Pour ce qui est de commenter la partie, je suis prudent en la matière, pour ne pas donner à l'autre l'impression que je joue à sa place. Si par contre je vois que mon partenaire va faire une erreur grossière par manque de compréhension alors je prends tout de même la liberté de lui expliquer quelques conséquences de ce qu'il s'apprête à faire, ou lui rappelle certains éléments de jeu.
Je reste quand même prudent, pour ne pas entamer la liberté et créativité d'un joueur qui découvre un jeu.
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Tout à fait… Il faut laisser sa liberté à l’autre tout en l’aidant à ne pas faire de bêtises liés à la nouveauté et d’oublis.
jmguiche dit : Par contre, avec un débutant, il peu m’arriver de dire « non, si tu fais ça, moi, je vais faire ça… et si tu ne l’a pas prévu cela peut te faire changer d’idée.. », « tu as pensé à la règle qui… » ou encore « tu es sur que tu ne peux pas… »….
Ça peut être désagréable je trouve. Ça peut même complètement paralyser un joueur et le mener à l'AP.
Je préfère utiliser un handicap, et le laisser jouer sa partie et ses erreurs. On apprend et on comprend vraiment ses erreurs en les faisant jusqu'au bout. Par contre on debrieffe à la fin de la partie en faisant un petit bilan des bons choix qu'il a fait, et de ceux qui étaient moins judicieux.
Pour moi, la meilleure solution à condition d’avoir une ludothèque un minimum fournie est simplement de choisir des jeux dans lesquels la part d’aléatoire est importante. Sur 10-20 parties, un gros joueur sur ce jeu en remportera probablement une majorité, mais sur une ou deux parties, un débutant a des chances correctes de gagner. Et un jeu avec une part importante de chance n’est pas forcément sans intérêt pour autant. Il me semble qu’il y en a pas mal dans la catégorie intéressant, assez complexe mais difficile à contrôler (surtout en jouant au nombre max de joueurs). Evidemment si l’objectif est de faire progresser quelqu’un sur un jeu précis pour qu’il devienne un adversaire valable, ça ne fonctionne pas…
Autre solution à condition d’avoir au minimum 3 joueurs: choisir un jeu avec pas mal d’antagonismes et inciter les joueurs, en cours de partie, à s’allier pour combler le retard.
Dernière solution: pour moi, sous-jouer n’est pas une option (c’est méprisant pour l’adversaire), par contre jouer vite, au feeling, sans faire les réflexions et vérifications qui s’imposent, ça peut être un moyen honnête, je trouve, de compenser une différence de niveau. On peut se fixer l’objectif de jouer en moitié moins de temps que les adversaires, par exemple. C’est une option qui en plus me semble utile pour progresser soi-même.
Sur certains jeux où je sais que l'adversaire n'a aucune chance avant plusieurs parties (…)
Je serais curieux d’avoir le nom de cette légende urbaine
Tu sais bien que t'es un extra-terrestre, mais en vrai la plupart des personnes ont mon niveau intellectuel ou inférieur
Ce qui fait que j'ai par exemple souvent de l'avance à Patchwork (enfin surtout à l'époque où j'avais un sparing partner... À moins que c'était moi le sparing partner ? 🤣)
Et en vrai c'est valable pour plein d'autres jeu, je t'assure 😅
De toute façon je savais que t'allais attraper la perche. C'était un appeau parfaitement calibré (même si je pensais que t'allais réagir dès la première phrase )
& pourquoi ne pas tout simplement demander à l'intéressé ce qu'il préfère ? Chez mes neveux & nièces, je sais m'adapter à ceux qui aiment bien découvrir par eux-mêmes, quitte à se prendre de belles roustes ... & ceux qui ont besoin qu'on les accompagne, qu'on les guident, afin de mieux comprendre & apprécier le jeu. Faut s'adapter ...
