d’originalité (c’est le gros défaut de l’album), il reste pour le moins prenant et rythmé.
Rythmé tout comme le splendide trait de Bezian, car de ce coté c’est une merveille. Les passages de poursuites sont d’une très grande classe, et la mise en couleurs accentue les effets. Moi qui ne voyait Bezian qu’en noir et blanc, je change mon fusil d’épaule avec cet album.
L’autre énorme point fort c’est la retranscription de ce début XX ième mais chose surprenante pas par les décors, là où Tardi fait de Paris un personnage à par entière donnant du relief à l’ambiance, ici ce sont les personnages, leurs mentalités, leurs vêtements, leurs discours qui donnent ce relief.
Sinon un coup de cœur pour le personnage de Pascin, vu d’une autre manière.
Bref un dessin magnifique pour une histoire sympa.
troisième volume des légendes de la garde.
Que dire sinon que l’heroic fantasy n’est pas mort. Je pensais avoir fait le tour de ce type d’univers fantastique et médiéval, David Petersen vient de me prouver le contraire.
Après un tome 1 sympathique, un second brillant, la série atteint le merveilleux avec ce troisième opus. Une superbe quête initiatique, qui décrit l’amour, la passion, la haine, l’amitié d’une manière incroyable.
Vive les souris !
djoul dit:
Sinon grosse claque dernièrement : la brigade chimérique, ou pourquoi l'europe n'a pas de super héros.
Merci

Je suis en train de prendre la mienne de claque, effectivement...
Nouvelle pas glop : décès dans la nuit du talentueux dessinateur Philippe Delaby, connu principalement pour la très bonne série Murena et la bonne reprise de la complainte des landes perdues…
crepp dit:
troisième volume des légendes de la garde.
J'ai découvert les Légendes de la garde avec ce troisième volume. J'ai trouvé ça très beau et assez envoûtant. Je me suis donc offert les deux premiers volumes. J'achève le tome Automne 1152. Je suis moins enthousiasmé. C'est bien dessiné, mais l'histoire est moins étoffée et il n'y a presque pas de dialogues.
En fait, j'aime bien, en bande dessinée, quand il y a du texte. Le style narratif de Jacobs est un modèle pour moi. Du coup, je suis un peu déçu. C'est comme les Hellboy de Mignola. Les premiers volumes étaient denses, après, il n'avait plus rien à raconter et ça tenait juste par les dessins.
Jer dit:crepp dit:
troisième volume des légendes de la garde.
J'ai découvert les Légendes de la garde avec ce troisième volume. J'ai trouvé ça très beau et assez envoûtant. Je me suis donc offert les deux premiers volumes. J'achève le tome Automne 1152. Je suis moins enthousiasmé. C'est bien dessiné, mais l'histoire est moins étoffée et il n'y a presque pas de dialogues.
Il faut avouer qu'il y a une montée en puissance des albums des Légendes de la garde.
Le premier est sympathique et frais. Il pose l'ambiance, et la construction du monde.
Le second devient plus fort grâce aux personnages, donc plus intéressant.
Le troisième est une merveille tout simplement.
J'espère que Petersen va réussir à garder ce niveau.
Petite question à vous tous qui êtes plutôt bien calé dans la lecture. Je viens d’acheter Crossed que j’ai dévoré dans la foulée. Par contre j’ai acheté ce qui était appelé comme un intégrale. En me baladant sur la boutique en ligne où je me fournis je vois plein d’autres tomes de Crossed. Et là j’avoue que je ne comprend plus. C’est un faux intégrale? Il existe plein d’autres histoire? Si quelqu’un peut me renseigner svp…
Mis à part ça, auriez vous un conseil de lecture pour une histoire de préférence SF ou post apocalyptique et assez sombre / noir?
Il existe plusieurs séries dans Crossed et qui s’appellent… Crossed. Mais elles sont centrées sur d’autres perso. L’intégrale regroupe juste les 2 premiers tomes. Les autres sont des one shot, me semble-t-il.
J’aimais bien au début… Et puis j’ai tout revendu par ce que c’est quand même bien tordu et malsain.
Jer dit:Le style narratif de Jacobs est un modèle pour moi
Mince, j'en ai recraché mon cookies. T'es sérieux ????????
Rody Sansei dit:Jer dit:Le style narratif de Jacobs est un modèle pour moi
Mince, j'en ai recraché mon cookies. T'es sérieux ????????
Oui.
La façon dont l'illustration vient en support du texte, c'est certes daté, mais je trouve ça évocateur.
J'ai lu le Rayon U à mon fils il y a quelques jours. En une case, il se passe plus de choses que sur une planche dans d'autres bandes dessinée. Jacobs raconte une longue action et en illustre un moment. Parfois c'est, "je dessine une longue action et j'en dialogue un moment".
