szasaz
Bonjour!
Je ne comprends pas ton dernier message mais il aura eu l’avantage de le faire remonter dans la liste des sujets.
Parce que ton idée me plaît, beaucoup! Surtout une réadaptation d’un Risk SdA qui prend la poussière à la maison. Je sais qu’il y a un topic qui traite déjà de variantes de ce jeu. Mais participer à la création complet d’un jeu à partir du matos de Risk, ça me tente bien!
Bon, j’ai aussi bien lu toutes les réponses et ça se résume souvent à du Coop. “tout le monde il est beau tout le monde il est égaux” vs Compet. “vas’y vient que je te pète la tête”.
Et moi, j’aime les deux!
Mais j’aime beaucoup aussi ce qui est au milieu! En effet, il y a énormément de jeux où chacun va essayer de se débrouiller du mieux qu’il peux sans qu’il y ai une sensation de compétition extrême! Je dois avouer que j’ai du mal à la ressentir dans une partie de Caverna (une version d’Agricola) ou de Codenames. Dans un Quadropolis, tu peux t’amuser à em… un peu ton voisin mais c’est quand même limité, surtout si tes joueurs sont plutôt d’un naturel cool.
Un autre point dans ta discution, c’est le coté “bisounours” des jeux. J’entends par là le fait de ne pas trop révéler les “tresses de tripes” et la colonisation par élimination des autoctones.
Certains jeux ne font pas l’impasse! Si je reprends Caverna, ton petit mouton qui est né parce que tu as fait l’effort de mettre 2 moutons ensemble… et ben tu le tues pour le bouffer! Dans Meeple War (sauf erreure de ma part), il y a des meeples autoctones sur le terrain. Hit Z road où tu perds au fur et à mesure ta famille. Descendance où chaque action t’entraîne irrémédiablement vers le décès d’un de ta lignée.
Bref, tous les jeux ne sont pas naïfs ou candides.
Bref, dans les jeux pour absolument tout le monde!
Mon dernier message était une erreur de frappe.
Effectivement, je saisi de moins en moins l’intérêt de jeux d’affrontements en bataille rangée (type échecs), d’élimination, etc. Même le fait de faire des “sales coups” gratuits (attaques, blocages, privatisation de ressources, etc) dans les jeux qui incluent ces possibilités, je trouve ça étrange.
D’ailleurs, dans ce type de jeu, j’applique souvent cette stratégie de Anatol Rapoport (la théorie des jeux) : toujours commencer par coopérer/ne pas agresser au premier coup, puis rejouer le même comportement qu’au coup précédent de l’adversaire (coopérer, lutter, ignorer). Si l’adversaire m’attaque, j’attaque jusqu’à ce qu’il coopère ou cesse d’attaquer.
J’aimerais trouver davantage de jeux coopératifs, notamment à 2 joueurs ou introduire plus de coopération dans certains jeux.
Amusant ! Intrigué par ce sujet, je l’ai lu avec curiosité et intérêt. En effet, pas plus tard qu’hier soir, en pensant à une partie de Fleet Commander (affrontement de flottes spatiales), je me suis posé la question du plaisir que j’ai à jouer un jeu de combat.
Lors de ma dernière partie, j’ai été écrasé. Et j’ai joué divers personnages de mon invention en créant un dialogue entre un officier et son collègue ami. De fait, c’était pour moi une manière de ne pas vivre le jeu qu’en termes de résultat, mais dans le cadre plus général d’une histoire, d’un film en quelques sorte.
Depuis quelques temps, je suis aussi lassé de l’affrontement et, depuis longtemps, je n’ai pas de plaisir à “écraser” l’adversaire.
En même temps, je suis frustré que mes adversaires ne “jouent” pas le jeu et semblent (donc je n’en suis pas sûr) trouver dans le fait de gagner la partie une très grande part du plaisir à jouer.
D’autre part, je n’aime pas particulièrement les jeux abstraits (hors jeux d’ambiance). Je fais le lien entre cette opinion et l’importance de l’arrière-fond dans le plaisir du jeu, au détriment de l’enjeu de gagner la partie. Cependant, il y a bien un enjeu, qui est non pas de gagner mais d’aller dans la direction indiquée et commune. C’est le voyage, déterminé en grande partie par l’enjeu de gagner, qui prime, non pas l’arrivée.
De ce fait, un jeu comme Les Loups Garous de Thiercelieux ne m’est jamais apparu comme un jeu d’affrontement ! C’est pour moi un jeu de rôle. Pour moi, et non pas nécessairement pour les autres : je joue vraiment un villageois, avec accent, etc. Peu m’importe si je suis éliminé (bon je préfère rester mais ça ne me frustre vraiment pas de quitter la scène). OK, être lynché (pendu), ça n’est pas très pacifique…
Pour revenir au sujet, je me pose aussi des questions sur l’éthique du jeu – coopération, et transparence ou affrontement et coups tordus – mais sans évacuer définitivement l’affrontement. Il me semble que le jeu de société peut être un exutoire à l’agressivité tout en conservant une fonction socialisante.
En tout cas, l’idée de transformer un jeu d’affrontement en jeu de coopération me plaît. Reste à valider l’essai…