D'où y vient l'argent ?

Et pourquoi y’en a pu ?

/!\ ça dure pas loin d’une heure.

http://www.vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304

Avec tout le recul nécéssaire avec ce genre de docu abordant (même de loin) la thèse du complot mondial…

Après p’têt que je suis le seul à débarquer, hein…

et y a aussi la suite, bcp plus courte à regarder:
“Après l’Argent-Dette, voici donc l’Argent-Bête, une vidéo pédagogique pour ne pas s’appauvrir idiot.”

:arrow: ici

;)

Triz dit:Et pourquoi y'en a pu ?
/!\ ça dure pas loin d'une heure.
http://www.vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
Avec tout le recul nécéssaire avec ce genre de docu abordant (même de loin) la thèse du complot mondial...
Après p'têt que je suis le seul à débarquer, hein...


Sans être suffisamment expert (ni assez intelligent ?) pour approuver ou désapprouver les conclusions de la fin du documentaire, j'ai trouvé sa première partie très bien faite et particulièrement didactique. Les enfants en sont restés pantois !
Pourvu qu'ils ne décident pas de devenir banquiers ... effet pervers non contrôlé par l'auteur du doc :mrgreen:

Arrêt sur images avait déjà parlé de cette vidéo de 52 minutes:

Depuis début octobre, L’argent-dette séduit sur la toile un public hétéroclite. L’objet de ce film? Expliquer, de manière très ludique, le mécanisme par lequel les banques privées créent “de l’argent qui n’existe pas”.
Pour “café-croissant”, sur Agoravox, le film de Paul Grignon est une “vidéo pédagogique incontournable” ; pour Nicolas Cori, journaliste de Libération auteur du blog “Les cordons de la bourse”, “on se sent vraiment intelligent” après l’avoir visionné. L’argent-dette a également attiré l’attention de Rue89, site qui prend ses distances avec cette vidéo considérée comme “conspirationniste” et tendancieuse.
Pour y voir plus clair, @rrêtsurimages.net vous propose un parcours guidé à travers cette vidéo.
L’argent-dette est une adaptation française du film original de Paul Grignon (Money as debt), réalisée par Bankster.tv.
La vidéo de Grignon vise à expliquer l’idée suivante : dans notre système monétaire contemporain, les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas. Elles créent de l’argent à partir de promesses de remboursement, autrement dit, à partir de dettes. “Comment ce « miracle bancaire » est-il possible ?”, s’interroge Grignon.
Acte 1 : Il était un vieil orfèvre
Pour expliquer ce tour de passe-passe, il faut remonter aux origines du système bancaire. La vidéo met en scène un orfèvre médiéval, dans une ville qui ressemble à Venise. La “petite allégorie historique sur les banques” est présentée pendant une dizaine de minutes (de 03’50 à 11’20). Grignon y dépeint, à grands traits, la naissance du capitalisme financier.
Attention, tout de même, soulignent les spécialistes: si la vidéo est éclairante, elle simplifie à l’extrême le processus historique de développement des banques (comme l’explique l’émission d’@rrêt sur images).
Acte 2 : Le système monétaire contemporain
L’auteur nous plonge ensuite dans l’économie d’aujourd’hui. Fondamentalement, le système mis en place grâce à la ruse du vieil orfèvre fonctionne toujours. Mais les banquiers vont réussir – avec l’appui des politiques, d’après l’auteur du film – à se débarrasser de l’étalon-or et à contourner les régulations.
Conclusion (provisoire) : la création monétaire des banques privées a pour seul borne les limites légales que voudront bien mettre en place les gouvernants.
Acte 3 : Un exemple concret
Pour mieux démontrer la toute-puissance des banques dans un tel système, Grignon prend “un exemple concret” de banque nouvellement créée. De 14’40 à 19’ 00, on suit les affaires florissantes de ses dirigeants. Dotée par ses investisseurs d’un capital de 1111,12 dollars à sa création, la banque finira par récolter des intérêts sur 100 000 dollars qu’elle n’a jamais possédés.
La vidéo insiste sur le point suivant : “Quand on signe les papiers d’un emprunt ou d’une hypothèque, la seule chose réelle est notre reconnaissance de dette. Cette reconnaissance est garantie par nos actifs, qui seront confisqués si on ne peut pas payer les remboursements.”
