Chez Marcel (partie 1)

Loran dit:Tiens, je viens de m'apercevoir que c'etait la journée de la femme aujourd'hui :wink:


Tss... C'était hier :mrgreen:

Mais je considère que c'est encore bon pour le truc spécial. :P


Je te fais signe quand je saurais par quel bout m'attraper...
Mitsoukos dit:Mais je considère que c'est encore bon pour le truc spécial. :P

Ah ben tu es la plus rapide donc je te laisse l'embarras de l'anchois pour mes propositions :mrgreen:

Au fait tu as enlevé les dessous et corrigé le "sus" :pouicboulet:
Loran dit:
Au fait tu as enlevé les dessous et corrigé le "sus" :pouicboulet:


Ouaip.
Je viens d'apprendre qu'en plus ils sont radioactifs. :pouicboulet:



Allez Marcel, un grand bol de café, la journée va être longue.
Mitsoukos dit:
Ouaip.
Je viens d'apprendre qu'en plus ils sont radioactifs. :pouicboulet:


Oui c'est normal, c'est comme ca qu'on les mesure d'ailleurs :pouicboulet: ...mais toutes les argiles le sont plus ou moins(certaines plus que d'autres), parce que a cause du lessivage, celle-ci ont tendance a concentrer des élements lourds (thorium, uranium etc...)
cependant c'est tres tres faible par rapport a ce qu'on appelle normalement un element "radioactif".

Je peux te trouver l'ordre de grandeur, a quoi correspondrait 100-140 API en Becquerel

Arrete les masques de beauté a l'argile, ca va te faire du mal :mrgreen:

Ah la, tu m'as cassé mon plan romantique :pouicboulet:

Marcel un café a la noisette, la vie reelle reprend :mrgreen:
Loran dit:Tiens, je viens de m'apercevoir que c'etait la journée de la femme aujourd'hui :wink:
Mesdames, mesdemoiselles, si vous avez besoin d'un truc special faites-moi signe :D ,
Par exemple, un joli bouquet parfumé des fleurs des champs, un sourire authentique, un poeme d'amour, quelques compliments sur votre allure et vos talents, une inoubliable ballade romantique, un chevalier servant pour tous vos souhaits etc...
Je rajouterais que vous etes tellement formidable que c'est toute l'année la journée de la femme pour moi :pouiclove:
Loran, ver galant


Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:

Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:
KleO dit:
Loran dit:Tiens, je viens de m'apercevoir que c'etait la journée de la femme aujourd'hui :wink:
Mesdames, mesdemoiselles, si vous avez besoin d'un truc special faites-moi signe :D ,
Par exemple, un joli bouquet parfumé des fleurs des champs, un sourire authentique, un poeme d'amour, quelques compliments sur votre allure et vos talents, une inoubliable ballade romantique, un chevalier servant pour tous vos souhaits etc...
Je rajouterais que vous etes tellement formidable que c'est toute l'année la journée de la femme pour moi :pouiclove:
Loran, ver galant

Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:
Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:


Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....
Mitsoukos dit:
Loran dit:
Au fait tu as enlevé les dessous et corrigé le "sus" :pouicboulet:

Ouaip.
Je viens d'apprendre qu'en plus ils sont radioactifs. :pouicboulet:


Oui en fait, tu as raison, c'est quand meme inquietant, je viens de lire un élément nouveau la-dessus qui corrobore ce que je t'avais dit... :bonnetpouic: , ce sont vraiment des saloperies ces trucs...

On en rediscute....insurgeons-nous :pouicgun:
Loran dit:
KleO dit:
Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:
Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:

Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....


Avec au menu?

KleO, exigente...
Et sous le charme... :poufpouic:

je suppose que tout le monde s’en fout mais aujourd’hui on commence une belle série du mois des poètes…

une espèce en voie de disparition aussi…

:bonnetpouic:

On est tous un peu poètes dans notre genre…



Au fond du saloon

Du fond du bar un bourbon glace à la main
Il fige son regard sur mes épaules, sur mes reins
Il n’est pas bavard ses yeux parlent pour lui
Ma raison s’égare, je l’en remercie
REFRAIN : Oh si je pouvais entendre (ce qu’il pense)
Oh si je pouvais comprendre (son silence)
Oh mon corps lui fait place
Oh j’aime quand son regard m’enlace
Le pas assuré il était entré au Saloon
L’allure fière et glacée digne des plus grands cartoon
J’étais pétrifiée, j’osais à peine rougir
Cet homme je le sais va me pervertir
REFRAIN
Pendant les divagations de mon esprit corrompu
Il s’approche de mon balcon, je n’ai plus de vertu
Il me prend par les hanches, je m’entends haleter
Vers mon cou il se penche je le sens respirer
REFRAIN
La démarche sure et fière il se met au banjo
J’emporte ma bière et me pose au piano…
Il improvise au hasard une mélodie syncopée
J’harmoniserais bien au plumard des arrangements majorés
REFRAIN
Depuis son arrivée mon désir est au zénith
Je veux qu’il arrache mon corset avec… Une marguerite
Je lui offre mon bouquet que tout chez lui excite
Je veux être arrosée de son eau bénite
REFRAIN
Il finit par m’emmener vers sa chambre de bonne
Je lui fais visiter mon grand canyon
Nos deux corps allongés s’unissent dans le frisson
A peine rhabillée je suis sur le paillasson…


