Concours pour auteur auto éditeur ?!

Bonjour à tous,

une question comme ça en passant :
Un auteur qui auto-édite son jeu est il encore un auteur ou un éditeur ?
Ma question est en rapport avec les concours.

Les concours de créateurs n’acceptent pas les jeux édités.
Mais lorsque c’est l’auteur lui même que met des billes pour finaliser son jeu est il toujours auteur ?

Doit on lui fermer les portes alors qu’il a non seulement créé un jeu mais en plus créé une entreprise ?

Comment faire connaître son jeu ?

D’un côté il est éditeur est ne peut faire de pub sur les forums et de l’autre il n’est plus auteur et ne peut présenter son jeu aux divers concours ???

Existe t’il des concours pour les auteurs entrepreneurs ?

Merci d’avance pour vos réponses…

Etant donné qu’une des finalités possibles d’un concours est d’éditer les jeux, je pense que l’auto édition vient casser ce principe.
Une fois édité le problème suivant est la distribution : il faudrait qu’un concours d’éditeurs soit supervisé par des distributeurs, dont le prix serait la distribution.
Autrement, il y a le concours pour le concours et le fait de rafler les prix avec son jeu ! Il y a Saint Herblain et l’as d’or pour cela par exemple, le concours Lépine, voire le SDJ ! ;o)

Pour faire simple, une fois auto édité, il n’y a que la distribution qui me semble efficace pour faire connaître ton jeu.
Je serais même tenté de dire qu’il faut avoir le distributeur avant de s’auto éditer, l’influence de ce dernier étant souvent déterminante en terme d’identité de gamme, format, présentation etc…si tu cherches une diffusion large, qui doit tenir compte d’un contexte.
Bonne continuation.

Il existe des tas de concours pour les jeux déjà édités : de nombreux pays ont leur prix “national” (comme l’As d’or), certaines organisations ont leur propre prix (TT d’or, Mensa, etc…). Comme dit précédemment, les concours d’auteurs servent principalement à faire connaitre des jeux non édités, parce que les jeux déjà édités (auto-édités ou non, peu importe) sont déjà dans le “grand bain”, et qu’à ce niveau faire connaitre son jeu est simplement une affaire de communication (montrer son jeu en conventions, acheter des bannières pub,…) et bien sûr lui assurer une bonne distribution pour qu’il soit présent dans les boutiques… si le jeu a une bonne communication, est bien distribué, alors il a ses chances au même titre que TOUS les autres jeux d’être sélectionné pour un des concours réservés aux jeux déjà édités. Certes, c’est plus dur pour un petit éditeur que pour un plus gros qui a de meilleurs moyens de communication/distribution, mais les exemples de bons jeux qui se sont vus décernés ce genre de prix alors qu’ils sortaient de nulle part abondent (je pense à Dixit, dernièrement). Pas d’injustice donc, faut juste se bouger pour faire vivre le jeu au mieux. :wink:

Si tu t’auto-édites, effectivement tu t’exclus de tous les concours de création amateure, mis à part peut-être Saint Herblain que je ne connais que de nom. Effectivement, ça peut paraître rude pour un petit auto-éditeur.

Cependant, il faut comprendre qu’un concours survit aussi par les rapports privilégiés qu’il entretient avec des éditeurs qui le sponsorisent. Il ne peuvent donc pas sélectionner des jeux qu’ils ne pourraient pas, en cas de prix, présenter à leurs sponsors. Les sponsors investissent dans les prix dans le but d’avoir une primeur sur les lauréats (en tout cas, c’est la raison officielle). Pour que le concours soit intéressant pour tous (auteur, organisateurs, sponsors), il faut donc exclure les auto-éditeurs.

Autre point: l’égalité des chances. Si tu acceptes les auto-éditeurs, les différences de moyens peuvent être flagrantes et poser une concurrence déloyale à l’auteur qui n’a pas les moyens. Ce n’est peut-être pas vrai au niveau lecture des règles, mais au niveau sélection finale. Pour une qualité ludique équivalente, le jeu le plus beau/ finalisé risque de se voir primé plus facilement.

Enfin, il y a la raison d’être du concours. J’ai créé une association d’aide aux auteurs amateurs et j’ai toujours eu du mal avec les auto-éditeurs qui me sollicitaient. Je comprends donc cette limite. Le propos même d’un concours de création est de proposer un service à des auteurs pour donner leur chance à des jeux qui ne sont pas accessibles au public, et inversement de donner au public la chance de connaitre des jeux qui ne leur sont pas accessibles. L’auto-édition fausse la donne et contredit le propos même du concours puisque le jeu est déjà accessible.

Si l’auto-éditeur n’a pas les moyens de rendre le jeu plus visible/ accessible au public, il s’agit alors d’un problème commercial entre professionnels du jeu. Ce n’est pas à un concours de création de pallier.

C’est un sacré risque de s’auto-éditer et je te félicite de tenter l’expérience. Mais en t’auto-éditant, tu te mets en position comparable à Ystari quand il a sorti Ys, Pearl Games avec Troyes, Cocktail Games avec Contrario ou Libellud avec Dixit, dans une moindre mesure Jean-Christophe Bouvier avec son excellent Rallyman. En gros, tu ne boxes plus dans la même catégorie.

Ca doit être frustrant quand tu ne te considères pas comme un pro, mais l’auto-édition t’ouvre au moins autant de portes qu’elle ne t’en ferme. A toi de te remonter les manches et de taper aux portes des distributeurs, des autres éditeurs si tu souhaites co-éditer pour augmenter tes moyens, des médias pour t’offrir plus de visibilité, ou autres prestataires.

Bonne chance :D

Les propos de ston, shaudron et TS Léodagan sont plein de sagesse.

Un auteur qui auto-édite son jeu perd son statut d’auteur sur ce jeu pour en devenir quasiment exclusivement l’éditeur, et cela, au niveau légal, fiscal et surtout aux yeux des tiers. Son statut d’éditeur gomme celui d’auteur.

Ainsi, il paraît logique que les concours réservés aux seuls auteurs ne lui soient plus ouverts, ces concours étant réservés aux jeux non encore édités.

L’auteur-éditeur doit alors se frotter aux autres éditeurs dans “la cour des grands”.

Il ne s’agit pas là de se voir fermer des portes mais simplement d’assumer le choix d’avoir monté une structure pour commercialiser le jeu que l’on a créé.

Rien d’anormal ici. Il est simplement préférable de s’être préalablement rapprocher d’un distributeur pour assurer ses arrières.

Pour info il y a une section éditeur dans les prix remis au Flip de PArtenay.

Pas facile tout ça !

D’un côté il y a les éditeurs qui sont submergés de propositions des auteurs à tel point qu’ils refusent pratiquement de regarder les règles et les protos, de peur d’éditer un jeu plagié.

De l’autre la distribution est faîte de groupements d’acheteurs qui ne distribuent que des produits connus ou référencés.

Nous essayons de faire connaître notre jeu en participant à diverses manifestations que ce soit sur le jeu ou autres autres choses.
Juste un truc qui est en notre faveur c’est que l’on est considérés comme des artisans.
De ce fait, nous avons la possibilité d’exposer dans ce genre de manifestations.
Nous faisons la démo du jeu, des fois même nous faisons des parties entières. Le grand bonheur est lorsque le testeur repart avec le jeu sous le bras.
Pas seulement la satisfaction de faire entrer de la monnaie mais surtout que le client l’ait acheté après l’avoir essayé (comme les chaussures)…

Mais quel boulot de dingue ! Je vous jure qu’il faut avoir la foi ou être complètement fada ! :kingboulet:
J’ai l’impression d’être comme cette petite flamme qui fait que la chaudière peut s’allumer à tout moment. On appelle ça une veilleuse je crois.

C’est dommage que ce statut ne soit pas plus considéré.
Pour ce qui est de l’argent investi ben… On s’est passé de la voiture que l’on voulait acheter.
Pas plus riche qu’un autre, mon boulot : balayeur !

En tous cas, la satisfaction d’être allé jusqu’au bout. Un rêve de gosse sans doute :D

Prof. Biologik dit:D'un côté il y a les éditeurs qui sont submergés de propositions des auteurs à tel point qu'ils refusent pratiquement de regarder les règles et les protos, de peur d'éditer un jeu plagié.


Comment expliquer alors le grand nombre de nouveautés chaque année ?
lynkowsky dit:
Prof. Biologik dit:D'un côté il y a les éditeurs qui sont submergés de propositions des auteurs à tel point qu'ils refusent pratiquement de regarder les règles et les protos, de peur d'éditer un jeu plagié.

Comment expliquer alors le grand nombre de nouveautés chaque année ?


Prof. prend un peu trop au sérieux des vidéos un peu trop pas sérieuses ;-) Je viens encore de signer un jeu après avoir regarder la règle et sans même avoir peur du plagiat. Ce genre de chose arrive encore, oui :wink:
sebduj dit:
lynkowsky dit:
Prof. Biologik dit:D'un côté il y a les éditeurs qui sont submergés de propositions des auteurs à tel point qu'ils refusent pratiquement de regarder les règles et les protos, de peur d'éditer un jeu plagié.

Comment expliquer alors le grand nombre de nouveautés chaque année ?

Prof. prend un peu trop au sérieux des vidéos un peu trop pas sérieuses ;-) Je viens encore de signer un jeu après avoir regarder la règle et sans même avoir peur du plagiat. Ce genre de chose arrive encore, oui :wink:

C'est pas avec les autres qu'il faut signer, c'est avec moi :wink: :pouicbravo: