Bonsoir la communauté
Le post de karis date un peut mais je le re-sort
Pour une question au éditeurs passant par la
Je me demandais si vous aviez un plafond de coût pour la fabrication d’un jeu .
Aujourd’hui on vois fleurir du kick à gogo et notamment sur les jeux avec beaucoup de figurines ,
qui je le conçoit doivent couter des pesetas.
Est ce que nos éditeurs français qui ne passent pas ,
par ces plates formes , se donnent donc un plafond à ne pas dépasser .
6 euros = 36 euros
15 euros = 90 euros?
La question est posée en prenant en compte , que vous croyez fortement en un jeu évidement.
Merci pour les réponses à venir.
Syn.
Le plafond est fixé par le marché. Un éditeur pourrait sortir un jeu à 200€, mais il aurait intérêt à être dans une grosse boîte pleine de matos avec le meilleur jeu de la décennie dedans et une énorme durée de vie…
Quand tu vas dans une boutique, tu vois des tailles de boîtes et des prix similaires chez tous les éditeurs. Pas parcequ’ils se donnent le mot, mais simplement parceque cela correspond au marché.
Du coup, si en pré-prod il devient clair qu’un jeu va coûter trop cher à produire pour le prix de vente qu’il peut justifier, il faudra faire d’autres choix pour sa prod, ou y renoncer.
Bonjour ehanuise.
Je vois effectivement qu’il y à une tendance dans les prix de ventes.
Mais je vois aussi qu’il y à des exceptions .qui ne sont pas si exceptionnel que cela d’ailleurs.
Je prend un exemple de jeu qui m’avait tapé dans l’œil .
Planet Steam qui à sa sortie coutait 120$ soit 95 euros .
C’est celui qui me vient à l’esprit mais il y en à d’autres.
Syn.
Bon exemple : il était hors format, alors que le amrché dit en gros qu’un jeu de cubes en bois poids lourd doit faire dans les 55€ maxi. Il y avait un matos hors-norme pour justifier le prix, mais c’était un risque. Du coup il s’est planté et n’a pas eu un gros succès.
Syn dit:Je prend un exemple de jeu qui m'avait tapé dans l’œil .
Planet Steam qui à sa sortie coutait 120$ soit 95 euros .
C'est celui qui me vient à l'esprit mais il y en à d'autres.
… d'ailleurs, il me semble qu'il prenait un peu la poussière dans les boutiques, jusqu'à ce qu'il soit soldé en dessous de 60€…
Par contre ils le ressortent en plus ligth .
C’est un jeux en langue de Shakespeare.
Mais nous n’avons pas les chiffres du premier tirage et le nombre de ventes de la première édition donc …??
Connaissez vous un jeu français "big et cher et bon " ? pour avoir une idée.
Syn.
Syn dit:Bonsoir la communauté
Le post de karis date un peut mais je le re-sort
Pour une question au éditeurs passant par la
[...]
Syn.
Merci pour le déterrage, ça m'a permis de lire ce post fort intéressant !
Il m’a fallu du temps pour arriver au bout des 40 pages et + mais ça en valait le coup. Merci à tous pour le temps passé à nous décrire votre boulot.
Bonjour.
Deux points m’intéressent serait il possible d’avoir des éclaircissements?
Les deux concernent les droits d’auteurs.
Lorsqu’un jeu plaisant à l’éditeur prend sont thème sur un film lui même tiré d’un roman .
Est ce que c’est un problème et comment l’abordez vous?
Car le fond de l’histoire ,le scénario est certes le même mais ensuite rien à voir entre une mécanique de jeu et un film ou la narration d’un livre .
Alors demandez vous seulement une autorisation? ou faut il en payer des droits sous peine de se faire attaquer?
Le deuxième points :
Lorsque un éditeur signe avec un auteur .
Signe t-il pour (X) tirages ? exemple 2000 tirages.
Ensuite l’auteur est il en droits de signer avec un autres éditeurs pour un second tirage?
Après bien évidement la première édition épuisée.
Si un auteur français signe avec un éditeur français et que le jeu est tiré à (X) exemplaires ,
Un éditeur étranger souhaite lui aussi tirer le jeu en langue de Shakespeare , avec qui traite t-il ? l’auteur ou l’éditeur ?
Ce pendant que le premier tirage est en vente et après l’épuisement de celui ci ?
Un dernier petit points
L’auteur à le droit à combien de boites gratuites?
Est ce un arrangement d’accord entre les deux parties?
Et s’il en désire plus ? à t-il un prix préférentiel pour acheter ses jeux?
Merci pour les éclaircissement qui me seront apportés.
Syn.
Syn dit:
Lorsqu'un jeu plaisant à l'éditeur prend sont thème sur un film lui même tiré d'un roman .
Est ce que c'est un problème et comment l'abordez vous?
Car le fond de l'histoire ,le scénario est certes le même mais ensuite rien à voir entre une mécanique de jeu et un film ou la narration d'un livre .
Alors demandez vous seulement une autorisation? ou faut il en payer des droits sous peine de se faire attaquer?
Toute utilisation d'une 'propriété intellectuelle' développée par des tiers (univers, film, roman, monstres spécifiques comme le fimir qui est ue création Games Workshop, ...) doit faire l'objet d'un accord préalable des ayants droits.
Selon les cas c'est plus ou moins facile, allant de 'oui, bien sût je vous en prie' à 'jamais et si vous faites quoi que ce soit qui s'en rapproche je vous envoie les avocats' en passant par 'pour telle utilisation c'est autant, pour telle auyre autant, etc.'
Et ces licenses sont généralement limitées à une langue ou un territoire, à une application spécifique, et à une durée limitée.
