[Cinema]
J’étais passé à côté de la sortie de “The Mist” la semaine prochaine. La nouvelle adaptation d’un roman de Stephen King par le génialissime Darabont (Les évadés, La ligne verte).
Très très impatient je suis.
Génial ! Merci d’avoir posté ce sujet car je serais passé à côté de cette sortie !
Enfin la nouvelle “Brume” qui a donné son nom au premier recueil de nouvelles de King que j’ai lu.
En plus c’est une des mes histoires favorites… j’ai hâte de voir ce que ça donne sur grand écran
J’aurais aussi loupé ça, mais heureusement, j’ai une fille cinéphile qui m’a branché dessus la semaine dernière… ça a l’air de déchirer, oui…
Oh oui ça tente !! avec la même semaine la sortie de there will be blood de PT Anderson (trop rare) avec Daniel Day Lewis (trop rare)…
ElGrillo dit:Oh oui ça tente !! avec la même semaine la sortie de there will be blood de PT Anderson (trop rare) avec Daniel Day Lewis (trop rare)...
Et There will be Blood est une pure tuerie mais pas hyper accessible quand même... Donc je le conseillerais qu'à un public "averti". En tout cas le film multiplie les scènes sublimes et cultes. C'est mon PTA préféré de loin (et pourtant dieu sait si j'étais fan de Magnolia !!)
trop cool !!!
merci m’sieur Rody !
Je ne veux absolument pas discuter des goûts et des couleurs, hein, on est bien d’accord; mais j’ai du mal à croire que des gens apparemment cinéphiles considèrent Darabont comme “génialissime”…
C’est tout au plus un honnête faiseur, non ?
De toutes façons, je n’ai jamais compris le succès des Evadés. Ce qui passe relativement bien à l’écrit devient grotesque en film… amha, bien sûr
En l’occurence, je suis déçu que ce soit un tâcheron (ok, je provoque, là) qui s’attelle à Brume, une des meilleures nouvelles de King… amha encore !
Le problème de King, c’est qu’il donne l’impression à la lecture qu’il est facilement adaptable, alors que ce qui fait son “génie” (et ce que détestent ses détracteurs), c’est son talent de conteur. Ce sont ses métaphores (trop lourdes pour ceux qui n’aiment pas) et sa justesse dans les dialogues qui font qu’on a l’impression quand on le lit (et qu’on y est sensible) d’écouter une histoire au coin du feu, enroulé dans une couverture.
Réduire un roman de King à son seul argument, sa seule histoire, c’est passer à côté.
Donc un film tiré d’un King est voué à l’échec. (à l’exception notable de Shining, que j’adore, mais ça, c’est du Kubrick, c’est plus du King. Et puis là, on peut parler de mise en scène).
On est haletant à la lecture en épisodes de La ligne Verte… On va au cinoche pour découvrir l’adaptation et qui on voit ? Tom Hanks ?!? ah ah laisse tomber.
David
Gadget dit:On est haletant à la lecture en épisodes de La ligne Verte... On va au cinoche pour découvrir l'adaptation et qui on voit ? Tom Hanks ?!? ah ah laisse tomber.
Amusant, c'est le seul film où je trouve Tom Hanks bon

Gadget dit:Je ne veux absolument pas discuter des goûts et des couleurs, hein, on est bien d'accord; mais j'ai du mal à croire que des gens apparemment cinéphiles considèrent Darabont comme "génialissime"...
C'est tout au plus un honnête faiseur, non ?
De toutes façons, je n'ai jamais compris le succès des Evadés. Ce qui passe relativement bien à l'écrit devient grotesque en film... amha, bien sûr![]()
En l'occurence, je suis déçu que ce soit un tâcheron (ok, je provoque, là) qui s'attelle à Brume, une des meilleures nouvelles de King... amha encore !
Le problème de King, c'est qu'il donne l'impression à la lecture qu'il est facilement adaptable, alors que ce qui fait son "génie" (et ce que détestent ses détracteurs), c'est son talent de conteur. Ce sont ses métaphores (trop lourdes pour ceux qui n'aiment pas) et sa justesse dans les dialogues qui font qu'on a l'impression quand on le lit (et qu'on y est sensible) d'écouter une histoire au coin du feu, enroulé dans une couverture.
Réduire un roman de King à son seul argument, sa seule histoire, c'est passer à côté.
Donc un film tiré d'un King est voué à l'échec. (à l'exception notable de Shining, que j'adore, mais ça, c'est du Kubrick, c'est plus du King. Et puis là, on peut parler de mise en scène).
On est haletant à la lecture en épisodes de La ligne Verte... On va au cinoche pour découvrir l'adaptation et qui on voit ? Tom Hanks ?!? ah ah laisse tomber.
David
Ah et bah je suis 100% d'accord avec toi, d'ailleurs je déteste la Ligne Verte (version ciné)... J'avais adoré le livre et j'ai pleuré (de honte !) devant l'adaptation sur grand écran, notamment quand 1/6ème génial du livre (soit un tome entier) était consacré à la mort horrible d'Eugène Delacroix, expédiée en une dizaine de minutes risibles dans un film de 2H30. Le problème selon moi de Darabont est d'avoir fait un film trop larmoyant là où King ne s'apitoyait pas sur son personnage de Coffey...
suis allé le voir mercredi, Thomas Jane est bien, les effets spéciaux corrects, le scénario un peu vieillot mais j’ai adoré l’ambiance.
Ca m’a fait penser à Walking Dead pour l’aspect “ce que fait l’être humain dans des conditions de survie extrêmes”…
Ah, j’ai adooooré la fin.
Je ne peux pas vraiment dire que je le conseille, ce n’est pas non plus un chef d’oeuvre mais je n’ai pas regretté d’y être allé.
dans frisson break ex operation frisson y disent que c’est genial , donc c’est genial
voila yannick dahan et un dieu , yannick dahan est grand
operation frisson n’a jamais tord donc the mist c’est grand , en plus ,c’est une des meilleures novelles /roman du KIng
sur ce
a plus
alain
Pour les intéressés, le double DVD est paru la semaine dernière. Je l’ai aperçu (et acheté) ce matin par hasard.
Bon ben on attend des retours, voire une critique/analyse !
Merci d’avance, Rody
David
adel10 dit:dans frisson break ex operation frisson y disent que c'est genial , donc c'est genial
voila yannick dahan et un dieu , yannick dahan est grand
operation frisson n'a jamais tord donc the mist c'est grand , en plus ,c'est une des meilleures novelles /roman du KIng
sur ce
a plus
alain
Yannick Dahan dit quand même pas mal de la merde... Je l'aime bien il me fait rire mais niveau crédibilité bof bof...
Avec lui on est soit face à un film de génie, soit face à une bouse sans nom mais y a jamais d'avis mitigé et c'est pour ça que je lui fais pas plus confiance que ça... Bien qu'il me fasse rire et que j'ai pas mal lu Mad Movies hein !!
Voilà, je viens de finir de le voir, et j’avoue être un peu sonné par The Mist.
Sous ses airs d’honnête Série B, ce film procure son lot de putains de sensations… jusqu’au dernières 5 minutes à contre-courant de tout ce que j’ai pu voir du cinéma hollywoodien.
Un film qui n’a rien à voir avec les précédentes réalisations de Darabont, toujours adaptés de S. King, mais beaucoup plus sages : Les Evadés et La ligne Verte. Ici, l’oeuvre est clairement plus fantastique et horrifique. Elle joue sur nos peurs vicérales, sur la monstruosité dont les hommes peuvent faire preuve.
Je ne peux que vous conseiller de lire cette critique (qui en dit un peu long parfois sur le film) mais qui retranscrit parfaitement ce que j’ai ressenti : http://www.dvdrama.com/news-29102-the-m … e-2008.php
J’en copie/colle juste une petite partie :
À l’écoute de The Host of Seraphim [chanson du groupe Dead can dance], une angoisse apparaîtra systématiquement renvoyant directement à la douleur cafardeuse vécue lors des dernières minutes du métrage.
[…]
Porté par un Thomas Jane à la grandeur sensationnelle et peu commune -qui prouve encore son sous-emploi inacceptable-, The Mist transcende le temps d’un film, d’une année, d’une vie, tous les espoirs que l’on pouvait mettre dans le cinéma de genre. Il prouve, avec la force que seules des oeuvres comme The Thing [film de Carpenter] étaient parvenu à accomplir, que le fantastique est l’un des moyens majeurs pour traiter des sujets graves.
Un des rares films que j’aurais sans doute un peu peur à revoir, à cause de cette fin qui prend aux tripes, mais dont le DVD restera à portée de main… juste au cas où.
The Mist, c’est juste une putain d’histoire.
La brume, c’est juste le désespoir.
Merci Messieurs King et Darabont.
Rody dit:Voilà, je viens de finir de le voir, et j'avoue être un peu sonné par The Mist.
Sous ses airs d'honnête Série B, ce film procure son lot de putains de sensations... jusqu'au dernières 5 minutes à contre-courant de tout ce que j'ai pu voir du cinéma hollywoodien.
Un film qui n'a rien à voir avec les précédentes réalisations de Darabont, toujours adaptés de S. King, mais beaucoup plus sages : Les Evadés et La ligne Verte. Ici, l'oeuvre est clairement plus fantastique et horrifique. Elle joue sur nos peurs vicérales, sur la monstruosité dont les hommes peuvent faire preuve.
Je ne peux que vous conseiller de lire cette critique (qui en dit un peu long parfois sur le film) mais qui retranscrit parfaitement ce que j'ai ressenti : http://www.dvdrama.com/news-29102-the-m ... e-2008.php
J'en copie/colle juste une petite partie :
À l'écoute de The Host of Seraphim [chanson du groupe Dead can dance], une angoisse apparaîtra systématiquement renvoyant directement à la douleur cafardeuse vécue lors des dernières minutes du métrage.
[...]
Porté par un Thomas Jane à la grandeur sensationnelle et peu commune -qui prouve encore son sous-emploi inacceptable-, The Mist transcende le temps d'un film, d'une année, d'une vie, tous les espoirs que l'on pouvait mettre dans le cinéma de genre. Il prouve, avec la force que seules des oeuvres comme The Thing [film de Carpenter] étaient parvenu à accomplir, que le fantastique est l'un des moyens majeurs pour traiter des sujets graves.
Un des rares films que j'aurais sans doute un peu peur à revoir, à cause de cette fin qui prend aux tripes, mais dont le DVD restera à portée de main... juste au cas où.
The Mist, c'est juste une putain d'histoire.
La brume, c'est juste le désespoir.
Merci Messieurs King et Darabont.
C'est beau. On dirait Jacques Saada parlant de Sharon Stone.
C’est qui Sharon Stone ?
Tu ne peux pas connaître, il faut un peu de culture cinématographique.