Congrès International des Ludothèques : Coup de gueule

Le Congrès International des Ludothèques se déroulera à Paris cette année en Octobre prochain…
Il était prévu à l’origine une représentation des nominés As d’Or/Jeu de l’Année, une belle occasion de montrer la diversité de la création ludique francophone.
Une participation financière pour soutenir la chose avait été demandée et j’avais naturellement donné mon accord de principe sur la chose…

L’ALF (Association des Ludothèques Françaises) organisatrice de la manifestation a décidé, sans concertation aucune, de multiplier par quatre cette participation…

Au-delà du non-respect de la parole donnée, j’avoue être extrêmement déçu par le fait que la sélection de jeux se fasse sur des critères financiers qui excluent de fait les éditeurs de tailles moyennes qui se battent au quotidien pour mettre sur le marché des produits à la fois malins et innovants qui sortent des éternels jeux de dessins ou questions/réponses.

Le Congrès international des ludothèques représentait une opportunité extraordinaire de mettre un coup de projecteur fort sur la diversité de la création ludique française et nous aurions été très heureux d’être partie prenante de la chose.


Nous sommes exclus de cette belle manifestation et j’avoue l’avoir assez mauvaise.

Il est temps que les adhérents de l’ALF se posent les bonnes questions sur la représentativité des instances dirigeantes de l’association.

Matthieu d’Epenoux

C’est surprenant en effet…

Mais l’ALF a-t-elle justifié cette augmentation soudaine des frais de participations ? Il y a peut-être une bonne raison…

Que La cité des sciences et de l’industrie soit un lieu prestigieux pour recevoir ce congrès est une certitude…
La vraie question est la suivante : Est ce que l’association a les moyens de se payer une telle danseuse ?
Personnellement je pense que non et trouve ce choix assez choquant quand on sait que beaucoup de ludothèques adhérentes tirent le diable par la queue pour proposer un service de qualité avec des budgets de fonctionnement qui ont souvent tendance à se réduire au fil des ans…

Matthieu.CIP dit:
Il est temps que les adhérents de l'ALF se posent les bonnes questions sur la représentativité des instances dirigeantes de l'association.
Matthieu d'Epenoux


Pardon Matthieu pour cette question de beotien, mais les instances dirigeantes d'une association comme celle-ci ont été désignées comment ? Par une élection je suppose, et par les ludo elles-mêmes non ?

Pour le choix du lieu, ça en jette, mais d'après ce que tu nous explique, cela coûte donc plus cher (d'où une participation élevée)...les responsables de l'ALF doivent bien se douter que cela va être "chaud" voir impossible pour beaucoup de participer alors...tu penses en fait qu'ils ont mal évaluer le truc si je comprend bien ?

Je ne sais pas si ce congrés des ludothèques a un quelconque rapport avec “jeux sur je” et particulièrement la conférence de ce soir mais le programme semble trés intéressant:

:arrow: ici

Le Zeptien dit: Pardon Matthieu pour cette question de beotien, mais les instances dirigeantes d'une association comme celle-ci ont été désignées comment ? Par une élection je suppose, et par les ludo elles-mêmes non ?


pour en savoir plus : le site de l'ALF :arrow:

ce qui est choquant comme souvent avec l'ALF c'est la priorité qui semble donnée aux éditeurs/partenaires à gros budget.
pour la semaine du jeu, des kits Hasbro étaient proposés par exemple.
on peut s'interroger sur les liens qu'a tissé l'ALF avec cette société pour assoir son partenariat, indispensable pour fonctionner, et les entraves que cela induit sur la promotion d'un courant différent du jeu, comme le souligne Matthieu.
l'obstacle financier, qui n'en est pas un pour Hasbro, devient un facteur d'exclusion d'éditeurs nationaux et partant un facteur d'appauvrissement dans la représentation du jeu à destination du public.
Hasbro a besoin d'une vitrine médiatique forte et peut se l'offrir.
j'ai l'impresion d'un grand écart entre ce que représente l'ALF, le travail de fond des ludothèques, ses objectifs, asseoir le plus grand nombre de d'individus et de famille autour d'un jeu, et les moyens financiers dont elle a besoin, ses choix de partenariat qui semblent entraver ses marges de manoeuvre.
Kouynemum dit:J'ai l'impression d'un grand écart entre ce que représente l'ALF, le travail de fond des ludothèques, ses objectifs, asseoir le plus grand nombre de d'individus et de famille autour d'un jeu, et les moyens financiers dont elle a besoin, ses choix de partenariat qui semblent entraver ses marges de manœuvre.

Je ne suis pas grand spécialiste en la matière, mais si l'on regarde les ludothèques référencées chez l'ALF, il y a beaucoup de ludothèques axées enfance. J'en avais appelé pas mal à une époque et elles ne me semblent pas représenter le monde du jeu tel qu'on le pratique entre ados/adultes.
Il est donc bien regrettable que l'ALF se veuille l'institution représentative des ludothèques et ne le soit pas.
Donc +1 avec Kouynemum.
Matthieu.CIP dit:Que La cité des sciences et de l'industrie soit un lieu prestigieux pour recevoir ce congrès est une certitude...
La vraie question est la suivante : Est ce que l'association a les moyens de se payer une telle danseuse ?
Personnellement je pense que non et trouve ce choix assez choquant quand on sait que beaucoup de ludothèques adhérentes tirent le diable par la queue pour proposer un service de qualité avec des budgets de fonctionnement qui ont souvent tendance à se réduire au fil des ans...


C'est éxactement pour ces raisons que je n'y vais pas ... Ma ludothèque est adhérente à 'ALF mais le prix du congrès fait mal ... (surtout en fin d'année !)
Tant pis ...

J'ai un peu peur de voir les années qui arrivent en me disant que l'élite parle à l'élite dans ce genre de conférence !