… Ou pas…

KleO, poète?

punaise marcelle on va nous bassiner avec nolwenn leroy pendant des mois

une espéce de céline dion des bretons…


“kenavo les bouseux”

KleO dit:
Loran dit:
KleO dit:
Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:
Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:

Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....

Avec au menu?
KleO, exigente...
Et sous le charme... :poufpouic:


c'est diiiiiiingue comme ça marche la démagogie. :mrgreen:

Allez Marcel, avec l’apéro, un 'tit article sympa de l’ami Hervé Kempf, histoire de maintenir la conversation.

Hervé Kempf : « Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie »
Par Linda Maziz (10 mars 2011)
Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de revenir en démocratie. Et mettre fin à l’oligarchie, régime actuel qui maintient les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Basta ! : Pourquoi affirmez-vous que nous ne sommes plus en démocratie, et pas encore en dictature, mais dans une « oligarchie » ?
Hervé Kempf : Dans les pays occidentaux, l’évolution du capitalisme ces 30 dernières années a provoqué une considérable augmentation des inégalités. Elle a conduit à détacher encore plus le groupe des très riches du reste de la société. Ce groupe a acquis un pouvoir énorme, qui lui permet de contrôler les grands choix collectifs. Derrière l’apparence d’une démocratie représentative, le destin de la collectivité est déterminé par un petit groupe de gens, la classe oligarchique.
Le régime oligarchique actuel se caractérise par une extension du pouvoir des acteurs économiques, bancaires et financiers. Et par un affaiblissement du pouvoir relatif de l’État. L’histoire récente l’illustre clairement, avec les exemples de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande : ce sont désormais les spéculateurs, les banques, les fonds de pension qui décident des politiques économiques de ces pays. Le dénouement de la crise financière montre également la disproportion entre le pouvoir des États et celui des agents privés. Le système financier est sauvé fin 2008 par l’engagement des crédits et de l’épargne publics. Éviter l’effondrement du système était nécessaire. Mais on est en droit d’attendre que la puissance publique reprenne le contrôle des agents financiers qui avaient conduit à la crise par leur comportement irresponsable. Cela n’a absolument pas été le cas. L’autonomie de décision du secteur bancaire a été largement préservée. Les tentatives de régulation ne corrigent qu’à la marge les dysfonctionnements et les comportements spéculatifs.
L’oligarchie désigne à la fois une réalité sociologique et un système politique. Comment fonctionne cette élite puissante et fortunée ?
Une des caractéristiques du régime oligarchique est l’imbrication étroite entre les cercles dirigeants politiques et économiques. Alors que l’un des principes fondamental de la démocratie est la séparation : d’un côté les élus, les hauts-fonctionnaires, les membres des cabinets ministériels et de l’autre les dirigeants des banques et des grandes entreprises. Ils ne doivent pas être adversaires, au contraire, c’est important qu’une société démocratique ait une activité économique prospère. Mais en démocratie, les affaires privées relèvent d’une autre logique que les affaires publiques. Or on observe aujourd’hui une fusion des deux systèmes de gestion. Ceux qui sont en charge des affaires publiques ont beaucoup moins le souci de l’intérêt public. Ou plutôt, ils ont le souci que la gestion des intérêts publics n’entre pas en contradiction avec la préservation des grands intérêts privés. On observe aussi un constant va-et-vient, du point de vue des acteurs, entre les milieux de la haute décision publique et ceux des grandes entreprises ou de la banque.
Le glissement de la démocratie vers l’oligarchie ne s’est pas fait brutalement, mais plutôt de manière insidieuse…
Cela s’est opéré avec le creusement progressif des inégalités – dont on a véritablement pris la mesure ces dernières années. Tout le discours de l’oligarchie consiste à préserver la fiction de la démocratie. Il est vital pour le maintien d’un système inégalitaire que le peuple continue à croire qu’il est en démocratie, que c’est lui qui décide. Aujourd’hui, une partie de la classe dirigeante est cependant en train d’abandonner l’idéal démocratique et aspire plus ou moins ouvertement à un régime totalitaire. Il n’y a qu’à voir le nombre de capitalistes en admiration devant le régime chinois, parce qu’il atteint des taux de croissance économique records grâce à un gouvernement autoritaire.
L’oligarchie témoigne d’une conscience de classe aiguisée, d’une communauté sociologique solidaire. Mais, face à l’oligarchie, pourquoi une telle passivité, une telle apathie collective ? Pourquoi ne se rebelle-t-on pas ?
L’évolution du capitalisme s’est accompagnée d’une transformation majeure de la culture collective. L’individualisme s’est exacerbé à un point sans doute jamais vu. Il forme aujourd’hui le fond de notre culture, de notre conscience collective, de notre façon d’être. C’est ce qui cause notre faiblesse et notre incapacité à nous rebeller. L’individualisme fragmente la société. Il nous paralyse et nous handicape face à des gens qui, même s’ils sont peu nombreux, « jouent collectif » et sont très cohérents.
Pour dépasser cela, il faut nous affranchir d’un conditionnement extrêmement fort des médias, et particulièrement de la télévision. Elle est devenue si quotidienne et banale, on ne se rend même plus compte à quel point elle modèle et diffuse la culture collective. Le système de valeurs qu’elle projette, avec la publicité, est individualiste, axé sur la consommation, et n’invite pas à intervenir dans la sphère publique.
Sommes-nous indifférents à ce qui est en train de se passer ?
Il y a, dans une large part des classes moyennes, un conservatisme fondé sur la crainte. Elles savent que les mécanismes de la démocratie sont très affaiblis, que la situation générale se délite, que les institutions de solidarité collective sont mises à mal. Mais elles estiment que le capitalisme finissant et l’oligarchie leur garantissent une certaine sécurité face à l’ébranlement du monde. Après tout, cet ordre existant, bien que très critiquable, nous assure un confort qui pourrait être perdu en cas de changement majeur. Mais la situation ne peut pas rester stable. La sécurité actuelle est une fausse sécurité. Si l’on n’agit pas, si le sentiment d’indignation exprimé par les lecteurs de Stéphane Hessel ne se transforme pas en engagement, les oligarques, face à la montée de la crise sociale et écologique, nous entraîneront dans un régime de plus en plus autoritaire. Un régime qui affaiblira le confort, mais aussi la liberté et la dignité de chacun.
L’enjeu politique le plus immédiat est-il de « dé-financiariser » l’économie et de reprendre le contrôle du système bancaire ?
Oui. L’un des leviers essentiels pour revenir en démocratie – et pour donner des capacités d’action au politique – est d’affaiblir cette puissance financière. Il faut reprendre le contrôle, par des règles que les spécialistes de la finance connaissent bien : séparation des activités spéculatives et des activités de dépôt, gestion collective du crédit, taux de réserve obligatoire pour les banques… On peut aussi envisager la socialisation d’une partie du secteur bancaire.
Autre enjeu crucial : réduire drastiquement les inégalités. Cela est indispensable pour que notre société ait les moyens de se transformer, de s’orienter vers une politique écologique de la ville, de l’énergie, des transports. Il faut développer des activités moins destructrices de l’environnement, et moins tournées vers la production matérielle, comme l’éducation, la santé, la culture. Des activités qui ont un impact écologique plus faible, mais qui sont beaucoup plus riches en termes de lien social et de création d’emplois. Et la démocratie est fondée sur un principe d’égalité. Or aujourd’hui, certains sont dans une telle position de richesse qu’ils peuvent influencer très largement la décision collective. Par des activités de lobbying, par le financement des campagnes des candidats, par le contrôle des médias, autant d’actions qui conditionnent les esprits.
Comment réagit l’oligarchie face à la crise écologique ?
La crise écologique crée une contrainte historique tout à fait nouvelle et impose une véritable transformation de nos sociétés occidentales, de nos modes de vies. Notre économie repose sur un accroissement continu de la consommation, et nous savons pertinemment que cette course à l’enrichissement matériel ne peut se poursuivre indéfiniment. En termes de prélèvement des matières premières ou de recyclage, nous avons atteint les limites de la biosphère. Et les pays émergents revendiquent légitimement d’être traités sur un pied d’égalité avec les pays occidentaux, en terme d’accès aux ressources et de consommation. Historiquement, nous allons vers une convergence des niveaux de vie. La situation écologique ne permet pas que cette convergence se fasse par un alignement sur le niveau de vie occidental. Celui-ci doit changer, ce qui se traduira par une baisse du niveau de vie matériel. C’est le défi majeur de nos sociétés. L’oligarchie ne peut pas le relever.
Pourquoi en est-elle incapable ?
Pour l’oligarchie, il est vital que croissance économique et promesse d’augmentation de la consommation matérielle soient considérées comme un objectif absolu. C’est la condition pour que les inégalités actuelles restent acceptables : la croissance du PIB est censée permettre l’élévation du niveau de vie de tous. La question écologique est donc toujours minorée et la critique de la croissance considérée comme absurde. Il est essentiel que la délibération collective porte sur ces questions, qui sont la clé d’un avenir pacifique. La démocratie est le seul moyen de parvenir à cette transition, qui doit être réfléchie et choisie collectivement, dans une logique de réduction des inégalités.
Propos recueillis par Linda Maziz
http://www.bastamag.net/article1450.html
Site d’Hervé Kempf : www.reporterre.net

El comandante dit:
KleO dit:
Loran dit:
Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....

Avec au menu?
KleO, exigente...
Et sous le charme... :poufpouic:

c'est diiiiiiingue comme ça marche la démagogie. :mrgreen:



A mort... :pouiclove:

KleO, naïve, pour une fois...
El comandante dit:Allez Marcel, avec l'apéro, un 'tit article sympa de l'ami Hervé Kempf, histoire de maintenir la conversation.
Hervé Kempf : « Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie »
Par Linda Maziz (10 mars 2011)

La situation écologique ne permet pas que cette convergence se fasse par un alignement sur le niveau de vie occidental. Celui-ci doit changer, ce qui se traduira par une baisse du niveau de vie matériel. C’est le défi majeur de nos sociétés. L’oligarchie ne peut pas le relever.

http://www.bastamag.net/article1450.html
Site d’Hervé Kempf : www.reporterre.net


voui...

sauf que dans les faits d'à l'heure actuelle je connais très peu de personnes qui sont dans cette démarche, vraiment très peu, c'est un peu le contraire qui se passe je trouve depuis quelques mois autour de moi comme si les "alertes médiatiques" de la crise attisaient les désirs matérialistes des gens autour de moi....

changez sa voiture, "au cas où"
rachetez un nouvel écran de télé plat, plus grand parce que vu le prix on va se priver

etc...

nan moi je pense que c'est tout foutu....


:?
Girafe dit:
sauf que dans les faits d'à l'heure actuelle je connais très peu de personnes qui sont dans cette démarche, vraiment très peu, c'est un peu le contraire qui se passe je trouve depuis quelques mois autour de moi comme si les "alertes médiatiques" de la crise attisaient les désirs matérialistes des gens autour de moi....
changez sa voiture, "au cas où"
rachetez un nouvel écran de télé plat, plus grand parce que vu le prix on va se priver
etc...
nan moi je pense que c'est tout foutu...

L'auteur est d'accord avec toi...
Hervé dit:
L’évolution du capitalisme s’est accompagnée d’une transformation majeure de la culture collective. L’individualisme s’est exacerbé à un point sans doute jamais vu. Il forme aujourd’hui le fond de notre culture, de notre conscience collective, de notre façon d’être. C’est ce qui cause notre faiblesse et notre incapacité à nous rebeller. L’individualisme fragmente la société. Il nous paralyse et nous handicape face à des gens qui, même s’ils sont peu nombreux, « jouent collectif » et sont très cohérents.


Mais avant lui, Alexis a mis ça sur le compte de la démocratie...
Alexis dit:Lorsque je songe aux petites passions des hommes de nos jours, à la mollesse de leurs moeurs, à l'étendue de leurs lumières, à la pureté de leur religion, à la douceur de leur morale, à leurs habitudes laborieuses et rangées, à la retenue qu'ils conservent presque tous dans le vice comme dans la vertu, je ne crains pas qu'ils rencontrent dans leurs chefs des tyrans, mais plutôt des tuteurs.
(...)
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-la s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même.
(...)


Un café énergétique, Marcel, please. :pouiccooool:

moi aussi un café

:)

El comandante dit:
KleO dit:
Loran dit:
KleO dit:
Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:
Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:

Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....

Avec au menu?
KleO, exigente...
Et sous le charme... :poufpouic:

c'est diiiiiiingue comme ça marche la démagogie. :mrgreen:


Jalouse ? :mrgreen:
Loran dit:
El comandante dit:
KleO dit:
Loran dit:
KleO dit:
Tout ça!! Je veux TOUT ça!!! :pouicbravo:
Pourquoi choisir? :poufpouic:
Tu seras récompensé... :pouiclove:

Mais bien volontiers tres chere, j'ai oublié aussi de mentionner un diner aux milles chandelles....

Avec au menu?
KleO, exigente...
Et sous le charme... :poufpouic:

c'est diiiiiiingue comme ça marche la démagogie. :mrgreen:

Jalouse ? :mrgreen:


Point. C'est d'un manque de panache, c'est tout. :mrgreen:

Vous battez pas, y en aura pour tout le monde… :pouicboulet: