Je suis allé au cinéma ce week-end, et j’ai vu deux très bons films.
Tout d’abord, District 9, mais ça on me l’avait dit, alors passons.
Mais ensuite je suis allé voir Mary and Max, comme ça, parce que j’aime bien l’animation, que j’ai un copain qui s’appelle Max, et que l’horaire de la séance collait avec mon agenda. Un peu au hasard quand même, donc.
Et ce fut une excellente surprise.
Le film est drôle, sensible, intelligent. La réalisation fait évidemment penser à un studio Aardman (Wallace et Gromit) où Tim Burton aurait mis sa patte (la prédominance du noir et blanc et la présence d’une voix off peuvent faire penser au court-métrage Vincent). La poésie qui se dégage m’a également rappelé la séquence d’introduction de Là-Haut, ce qui me fait donc qualifier ce film de “Pixar pour adultes”.
Non pas que le contenu du film soit particulièrement violent ou choquant, mais les enfants ne sont apparemment pas la cible visée, et si vous décidez de les y emmener quand même, préparez-vous à avoir à répondre à bon nombre de questions sur : la mort, la sexualité, la religion, l’alcoolisme…
J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été enchanté. J’ai passé un grand moment de cinéma, et je ne peux que le recommander chaudement. 
:pouiclove:
Pour ceux qui ne saurait pas de quoi il est question :
Mary and Max est un film d’animation “pâte à modeler” australien inspiré de faits réels. Il raconte l’histoire de l’amitié qui s’est développée au travers d’un échange de lettres entre Mary Daisy Dinkle, une fillette australienne solitaire de 8 ans, et Max Horowitz, un américain obèse de 44 ans atteint du syndrôme d’Asperger. Ce syndrôme est un “trouble du spectre autistique” qui affecte les capacités sociales et motrices de l’individu.
Voilà. Maintenant si vous le manquez, tant pis pour vous. 