Comment payer moins d'impôts ?

http://www.ecrans.fr/Irlande-Pays-Bas-B … 11527.html



Des PME aussi : http://www.zdnet.fr/blogs/digital-jukeb … 756375.htm

Ce n’est plus un secret pour personne ces choses la. C’est d’ailleurs une des sources de difficulté pour le financement des dépenses publiques.

Pour si tu veux en profiter toi même je peux même gratuitement de donner une combine légale :
tu veux acheter en chine pour 2$ et vendre en France 10$
Plutot que payer des taxes sur 8$ de bénef, fait une société intermédiaire au bahamas qui achètera 2$ en chine et te revendra 9$ à ta société Francaise. Impôts sur 1$ (+ ceux des bahamas qui sont quasi nuls)

Bref, les paradis fiscaux doivent être interdits, c’est facile pour les faire tomber suffit de refuser les transactions financières avec eux. Mais pourquoi ne le fait on pas ? That is the question… (mais la réponse n’est pas loin)

Jeremie dit:Ce n'est plus un secret pour personne ces choses la. C'est d'ailleurs une des sources de difficulté pour le financement des dépenses publiques.

Pourtant, personne ne m'en avait parlé quand je débattais sur certains sujets de ce forum, notamment à propos du remboursement de la dette publique. Maintenant, je sais comment résoudre le problème.
Royal Bahamas Defence Force (...) the RBDF commander stated that there were only two patrol boats operational and there is only one plane in service, but no pilot trained to fly the aircraft

Bermuda (...) is a British overseas territory

On May 1, 2004 Cyprus joined the European Union

Ireland joined what is now called the European Union

List of states with nuclear weapons
(...)
France
Jeremie dit:Bref, les paradis fiscaux doivent être interdits, c'est facile pour les faire tomber suffit de refuser les transactions financières avec eux. Mais pourquoi ne le fait on pas ? That is the question... (mais la réponse n'est pas loin)
Pour la même raison qu'on ne taxe pas les mouvements financiers...
On en parle pour faire plaisir au petit peuple (voyez comme nous, gentils membres des gouvernements nous battons contre les méchants financiers), mais ça s'arrête là faute de réelle volonté.
VictorVVV dit:
Jeremie dit:Ce n'est plus un secret pour personne ces choses la. C'est d'ailleurs une des sources de difficulté pour le financement des dépenses publiques.

Pourtant, personne ne m'en avait parlé quand je débattais sur certains sujets de ce forum, notamment à propos du remboursement de la dette publique. Maintenant, je sais comment résoudre le problème.


ben faux car nous en avions parlé : le financement des états les problèmes qu'ils rencontrent... Soit, pas exactement dans ces termes ni avec ce jolie graphique mais le sujet a déjà été évoqué : les paradis fiscaux, les flux financiers qu'il faut taxer lourdement, pour éviter ce genre de graphique.

//www.trictrac.net/forum/sujet/economie-budget-des-etats-deficit-public
tupak amaru dit:le sujet a déjà été évoqué : les paradis fiscaux
//www.trictrac.net/forum/sujet/economie-budget-des-etats-deficit-public

Il n'y a que toi qui en faisait mention, et tu ne parlais que du Luxembourg. Qui semble quand même imposer les bénéfices plus que Chypre.
Spotify Technology SA, la luxembourgeoise, qui a déclaré un chiffre d'affaires de 56 K€ en 2009 et une perte nette de 558 K€




Treasure Islands. Tax Havens and the Men who Stole the World
Treasure Islands. Tax Havens and the Men who Stole the World, par Nicholas Shaxson
Bodley Head, 2011, 336 p., 19,04 euros.
Christian Chavagneux
Alternatives Economiques n° 299 - février 2011
Depuis l’attaque dont ils ont fait l’objet lors du G20 de Londres de 2009, les paradis fiscaux reçoivent une attention qui se mesure au nombre croissant d’études qui leur sont consacrées. Dans cet ensemble, le livre de Nicholas Shaxson fera date. L’auteur, un des piliers du Tax Justice Network, l’ONG phare dans la lutte contre les paradis fiscaux, et ancien journaliste d’investigation, a su habilement mêler analyses et enquêtes pour produire un document qui ravira autant le néophyte par sa pédagogie que le spécialiste par les nombreux compléments qu’il apporte aux travaux existants.
Trous noirs
L’histoire générale que raconte ce livre suit les chemins balisés par les travaux de Ronen Palan, le meilleur spécialiste universitaire du sujet. Elle tient en trois axes principaux. D’abord, les paradis fiscaux ne sont pas des territoires marginaux pour personnes fortunées mais des infrastructures essentielles de l’investissement mondial et de la finance, dont elles nourrissent l’instabilité.
Ensuite, des petits pays européens (Suisse, Luxembourg…), des Etats américains (Delaware…) et Londres, le tout complété par le réseau des anciennes colonies britanniques, forment les trois pointes du triangle des Bermudes où disparaissent les recettes fiscales et les réglementations financières contraignantes.
Enfin, par leur offre de services d’opacité aux plus riches qui nourrissent les inégalités, par les classes politico-financières qui les dirigent et par leur remise en cause des lois fiscales et des régulations des autres pays, les paradis fiscaux sont des trous noirs de la démocratie mondiale. Toutes ces thèses sont clairement exposées, expliquées et illustrées par des exemples nombreux et précis, fruits de plusieurs enquêtes à travers le monde.
Omerta
Mais Nicholas Shaxson va plus loin. Fouillant, questionnant et plongeant dans les archives, il éclaire d’un jour nouveau le développement de la finance offshore. Ses nombreuses trouvailles sur la Suisse, Jersey, le Delaware, etc. ne peuvent être mentionnées ici. Sans parler de son terrible chapitre 11, qui, témoignages à l’appui, décrit l’ambiance d’omerta qui règne dans plusieurs territoires.
Surtout, le point le plus original du livre est d’avoir retracé avec plus de précisions que jamais le rôle central joué par la Banque d’Angleterre dans la promotion de la finance offshore, entre intérêt financier et diffusion de l’ultralibéralisme. On comprend mieux le jeu hypocrite de la banque centrale anglaise, souvent relayée par le gouvernement, pour conserver un degré de contrôle significatif sur les Jersey, Bahamas et autres Caïmans, tout en s’effaçant derrière une soi-disant autonomie politique de ces territoires. Il y a de grandes chances, affirme Nicholas Shaxson, que si la couronne britannique s’en retirait vraiment, l’argent les fuirait également.
Et on reste stupéfait des pages consacrées à la City of London Corporation, le gouvernement local du centre financier, véritable enclave politique (les entreprises y votent comme personne morale!) et boîte noire financière. De quoi nourrir l’appel final du livre à mener farouchement le combat contre ces territoires parasites de la mondialisation.
Treasure Islands. Tax Havens and the Men who Stole the World, par Nicholas Shaxson
Bodley Head, 2011, 336 p., 19,04 euros.


Et un petit extrait de l’excellent blog de Monbiot…
(…)I used to think of such processes as regulatory capture: government agencies being taken over by the companies they were supposed to restrain. But I’ve just read Nicholas Shaxson’s Treasure Islands – perhaps the most important book published in the UK so far this year – and now I’m not so sure. Shaxson shows how the world’s tax havens have not, as the OECD claims, been eliminated, but legitimised; how the City of London is itself a giant tax haven, which passes much of its business through its subsidiary havens in British dependencies, overseas territories and former colonies; how its operations mesh with and are often indistinguishable from the laundering of the proceeds of crime; and how the Corporation of the City of London effectively dictates to the government, while remaining exempt from democratic control. If Hosni Mubarak has passed his alleged $70bn through British banks, the Egyptians won’t see a piastre of it.
Reading Treasure Islands, I’ve realised that injustice of the kind described in this column is not a perversion of the system; it is the system. Tony Blair came to power after assuring the City of his benign intentions. He then deregulated it and cut its taxes. Cameron didn’t have to assure it of anything: his party exists to turn its demands into public policy. Our ministers are not public servants. They work for the people who fund their parties, run the banks and own the newspapers, insulating them from democratic challenge.
Our political system protects and enriches a fantastically-wealthy elite, much of whose money is, as a result of their interesting tax and transfer arrangements, effectively stolen from poorer countries and poorer citizens of their own countries. Ours is a semi-criminal money-laundering economy, legitimised by the pomp of the Lord Mayor’s show and multiple layers of defence in government. Politically irrelevant, economically invisible, the rest of us inhabit the margins of the system. Governments ensure that we are thrown enough scraps to keep us quiet, while the ultra-rich get on with the serious business of looting the global economy and crushing attempts to hold them to account. (…)