En général, on met les deux dans le même panier (mais bon, on met également à tort démocratie et république dans le même panier). J’aimerai qu’on m’explique, svp, la différence ou la complémentarité entre :
Le capitalisme : Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux.
L’économie de marché : Conception des relations commerciales fondée essentiellement sur l’équilibre des achats et des ventes, sur l’état de l’offre et la demande. Anton. économie dirigée, planifiée.
J’ai commencé par les définitions de mon dictionnaire préféré (atilf), couplées à celles de wikipédia, mais ça n’a pas suffit…
Cette question est survenue après qu’on m’ait parlé d’hypercapitalisme. Un nouveau mot pour définir un capitalisme appliqué à tout ce qui existe et pourrait donc être vendu (air, liberté etc.) apparement…
Donc, mon objectif est de connaître les définitions de capitalisme et d’économie de marché, de voir comment elles sont liées, comment elles diffèrent, comme elles se rejoignent.
Pour moi ce sont deux choses complétement différentes, bien que souvent complémentaires:
L’économie de marché, c’est la loi de l’offre et de la demande et la fixation du prix d’une marchandise qui en résulte. Le principal concept connexe est la concurrence libre et non faussée. C’est plutot un mécanisme qu’une doctrine. En effet, dans des échanges commerciaux, cette “loi” a tendance à s’appliquer d’elle-meme. La doctrine, c’est plutot la concurrence parfaite et la levée des barrières qui peuvent s’y opposer
Le capitalisme, c’est le fait qu’il y ait deux sources de création de richesses: le capital et le travail et que ces deux sources doivent etre rémunérées respectivement par l’interet et le salaire. C’est une doctrine economique, clairement.
J’aurais ptet le temps de développer plus plus tard mon pt de vue
Je pense que tu auras plusieurs points de vue :
-C’est pas la même chose (ce que je ne crois pas)
-L’un étant une conséquence de l’autre
-L’un étant une évolution de l’autre
-L’un étant un changement sémantique pour ne plus prononcer le nom de l’autre.
…et une 4 ième opinion pour te dire que c’est un peu les trois derniers points de vu à la fois ! (et je serais un peu de cet avis là).
La question est de savoir aussi, dans le cas présent, qui donne ces définitions ou plutôt, quel est l’impact de la penser libérale, consciente ou nom, sur l’esprit des personnes qui définissent ces termes…car le force des la pensée libérale (économique), c’est de rendre “naturel” ses mécanismes (avec pour sous-entendu “on peut pas faire autrement”, “c’est comme ça parce que l’Homme est comme ça”, etc…), si bien que sur le plan de la pensée, on a tendance à ne plus remettre en question certaines idées, et ce, sans même nous en rendre compte.
Je crois pas avoir vraiment bien répondu à ta question… …mais c’est ce qui me vient au prime abord à l’esprit devant ton interogation. Je questionne la question quoi…
Dans les courants dits d’ “ultra gauche”, dès les années 1920 (Bordigua, Pannkoek, Castoriadis en France), il était question de capitalisme d’état pour qualifier l’URSS puis l’ensemble des états se revendiquant du socialisme.
Ainsi, dans ces pays, le capital, les moyens de productions était entre les mains de l’état et non celles du prolétariat.
Ainsi, il y aurait donc deux formes de capitalisme :
le capitalisme libéral (où le capital est entre les mains des patrons) et le capitalisme d’état (ou bureaucratique).
C’est comme ça que je distingue la distinction entre capitalisme et libéralisme.
J’èspére que je ne suis pas trop hors sujet ni trop “idéologique”.
erreur
Dans “Les mensonges de l’économie”, petit livre très sympa, John Kenneth Galbraith, qui n’était pas un bleu en économie, écrit grosso modo que c’est exactement la même chose (je ne l’ai pas sous la main, là, désolé pour la citation exacte) et que “économie de marché” sonnant moins moche que “capitalisme”, l’un a supplanté l’autre dans une espèce de novlangue aseptisée.
Je vous remercie pour vos premières réponses.
Existe-t-il des définitions initiales de ces deux notions, qui permettent de les mettre en rapport l’une avec l’autre, même si ces définitions ont aujourd’hui légèrement changé.