Par exemple Fantasy Flight a passé un contrat avec games Workshop pour faire des jeux dans leur univers mais ils n'ont pas le droit de faire des figurines utilisables dans des jeux d'escarmouche; c'est pour ca que un jeu comme chaos dans le vieux monde a des bustes plutôt que des figurines complètes.
Syn dit:
Le deuxième points :
Lorsque un éditeur signe avec un auteur .
Signe t-il pour (X) tirages ? exemple 2000 tirages.
Ensuite l'auteur est il en droits de signer avec un autres éditeurs pour un second tirage?
Après bien évidement la première édition épuisée.
En général, il signe pour une période donnée, avec une reconduction du contrat tacite par la suite. Perso j'ajoute dans mes contrats une clause leur permettant de le casser si on n'atteint pas un objectif de ventes chaque année, mais ce n'est pas forcément standard. Chaque éditeur à ses spécificités au niveau des contrats.
Syn dit:
Si un auteur français signe avec un éditeur français et que le jeu est tiré à (X) exemplaires ,
Un éditeur étranger souhaite lui aussi tirer le jeu en langue de Shakespeare , avec qui traite t-il ? l'auteur ou l'éditeur ?
Ce pendant que le premier tirage est en vente et après l'épuisement de celui ci ?
Ca dépend du contrat. il précise normalement les langues et/ou territoires concernés. Parfois l'éditeur a le droit de sous-traiter les versions dans d'autres langues, parfois pas. Un auteur comme Knizia par exemple ne cède les droits que pour une langue, et exclut les versions électroniques qui se négocient à part. Pour lui, chaque langue fait l'objet d'un autre contrat, et pas forcément avec le même éditeur. C'est assez exceptionnel, cependant.
Syn dit:
Un dernier petit points
L'auteur à le droit à combien de boites gratuites?
Est ce un arrangement d'accord entre les deux parties?
Et s'il en désire plus ? à t-il un prix préférentiel pour acheter ses jeux?
Ca se négocie dans le contrat. En général, une dizaine de boîtes de chaque version, et possibilité d'en acheter plus à prix coûtant.
Cependant, j'ai rarement entendu qu'un éditeur refuse quelques boîtes en plus si l'auteur venait à les demander.
Merci ehanuise
Pour tout c’est éclaircissements
Syn.
Tiens, tant qu’on est dans les droits d’auteurs, je me demandais où était la limite avant laquelle on ne peut plus “s’inspirer” d’un personnage avant de tomber dans la violation de copyright.
Je fais référence à tous les Kickstarter-à-figurines où les éditeurs s’en donnent à coeur joie en utilisant complètement ouvertement des références à la pop-culture qui n’ont de différence QUE le nom.
Ca m’étonne qu’il n’y ai pas encore d’histoires à ce sujet.
J’ai entrepris sur la partie anglophone de mon site web la rédaction d’un livre qui explique en détail le métier d’éditeur de jeux de société.
Je le rédige à la fois pour qu’une référence en la matière devienne disponible (il y a essentiellement des livres et articles sur le game design mais pas tellement sur le métier d’éditeur proprement dit) et pour faire la promotion de Flatlined Games
Pour le moment c’est en Anglais, et quand j’ai du temps disponible pour le continuer je donne la priorité à la rédaction de nouveaux chapitres plutôt qu’à traduire les articles existants. Une fois le livre complété je m’attaquerai à la traduction.
Evidemment si un ou des lecteurs se proposent pour le traduire au fur et a mesure de sa rédaction, je suis intéressé .
Un point important de ce livre est que je ne prétends pas avoir la science infuse ou une expérience encyclopédique de ce métier (j’suis encore un petit bleu ) et que j’invite tous les pros du milieu à commenter et contribuer à sa rédaction : le but est d’en faire la référence en la matière, ce qui demande forcément plusieurs plumes.
ca se passe ici :
http://www.flatlinedgames.com/book
j’imagine que tu as du déjà recevoir des propositions en mp
mais si tu as besoin je veux bien t’aider et te faire gagner du temps pour la trad
sinon simple curiosité pourquoi tu commences la rédaction directement en anglais ?
c’est ta langue maternelle ?
socks dit:j'imagine que tu as du déjà recevoir des propositions en mp
mais si tu as besoin je veux bien t'aider et te faire gagner du temps pour la trad
sinon simple curiosité pourquoi tu commences la rédaction directement en anglais ?
c'est ta langue maternelle ?
Avec plaisir, merci d'avance pour le coup de main
Tu peux facilement récupérer les textes avec l'option 'impression' ou 'export pdf', sinon MP et je t'envoie un document par email
Si j'ai d'autres propositions je coordonnerai les trad's pour éviter les doublons - commence par le chap.1
J'ai commencé par l'anglais car je veux gagner de la visibilité près du public américain et anglais. En France et en Belgique, mes distributeurs font un super boulot, et je suis plus visible.
Ceci dit, je prépare d'autres choses ou le Français sera prioritaire
J'essaye d'être actif sur tous les front, mais évidemment il n'y a que 24h dans une journée )
Merci pour ce post initial, même s’il date un peu j’imagine que le modèle en distribution classique est toujours valable.
Jen ai tiré ce camenbert des coûts d’un jeu.
On retrouve les éléments déjà évoqués :
- prix d’achat équivalent à 6x le cout de fabrication
- 1/3 pour la part vente boutique, 1/3 pour la part édition (le tiers restant pour la distrib+tva)
Erreur
la part de l’auteur m’hallucine …
Encore plus quand on voit celle de l’État…
J’avoue c’est dingue !