CR d’une partie de Heroes of Normandie : FFI contre Gestapo
Les FFI et la Gestapo sont une extension HON des devil Pigs.
Pas de cartes utilisées ici.
Le garçon de ferme ouvre la porte hors d’haleine. “Ils sont… Ils sont chez Bruno !”
- Qui, “ils” ?
- Les Boches ! Une douzaine !
Bon, réfléchir vite. Bruno dispose d’un émetteur radio avec ses carnets dans lesquels se trouvent chiffres et clés. Si les casques à pointe les découvrent, c’est la catastrophe. Une douzaine, ça peut se tenter…
Il faut renvoyer le garçon prévenir le groupe, qu’ils s’arment et qu’ils se retrouvent sous le chêne creux. On avisera.
Chacun se munit de chargeurs supplémentaires de Bren et Sten. Surtout des grenades américaines parachutées le mois dernier. Les ordres sont donnés, en avant. On doit tenter le coup de main rapide : on décroche dès qu’on récupère la radio.
Marche d’approche en 3 groupes… Groupe Dany : diversion et bloque la sortie. Groupe Robert : appui. Groupe Léon et Sandy, la mission principale : on entre dans la maison et on récupère le matos. Tout le monde sur le mode furtif et silencieux, la nuit tombe. Visibilité limitée à 2 cases lorsque dissimulé.
A la lumière de la lampe, on devine le dispositif ennemi.
C’est la Gestapo. Pas d’armes lourdes, ouf.
Un collabo participe à la fouille. Et la grande blonde là-bas ? Tiens faudra que je pense à lui demander son numé… A ben non, du coup, en 1943, on ne peut pas… Nul
Mode furtif, les groupes de partisans progressent sous le couvert de la nuit et des haies.
Un bruit de branche incite les gestapistes situés devant la porte d’entrée à se dissimuler dans la haie… On ne sait jamais. “Un milicien prudent est un milicien vivant” : proverbe à la mode en 43.
“HALT!” Un cri dans la nuit. Robert, le mécano qui s’occupe de la MG42 de prise se jette au sol et la met en batterie. “SHRACK-CLANK” Bruit d’armement pas discret pour un sou. Chacun tend l’oreille … et baisse la tête.
Une longue rafale. C’est Robert qui arrose. Chanceux (6 +4 = 10 !!!). 3 types de la Gestapo touchés. Gestapas de pot, pour le coup.
Les deux survivants lâchent des rafales de leur MP40 ! Eux aussi, sont chanceux… Robert et son neveu sont blessés, munitions épuisées. C’est fini pour eux. Robert déguerpit en mode rapidité pour retrouver La Rousse avec qui il partage de nombreux lieux communs.Au nord, le groupe de Dany, chargé d’empêcher la fuite des casques à pointe, se poste dans la haie au débouché de la cour, face au véhicule. Armé d’un Bren, il vide 2 chargeurs sur le chauffeur et la voiture. 5 + 2 = 7 C’est Brillant, Dany ! Pendant qu’Helmut, le chauffeur, blessé, s’extraie difficilement, la voiture prend feu.
Ce qui n’est pas du goût de l’inspektor, Gunter !! “Fous sallez Gouter à la Golère de Gunter!!”
Il envoie une rafale de son MP40.
Son tir est effrayant et Dany n’est pas le plus brillant à ce moment là. Il fredonne “redonne moi ma chance…”.
De son côté, Sandy mène le combat et ouvre le feu sur les 2 derniers gestapistes blottis dans la haie. Une action héroïque ! Elle reste debout et vide un chargeur de Sten. (6+2= 10) Les 2 types sont hors de combat. Inutile de s’attarder sur eux, la mission prime. Comme dit le dicton : " A Sandy velue, milicien foutu". Très populaire en 43. Tombé en désuétude depuis.
Hardi petit ! Un groupe de courageux FFI se glisse le long de la maison, dégoupille et jette une grenade par la fenêtre, avant d’avoir compter jusqu’à sept… sinon…
Du coup, “Boom”.
Du coup, ça pique un peu.
Du coup, le collabo quitte ce monde obtus et le garde du corps de la belle blonde - Kevin - prend les éclats à sa place. Au nord, Le groupe Dany et son FM joue de malchance. Quand ça veut pas… Ca veut pas. Encore une action héroïque perdue et des munitions dépensées pour rien. Un vrai Highlander et pas un gadget, cet Inspektor…
En revanche, lui, il n’en manque pas une, de mun. “Headshot”, crie t-il en allemand ! (l’auteur vous prie de l’excuser et de vous rendre sur votre site de traduction préféré pour mieux apprécier l’aspect germanique de cette interjection.).
Du coup, Dany déguerpit fissa avec son FM, direction Suzette pour qui il a perdu la tête.
Dans la cabane, la gestapo déguste. Une grenade ananas laisse sur sa faim la petite blonde inconsciente dans un coin tandis que Kevin, le beau gosse garde du corps à l’accent Munichois, disparait de la scène en faisant entendre un truc du genre : “I will always love you…”
L’équipe de Léon fonce à l’intérieur, se saisit de l’émetteur (ce qu’il en reste en fait), des carnets. Pendant ce temps là, Sandy, sa hargne décuplée par un sentiment de jalousie à l’endroit d’Ilda la blonde, passe sa colère sur des gestapistes gênant l’extraction. Le pistolet mitrailleur envoie la purée. L’émotion n’est pas sa meilleure amie : tout à côté. Autre diction : “Sandy vénère, miliciens pépères”. Peu usité même en 43.
Qu’importe, l’équipe de Léon bondit à l’extérieur de la cabane avec le matériel et …un Bruno zigzagant. Enfermé dans la cave, celui-ci n’a pas parlé. En revanche, il a contribué à faire baisser les excédents viticoles de la région. Nous le remercions pour sa grande oeuvre patriotique.
Victoire des Résistants sur la Gestapo au 7ième tour.
En revanche, il y a eu des pertes, de chaque côté.
Encore un bon moment passé avec le bébé des cochons. J’avais jadis laissé un CR sur Stalingrad, celui-ci concerne une extension FFI.
J’espère que vous aurez passé un bon moment et que ce CR vous donnera envie de sortir ou de ressortir Heroes of Normandie.
Je vous laisse, je vais vérifier si Bruno a laissé un litron survivant dans la cave.