Compte rendu partie axies & allies

[Axis & Allies]

je cherche un compte rendu sur le net de ce jeu pour m’en faire une idée plus précise.

Question subsidiaires:

Le jeu est-il vraiment meilleur à 2 qu’à plus ?

C’était un compte-rendu de partie fait sur le forum du site de mon club, mais celui-ci a fermé (le site) pour faire peau neuve et ce genre de chose n’est plus lisible sur le Net. Je me permets donc de le remettre ici pour toi.

Pour ma part, je n’ai jamais joué à Axis & Allies autrement qu’à 5 joueurs, et je trouve cette configuration excellente.


Partie d’Axis & Allies du 28/01/06
Allemands : Falarnirm
Japonais : Sénéchal Kirk, puis deux autres ministres de la guerre se succèdent dans son siège
Russes : Alexandre, puis Pascan Khal, puis SiG
Américains : Riton
Anglais : R2

Les moments forts

Front européen

Les scientifiques allemands sont sur la voie des Armes de Représailles à longue portée. Hitler, très intéressé par le projet, leur alloue des crédits incroyables.
Hitler trouve le temps long et, excédé par les excuses de ses savants qui buttent toujours sur de nouveaux obstacles dans leurs recherches, divisent leur budget par deux. Cela reste néanmoins un flot d’argent dont rêvent bien des scientifiques des autres nations.
Des prototypes sont construits, mais les essais ne sont pas concluants. Les recherches sont suspendues pour quelques années. C’est à partir de ce moment qu’on retrouve des savants allemands sur le front de l’Est…

La Kriegsmarine sort de la baltique et tente de rejoindre l’Atlantique, mais elle est interceptée par la flotte de Sa Gracieuse Majesté. C’est un désastre pour la marine allemande. Un second coup lui est portée en Méditerranée par les Anglais là encore. La Kriegsmarine a corps et bien disparu de la surface du globe. Hitler renonce à activer de nouveau ses chantiers navals, il a déjà fort à faire à l’est.
Les Anglais quant à eux ont subit des pertes sérieuses durant cette opération, mais ils assurent toujours la maîtrise des mers.

Leningrad tombe aux mains des Nazis et ces derniers attaquent Moscou, le Caucase et ses centres de production industriels sont à présent sous contrôle allemand. De très sombres heures pour la Russie. Leningrad est reprise et Moscou tient bon. La même chose se répète. Staline, confiant, ne quitte pas sa capitale. Pourtant, les Allemands lancent leur grande offensive de printemps et reprennent Leningrad !
Les pertes à l’Est sont effroyables et drainent le budget des deux grandes dictatures.

Le Général Alexandrov est limogé, Chewbacsky est chargé par le Petit Père des peuples de sauver l’Union Soviétique.
La grande offensive d’Hiver commence. C’est la débâcle pour les Allemands qui, paralysés par le froid, n’arrivent pas à rendre coup pour coup à leur ennemi (période de poisse pour Falanirm). Les Russes ne s’arrêtent qu’en Pologne ! Le Caucase reste cependant Allemand.

Blessé au combat, Chewbacsky est remplacé par le général Sigovenko. Celui-ci n’a pas la même expérience que son illustre prédécesseur et n’a jamais été au contact des troupes de Herr Falanirm. Ce dernier a flairé la faille dans la défense et propose un plan insensé à Hitler, qui bien sûr approuve. Herr Falanirm, ou « papa Fal » comme se plaisent à l’appeler amicalement ses hommes, lance une offensive éclair et, à la stupéfaction du monde entier, s’empare de Moscou !!!
C’est la fête à Berlin. D’autant plus que la DCA a causé tant de ravage dans les rangs des bombardiers anglo-américains, que ces derniers ont renoncé aux bombardements stratégiques.

Les Américains sont pressés d’en finir avec l’Allemagne, et en dépit de la mise en garde de l’allié anglais, ils débarquent en France. C’est eux qui avaient raison, car ils prennent pied. Churchill est admiratif, Hitler fait une crise d’apoplexie !
Mais les Américains sont seuls, les Anglais n’étant pas encore prêt pour le grand saut de l’autre côté de la Manche. Les Allemands contre-attaquent et la tête de pont est réduite. Les survivants rejoignent les camps de prisonniers.
Quelques mois plus tard, ce sont les Anglais qui débarquent, et des Américains les épaulent. Les transports dans la Manche sont sous surveillance des marines britannique et américaine, et la Luftwaffe n’ose pas s’y frotter.
Après des succès initiaux, les Allemands les rejettent tout de même à la mer. Cependant, ceux-ci sont exsangues. La guerre sur deux fronts est terrible et les forces qu’ils sont en mesure d’engager sont de plus en plus maigres.
Un troisième et dernier débarquement a lieu. L’Europe du Sud tombe, les Russes entrent dans Berlin. La guerre à l’ouest est terminée !

Front africain

Papa Fal, le renard du désert : a la grande stupéfaction des britanniques, l’Egypte est attaquée. L’armée anglaise, nombreuse mais mal préparée, est taillée en pièce par l’Afrika Korps. L’Afrique s’offre comme un fruit généreux à l’Allemagne qui se goinfre sans vergogne.
Un second soufflet est infligé a Churchill puisque le canal de Suez tombe aux mains des allemands qui poussent jusqu’en Transjordanie.
La jonction entre les forces venues d’Afrique et les forces stationnées dans le Caucase n’aura pas lieu. Des armées de renfort anglaises venues d’Inde bloquent puis détruisent les éléments allemands mal ravitaillés et loin de leur base.

L’opération Torch se déroule bien et les Américains prennent pied en Algérie. Les garnisons allemandes sont bien trop réduite pour s’opposer à ce déferlement d’hommes et de matériel. Les portions d’Afrique sont libérées du Joug allemand et les derniers reliquats de l’Afrika Korps qui n’ont pas été détruit en Transjordanie par les Anglais le sont en Afrique Occidentale Française par les libérateurs américains. Suez retourne dans le giron britannique. Churchill se verse un petit whisky.


Front Asie-Pacifique

Les Japonais s’enfoncent au cœur de la Chine. Les troupes de Tchang Kai-Shec, mal entraînées et sous-équipées sont mises en déroute. Des Russes arrivent en renfort, mais c’est insuffisant pour sauver le Sinkiang. Les troupes japonaises, bien appuyées par leur aviation ne connaît aucun obstacle. Bientôt, c’est toute la moitié est de l’Union Soviétique qui est entre leurs mains.

L’île de Wake, en plein cœur du Pacifique, est le témoin de la plus grande bataille aéronavale de la Seconde Guerre Mondiale. Cuirassés, Porte-avions, destroyers, escadrilles d’avions complètes disparaissent dans ce choc cataclysmique entre la marine impériale et la marine des USA. Ce sont ces derniers qui l’emportent néanmoins. Les Japonais avaient attaqué la flotte américaine qu’ils jugeaient de plus en plus menaçante. Mais finalement, ils ont eux-même perdu le contrôle de la région et les Etats-Unis peuvent remplacer plus facilement leurs pertes…

Les Anglais s’emparent de la province du Kwangtung, vaste région industrialisée par le Japon pour les besoins de sa guerre continentale. Ce dur coup est doublé par l’attaque des reliquats de la flotte de guerre japonaise et de ses précieux transports de troupes par son homologue américaine au large du Japon. Les navires japonais sont annihilés par la puissance de frappe US et le blocus de l’archipel du Japon commence.

Les troupes japonaises isolées sur le continent asiatique sont réduites une à une, tout comme celles des îles dont les Anglais ont commencé la reconquête à l’ouest, et les Américain à l’Est.

La marine de guerre américaine se plaint d’avoir de moins en moins de moyen pour maintenir le blocus japonais. En effet, une grosse partie des crédits est redirigée pour la guerre en Europe et la recherche d’amélioration pour l’aviation de bombardement.
Les Japonais lancent à la mer sous-marin sur sous-marin. Les pertes de ces équipages inexpérimentés sont effrayantes, néanmoins, la task-force chargée du blocus s’érode.

L’Allemagne étant tombée, une reddition est proposée au Japonais. Refus ferme et catégorique, il souhaite continuer la lutte jusqu’au bout. D’ailleurs, pour montrer à quel point les propositions des puissances occidentales sont grotesques, il fait montre de sa puissance. Le blocus est brisé, les dernières forces maritimes US sont envoyées par le fond, un débarquement en Mandchourie réussi et les forces russo-américaines stationnées en République Socialiste Soviétique Autonome des Buriates sont écrasées.
Mais c’est un baroud d’honneur, tout comme cette invasion surprise de l’Alaska. C’est bon pour les communiqués de la propagande à Tokyo, mais dans les faits, l’aviation américaine détruits les transporteurs japonais, et c’est une armée non ravitaillée, affamée, sur une terre sans ressource qui est détruite par les USA.
Bientôt, les puissances Alliées repoussent les Japonais qui, suite aux bombardements massifs de leur territoire n’ont plus les moyens de reconstruire des unités. Les Japonais sont décimés sur leur île. Le coût des pertes aériennes pour parvenir à cela est exorbitant, mais les Alliés sont prêts à en payer le prix pour en finir avec cette guerre qui s’éternise. Les Anglais débarquent au pays du Soleil Levant. La guerre est terminée !

Magnifique compte-rendu, qui retranscrit à merveille ce que j’aime dans ce type de jeu : la dimension épique :china:

llouis dit:Magnifique compte-rendu, qui retranscrit à merveille ce que j'aime dans ce type de jeu : la dimension épique :china:

+1 :D
ps : R2 tu t'es vraiment envoyé un whisky ? :lol:

Yep…

fatmax66 dit:Question subsidiaires:
Le jeu est-il vraiment meilleur à 2 qu’à plus ?


Pour le CR disons que c’est balot je devais en faire et puis bon… En fait, lors de la partie j’ai eu un soucis avec la règle… Une version 2 des règles trouvées sur le net je sais pas où permettait entre autre aux sous marins de de partir en plongée et de s’enfuir sur une case voisine alors que la règle du jeu ne le permet pas, bref, un gros embroglio…

Sinon, disons que pour la question citée. Jouer à 3,4 ou 5 c’est marrant pour l’esprit coopératif que cela engendre, par contre pour ce qui est de la partie, ça devient assez lent, car on ne joue pratiquemment qu’une fois sur 5.

Puisque l’ordre c’est RUSSE, ALLEMAND, ANGLAIS, JAPONAIS et USA.

Les fronts communs entre ces nations fait qu’on joue très rarement à 5 joueurs et si le RUSSE fait une erreur au démarrage de la partie cela devient vite très délicat.

Au passage, je conseille ofrtement de jouer avec les avantages nationaux qui rajoutent une dimension historique et épique à ce jeu très agréable, si ce n’est un plateau beaucoup trop petit !!!a

je viens de lire les règles en PDF et ce jeu a l’air vraiment très sympa, je l’ai du coup commandé !
En ce qui concerne les avantages nationnaux, c’est vrai que ca personnalise davantage chaque camp, il me semble parcontre plus sympa de les tirer au dé.

Comment tu fais toi ? et combien en attribuez vous ?

et vous jouez à combien de capitales en général, pour pas que le jeu soit trop long mais suffisamment sympa ?

Nous choisissons les avantages nationaux. 2 par nations alliées, 3 pour chaque pays de l’Axe.

Quant aux points de victoire, nous optons pour le minimum, et selon le temps qu’il nous reste (ie si la nuit n’est pas trop avancée, si nous n’avons pas pris des engagements de retour avant telle heure devant nos femmes… :wink: ) une fois cette “barre” atteinte, on choisi éventuellement le niveau de victoire supérieur.

De mémoire dans la règle 9 n’est pas proposé mais c’est il me semble un bon compromis.

Perso on joue SANS les avantages nationaux qui enlevent bcp de strategie et de situations de batailles (ex les kamikazes empechent le joueur us d avoir des porte avions et la guerre du pacifique n’a quasiement pas lieu).
Minimum de point de victoire egalement. Meme dans cette config les parties sont tres tres longues (mais excellentes!).

Je trouve au contraire que les avantages nationaux donnent la petite touche qui fait qu’on est encore plus dans le bain. Question de point de vue, bien sûr, mais à part la première partie d’initiation pour certains, nous jouons toujours avec.