Le Rayon U, c'est un feuilleton mis en images.
Mince, moi qui site toujours Jacobs comme celui qu’il ne faut surtout pas prendre comme modèle dans la BD. Flûte.
Il y a aussi des gens qui trouvent que Hugo ou Tolstoï c’est chiant.
En bande dessinée, comme en littérature, il y en a pour tous les goûts.
Cette manière de raconter une histoire en insistant sur les dialogues plutôt que les images se retrouve dans les comics. J’ai lu plein d’intégrales Panini des Quatre Fantastiques ou des X-Men récemment. Les super-héros sont toujours à causer en pleine bagarre. Ils arrivent à déclamer des tirades de 5 lignes en collant une baffe, c’est étonnant cette distorsion spatio-temporelle.
J’apprécie d’avoir un texte qui accompagne l’image, que ça soit un bloc narratif, comme chez Jacobs, ou une bulle, comme chez Claremont/Byrne.
Les bandes dessinées sans dialogues ou presque qui reposent juste sur des dessins, c’est une contamination du cinéma dans la bande dessinée. On montre plutôt qu’on raconte.
Jer dit:
Les bandes dessinées sans dialogues ou presque qui reposent juste sur des dessins, c'est une contamination du cinéma dans la bande dessinée. On montre plutôt qu'on raconte.
Je suis pas d'accord avec ça, le cinéma (américain principalement) à quasi toujours tendance à expliquer ce qui se passe sans laisser au spectateur le soin de faire preuve d'intelligence.
Ils te montrent l'action du héros et ils t'expliquent ce qu'il fait en même temps, c'est quasi systématique.
Mauvais Karma dit:Jer dit:
Les bandes dessinées sans dialogues ou presque qui reposent juste sur des dessins, c'est une contamination du cinéma dans la bande dessinée. On montre plutôt qu'on raconte.
Je suis pas d'accord avec ça, le cinéma (américain principalement) à quasi toujours tendance à expliquer ce qui se passe sans laisser au spectateur le soin de faire preuve d'intelligence.
Ils te montrent l'action du héros et ils t'expliquent ce qu'il fait en même temps, c'est quasi systématique.
Je faisais juste référence à la façon dont la bande dessinée veut rendre l'action en la détaillant sur plusieurs cases. Comme en animation.
Une bagarre chez Jacobs, c'est une case où l'on voit les deux types se battre et un pavé de texte qui te dit, en substance, "le corps à corps est violent, les coups volent et Blake finit par assommer Olrik".
Une bagarre ailleurs, ça peut être 10 cases pour montrer les différentes phases de la bagarre.
Jer dit:Mauvais Karma dit:Jer dit:
Les bandes dessinées sans dialogues ou presque qui reposent juste sur des dessins, c'est une contamination du cinéma dans la bande dessinée. On montre plutôt qu'on raconte.
Je suis pas d'accord avec ça, le cinéma (américain principalement) à quasi toujours tendance à expliquer ce qui se passe sans laisser au spectateur le soin de faire preuve d'intelligence.
Ils te montrent l'action du héros et ils t'expliquent ce qu'il fait en même temps, c'est quasi systématique.
Je faisais juste référence à la façon dont la bande dessinée veut rendre l'action en la détaillant sur plusieurs cases. Comme en animation.
Une bagarre chez Jacobs, c'est une case où l'on voit les deux types se battre et un pavé de texte qui te dit, en substance, "le corps à corps est violent, les coups volent et Blake finit par assommer Olrik".
Une bagarre ailleurs, ça peut être 10 cases pour montrer les différentes phases de la bagarre.
Je vois bien ce que tu veux dire Jer, mais les deux façons sont un moyen de raconter une histoire, le passage par le texte n'est pas obligatoire, c'est d'ailleurs la spécificité du récit graphique. N'ayant jamais lu de Jacobs (pas attiré plus jeune, et pas forcément envie d'y venir maintenant) je ne vais pas critiquer son oeuvre, mais son découpage m'a l'air quand même assez classique ? Maintenant c'est juste une impression de ma part et cela n'enlève en rien tout ce qu'il a pu amener au monde de la BD.
Mauvais Karma dit:Jer dit:
Les bandes dessinées sans dialogues ou presque qui reposent juste sur des dessins, c'est une contamination du cinéma dans la bande dessinée. On montre plutôt qu'on raconte.
Je suis pas d'accord avec ça, le cinéma (américain principalement) à quasi toujours tendance à expliquer ce qui se passe sans laisser au spectateur le soin de faire preuve d'intelligence.
Ils te montrent l'action du héros et ils t'expliquent ce qu'il fait en même temps, c'est quasi systématique.
Oula grosse généralisation, de quel cinéma américain parle t-on ? de quelle période parle t-on ?