Vrai ? Faux ? Certains économistes (dont Alexandre Delaigue, du blog Econoclaste, invité sur le plateau d’@rrêt sur images) soulignent que le prêt est un service rendu par les banques, qui permet d’acquérir des biens réels: une voiture, un logement … La présence d’un taux d’intérêt se justifie alors par le service rendu : cette mise à disposition d’argent.
Acte 4 : En finir avec la “dette perpétuelle”
A partir de 26’ 30, Grignon avertit son public : il faudra toujours des dettes pour payer les dettes précédentes, puisque elles seules sont créatrices d’argent. Pour changer ce système destructeur, l’auteur présente une variété d’options, détaillées en partie dans la vidéo (de 37’38 à 44’05).
Sommes-nous réellement condamnés à cette “dette perpétuelle”, comme le dit Grignon ?
Oui, si l’économie continue de se donner pour finalité la croissance. Pour sortir de l’engrenage de la dette perpétuelle, une solution à ses yeux: opter pour la croissance zéro, ou même la décroissance. Partisan de la décroissance, Grignon insiste sur ce point. D’autres économistes, dont la plupart des libéraux, soulignent que la dette est nécessaire à la création de richesse. Parallèlement, à leurs yeux, la croissance (le “gâteau qui grossit”) permet de “remettre les compteurs à zéro” et justifie la création d’argent (tout en rendant la dette indolore).
Acte 5 : les présidents assassinés
Dans cette dernière partie, Grignon délaisse l’économie et la pédagogie. Il entend dénoncer et dévoiler. Qui, quoi ? Le “pouvoir invisible” qui nous trompe : “ce qu’on appelle démocratie et liberté sont devenus en réalité une forme ingénieuse et invisible de dictature économique.”
Aujourd’hui, “presque tout le monde sur la planète est enchaîné à un dette grandissante”, constate Grignon, avant de poser la question ultime : “Est-ce que tout cela serait arrivé purement par accident, ou est-ce qu’il y aurait … conspiration ?”
La dernière citation du film défile sur fond noir et musique inquiétante : “Seuls les petits secrets ont besoin d’être protégés. Les grands sont tenus secrets par l’incrédulité du public.” (McLuhan, théoricien de la communication)
Cette dernière partie de la vidéo pose plusieurs questions.
D’abord autour du ton “complotiste” de Paul Grignon. Deux des dernières citations du film sont des citations de présidents américains qui ont dénoncé le pouvoir des banques et sont “morts assassinés”, précise le film. Exposer ainsi les choses laisse penser (en n’apportant aucune preuve) que leur assassinat a pu être commandité par des membres du milieu bancaire et financier.
Deuxième point qui fait débat: les connotations (supposées) antisémites de cette vidéo. Pascal Riché, sur Rue89, commente: “La représentation de la pieuvre portant ses tentacules sur le monde (voir plus bas), est inspirée d’une bien laide iconographie”, explique-t-il, citant trois images où la pieuvre porte l’étoile de David ou le nom Rotschild (symboles Juifs), et étend ses tentacules sur le monde. “Le commentaire qui accompagne l’image est à l’avenant: «peu de gens savent aujourd’hui que l’histoire des Etats-Unis depuis la révolution de 1776 fut une lutte épique pour se libérer du contrôle des banques mondiales dominées par les Rothschild». Et pendant que cette voix douce nous sussure cela, des mots défilent rapidement : «dépression, inflation, paniques bancaires, infiltrations, assassinats, possession de médias, tromperies des masses…»”, note aussi Riché.
André Gunthert, chercheur en histoire visuelle à l’EHESS, réfute ce lien entre image de pieuvre et antisémitisme sur son blog, où il montre que la pieuvre a certes été associée à l’image des Juifs, mais qu’elle a également représenté la franc-maçonnerie, la puissance des Etats-Unis, ou encore la Russie bolchévique.
Autre détail : la ressemblance frappante de l’orfèvre du film avec Shylock, personnage – peu sympathique – d’usurier juif inventé par Shakespeare dans… Le marchand de Venise et incarné au cinéma par Al Pacino.

Pour mémoire, dans Le Marchand de Venise de Shakespeare, Shylock est un usurier juif qui exige “une livre de chair” de Bassanio, jeune homme désargenté qui n’arrive pas à rembourser ses dettes.


A qui se fier pour comprendre la crise financière et économique ? Deux semaines après sa première émission consacrée à la crise, @si revient sur la question. La télévision, les journaux et la radio sont-ils simplificateurs ? Mais peut-on se fier à ce qu’on trouve sur internet, et notamment les vidéos qui “buzzent” ?
Pour tenter de répondre à ces questions, Nicolas Cori, journaliste économique à Libération et auteur du blog “Les cordons de la bourse”, Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint Cyr et animateur du blog “Econoclaste”, et André Gunthert, chercheur en histoire visuelle, sont sur le plateau d’@si. Avec eux, notre chroniqueuse Judith Bernard et notre journaliste Justine Brabant.

Mais penchons-nous maintenant sur L’argent-dette , le film d’animation du Canadien Paul Grignon dont @si vous a déjà beaucoup parlé.
Question centrale: ce film dévoile-t-il des fonctionnements secrets, ou enfonce-t-il des portes ouvertes ?
“Je pense qu’au départ, les banquiers ne se rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient. Le fait que la monnaie soit créée par le crédit a été identifié de manière extrêmement tardive”, pense Delaigue.
“Il y a aussi une forme d’insconscience du côté des clients”, estime Judith. “Le banquier ne sait pas forcément ce qu’il fait”, confirme Cori.

“Les banques créent de la monnaie à partir des emprunts que l’on contracte, alors que les gens pensent que les banques prêtent de l’argent qu’elles ont dans leur coffre”, résume Cori.
Cette question est déjà discutée sur internet, rappelle-t-il (et notamment par Paul Jorion).
"Beaucoup de gens disent “ce qu’il y a dans ce film, on nous l’apprend en première année de science éco. Mais le problème, c’est qu’il ne s’adresse pas à des diplômés de science éco !” ", estime Gunthert.
Il enchaîne : “La viralité de ce film exprime la demande d’explications du grand public qui est en déficit de sens et de signification.”
Pour Delaigue, le succès de ce film a une autre explication : “Il tape directement dans toute une série de nos préjugés : les banquiers sont des parasites, les intérêts sont un vol”.

Le message politique véritable de cette vidéo, pour Delaigue, c’est qu’il faut “une économie sans croissance”, “faire disparaître les intérêts”, et que “l’Etat doit se financer non plus par la dette, mais en fabriquant de la monnaie”.
“Moi je ne montrerais certainement pas ce film à des élèves en disant “c’est là que vous allez trouver votre explication”, par contre je l’utiliserais comme décodage. C’est un film très intéressant de ce point de vue : qu’est-ce qui correspond à une réalité ? qu’est-ce qui relève de l’opinion ?”, avance Delaigue. “C’est l’objectif que j’avais en mettant en ligne cette vidéo”, répond Cori.
“Dans ce film, la dette est exprimée comme une sorte de boulet qui nous écrase tous. Non ! La dette est une façon de résoudre des tas de problèmes. C’est pas quelque chose d’horrible, une dette. Etre endetté c’est pas quelque chose d’épouvantable”, estime Delaigue.
Cori nuance : “Mais depuis quelques années, les banques se faisaient effectivement de l’argent sur le dos des clients en prenant des risques inconsidérés.”

Le film se termine par deux citations de présidents américains qui se sont élevés contre les banques et sont morts assassinés, précise le film… Mais que veut-on vraiment nous dire ?
Attention, complotiste et antisémite, ce n’est pas la même chose, rappelle Gunthert.
Pour lui, ce film n’est pas antisémite mais bel et bien complotiste. “Ce qui est intéressant c’est que les gens s’intéressent au message de cette vidéo malgré son caractère complotiste.” “Mais non, réplique Daniel, c’est pas EN DEPIT de son caractère complotiste mais POUR, son caractère complotiste !”
Cori regrette-t-il d’avoir posté sur son blog la vidéo sans explication ? “L’important était de la faire circuler”, estime-t-il. “Mais on n’est pas agents de circulation, nous, on est journalistes !” lui lance Daniel. "On n’est pas là pour mettre du sens, orienter ?’ “Le blog est un exercice différent, les règles ne sont pas les mêmes”, estime Cori,

Qui est paul Grignon? Quelle est la genése de ce film?

ASI dit:Ce Canadien de 60 ans dit être devenu “suspicieux” à propos du système monétaire en découvrant la fonction logarithmique lors de ses études. Routard, proche de la nature, Grignon a vécu plusieurs années avec sa compagne sous une tente, sur l’île Gabriola (au large du Canada), faute de revenus suffisants pour acquérir une maison. En 1997, il s’établit comme vidéaste indépendant. Il crée son studio (“Moonfire Studio”), et produit ses premiers films.
Il édite des documentaires sur la politique étrangère des Etats-Unis, mais aussi un film plus surprenant. Grignon est l’auteur, avec William Thomas (un “journaliste alternatif”), de Chemtrails - Mystery Lines in the Sky, un film qui dénonce un complot climatique mondial.
Pour Thomas et Grignon, les chemtrails (ces trainées laissées par les avions dans le ciel) sont des produits toxiques lâchés par les pouvoirs politiques pour enrayer le réchauffement de la planète.
En 2002, une organisation de défense des consommateurs (United Financial Consumers - UFC) commande à Grignon une vidéo sur les systèmes de prêts bancaires, qui sera diffusée lors d’un séminaire. La première version de Money as debt est née. Elle sera reprise sur le site du Canadian Action Party, un parti politique canadien qui milite pour une “réforme monétaire”, puis améliorée et complétée à la demande de l’American Monetary Institute, une organisation non lucrative pour “l’étude de l’histoire, la théorie et la réforme monétaire”. En 2006, la version finale de Money as debt est sur pied.



Paul Grignon par lui même

Au-delà des questions de réalisation (que je n’ai pas encore pris le temps de regarder), de réalisateurs, et des doutes existentiels des diffuseurs, reste un message simple que la “masse” veut bien enfin découvrir et contempler dans ses conséquences : 1) la production de l’argent n’est plus ancrée dans une richesse particulière (grosso modo les stocks d’or) sinon dans la puissance; 2) ce pouvoir (et j’écarte toute idée de complot), s’exerce sans contrôle démocratique et sans contrepartie de la puissance qu’elle exerce sur la vie réelle; 3) est-ce bien normal ? 4) Que faire pour améliorer ça ?
Et rien que pour susciter toutes ces questions, ce genre de petit film est bienvenu. C’est un début.

El comandante dit:Au-delà des questions de réalisation (que je n'ai pas encore pris le temps de regarder), de réalisateurs, et des doutes existentiels des diffuseurs, reste un message simple que la "masse" veut bien enfin découvrir et contempler dans ses conséquences : 1) la production de l'argent n'est plus ancrée dans une richesse particulière (grosso modo les stocks d'or) sinon dans la puissance; 2) ce pouvoir (et j'écarte toute idée de complot), s'exerce sans contrôle démocratique et sans contrepartie de la puissance qu'elle exerce sur la vie réelle; 3) est-ce bien normal ? 4) Que faire pour améliorer ça ?
Et rien que pour susciter toutes ces questions, ce genre de petit film est bienvenu. C'est un début.


:pouicok:

Comment faire en sorte que la démocratie entre dans l'économie ? me semble être la question la plus importante.
Une économie tournée vers elle-même et vers une minorité d'individus comme c'est le cas actuellement n'a pas de sens.
L'économie, à mes yeux, doit rester un outil permettant à l'humanité de mieux vivre et non l'inverse.

J’vais fait tourner le lien vers la video il y quelques temps notamment a des profs d’eco. Réactions identiques, bluffer par cette façon d’expliquer simplement les choses.

Mais il mérite vraiment d’etre regardé en entier.

une tite chanson ?

http://www.dailymotion.com/fr/featured/ … e-la-c_fun

Encore une petite vidéo “sympatoche”

http://fr.youtube.com/watch?v=0JuqrpIUqT4

http://fr.youtube.com/watch?v=5HkWQUlSau4

C’est du très connu, c’est l’île aux fleurs!!! :pouicok: :pouicok: :pouicok: