Bonjour,
Un de mes protos a un problème d’inscription à un concours de créateurs car les images utilisées sont sous licence.
Je vais pouvoir changer les images mais le jeu va perdre de son attrait visuel.
Avez-vous déjà rencontré ce type de problèmes ?
Si oui, à quel concours et quelles ont été les conséquences ?
olgir dit:Avez-vous déjà rencontré ce type de problèmes
Non.
De quel concours s'agit-il?
Désolé, je ne pouvais pas en dire plus car on était en négociation avec les organisateurs du concours mais on a décidé pour d’autres raisons de se retirer, je peux donc en parler librement.
Il s’agit du concours Ludix 2011.
Avec un peu de recul, je comprends leur réticence.
Ils doivent communiquer sur les prototypes en lice et si le propriétaire de la licence remarque ses images, ils peuvent avoir des problèmes.
D’autant que nous avions appelé notre proto “Mario Kart” et avons puisé tous les visuels dans l’univers de Mario.
Il est clait qu’un petit “toilettage” esthétique s’impose : bien sûr, pour s’affranchir de la licence, mais aussi pour le rendre un peu plus sexy. Pour l’avoir essayé, je trouve que c’est un chouette petit jeu plutôt rigolo, mais qui gagnerait énormément à avoir un côté cartoon très assumé… évidemment, du kart de fourbasse rigolo, on pense tout de suite à Mario, mais je suis persuadé qu’il est possible de faire quelque chose de “bucolico-ludique” très typé tout en prenant ses distances avec le jeu.
Et puis bon, en étant trop lié à une étiquette aussi connue et connotée que Mario, c’est pas évident de faire passer des choix de conception (“ah c’est dommage, dans le jeu, on pouvait faire ça et là non…” - “oui mais vois-tu, brave testeur, en fait, et ben ça marchait pas du tout, alors on a changé le truc…”). Prendre ses distances avec Mario ne pourra faire que du bien à votre jeu, je pense. Même pour vous.
Mais s’il faut maintenir un lien de parenté plus ou moins lointain avec ce jeu, tablez plutôt sur un look évoquant cet univers, ça sera tout aussi parlant, et certainement moins contraignant à tous points de vue.
D’autant que de toute façon, si vous visez l’édition, il ne pourra jamais être édité sous licence nintendo, donc autant changer la peau de l’ours avant qu’elle ne vous tue
C’est vrai que cette décision nous a bien embêté.
J’apprécie ta compréhension Olgir et comme je te l’ai dit au tél ce n’est pas la mécanique du jeu qui est remise en cause.
Dommage…
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julian dit:C'est vrai que cette décision nous a bien embêté.
J'apprécie ta compréhension Olgir et comme je te l'ai dit au tél ce n'est pas la mécanique du jeu qui est remise en cause.
Dommage....
Pas de problèmes, on va le retravailler et on le présentera peut-être l'année prochaine.

Petite précision, ça n'est pas moi que tu as eu au téléphone mais Sly59, nous sommes 3 co-auteurs mais c'est lui qui devait se rendre sur place.
Rodenbach dit:D'autant que de toute façon, si vous visez l'édition, il ne pourra jamais être édité sous licence nintendo, donc autant changer la peau de l'ours avant qu'elle ne vous tue
Heu, Nintendo accorde des licences.
Par contre c'est vrai que presenter un proto a un concours sans avoir l'accord des proprietaires de la licence, c'est risque.
A
Nintendo n’accorde pas ses licences facilement. Quoiqu’il en soit ça serait se mettre des bâtons dans les roues de vouloir créer un jeu dans un univers précis avec l’espoir qu’on obtiendra la licence qui va avec. (D’ailleurs je ne pense pas que c’était l’idée de nos Lillois).
Je pense que les cas le plus courant sont :
— on obtient une licence et un créée un jeu pour l’exploiter ;
— on a un jeu avec un thème quelconque et l’éditeur cherche à acquérir une licence pour habiller le jeu et lui donner un “avantage marketing de poids”.
Rodenbach dit:Quoiqu'il en soit ça serait se mettre des bâtons dans les roues de vouloir créer un jeu dans un univers précis avec l'espoir qu'on obtiendra la licence qui va avec. (D'ailleurs je ne pense pas que c'était l'idée de nos Lillois).
Effectivement, le choix des visuels de Mario Kart s'est fait pour des raisons de facilité, aucun de nous n'étant graphiste.
De plus cela donnait une cohérence et une référence au jeu qui attirait les testeurs éventuels, ça cartonnait auprès des enfants.

Nous pensions utiliser ce graphisme uniquement en tant que proto sans penser que ça pouvait être un frein pour un concours.