LaDonzelle dit:Je ne veux pas être condescendant avec les clients des grandes enseignes, j'en fais moi aussi partie. Mais les joueurs y sont très minoritaires. Si un père de famille achète Takenoko entre deux paquets de lessive, ou deux dvds, c'est génial : avec un peu de chance la famille verra que le jeu de société ne s'est pas arrêté il y a 70 ans, et que ça ne rime pas avec "dehors il pleut et il n'y a rien à la télé".
Ben ça l'est quand même un peu, condescendant. Sûrement sans le vouloir, je veux bien te croire, mais n'empêche. Parce que, si on reprend l'exemple, un père de famille avec des enfants en âge d'aller un peu plus loin que le memory, aujourd'hui, pour faire large, il doit avoir aux alentours de 40 balais. Il en avait donc environ 20 au début des années 90. Autrement dit, il avait forcément à l'époque des connaissances qui s'adonnaient au jdr ou à magic, il a probablement joué au moins une fois à Doom et aussi connu les premiers pas du Net. Sans compter qu'il a le plus grand des marmots qui lui réclame deux fois par semaine une DS, et le plus petit qui lui ramène des Pokemon de l'école, et que donc, il est un peu contraint de se tenir à la page. Bref, même s'il ne connaît pas toute la diversité et la richesse du jdS, il est sûrement au courant que le Monopoly et les vignettes Panini sont un peu dépassés. Après, une des raisons pour laquelle aussi il ne creuse pas plus avant le sujet, c'est peut-être tout simplement parce qu'il n'en a ni le temps ni l'envie. Je crois que dans ce débat, c'est toujours la comparaison avec nos voisins d'outre-Rhin qui entraîne de fausses idées. On a l'impression qu'il pourrait y avoir autant de joueurs en France qu'en Allemagne, que le marché hexagonal pourrait encore croître, alors qu'en vérité on n'en sait rien. Et puis ce mythe de la croissance infinie, il suffit de lire les unes des quotidiens ces temps-ci pour voir où ça nous mène. Alors j'ai tendance à penser que si le JdS doit élargir sa distribution, c'est avant tout pour faire mieux, plutôt que plus.
Sinon, pour la mamie de 70 ans dont tu parles, c'est clairement différent mais, malgré tout le respect que j'ai pour nos petits vieux, j'espère cependant qu'ils ne sont pas le nouveau coeur de cible de l'édition de JdS ;o)
Djoul dit: Qu'est-ce que ça m'apporterait que le marché s'ouvre plus encore [...] ?
Des copains pour jouer ? A titre personnel, dès que je sors de mes amis/mon asso de jeu/mes collègues ludiques j'ai l'impression d'être dans une foule de gens chez qui jeu de société rime avec après-midi chiant. Chiant car il faut jouer chacun son tour, en lançant un dé pour suivre un parcours et recommencer, et que ça n'en finit jamais : il y a une case départ mais pas de case arrivée. D'un point de vue purement égoïste j'en ai marre que "s'amuser en soirée" veuille dire "boire comme un trou" et pas "jouer". Moi pour m'amuser, si j'ai le choix, je préfère jouer.
m00rdret dit:la mamie de 70 ans dont tu parles
Non non, justement : la quarantaine ! C'est ça qui m'a choqué !
Sans ergoter sur ce cas particulier, ni loucher sur les voisins Allemands, je constate presque quotidiennement que même chez les 20-30 ans, le JDR c'est pas gagné, que Magic c'est souvent vu comme une pompe à fric pour ado, et que le jeu de société c'est monopoly-bonne-paye. Samedi à la Baraka Jeux de Montpellier (le plus grand Bar à Jeux de France, héhé) les internes (autour de 25 ans) en pharmacie faisaient leur WEI (Samedi c'était alerte orange-rouge sur toute la région. Toutes les activités en extérieurs ont été annulées.) Et ben... J'y ai vu des gens jouer à la bonne paye. Ceux que j'ai fait jouer à Sporz ont expliqué aux autres qu'ils avaient fait un jeu de rôle ! Pour moi le monde ludique est encore un monde à faire découvrir.
LaDonzelle dit:Sans ergoter sur ce cas particulier, ni loucher sur les voisins Allemands, je constate presque quotidiennement que même chez les 20-30 ans, le JDR c'est pas gagné, que Magic c'est souvent vu comme une pompe à fric pour ado, et que le jeu de société c'est monopoly-bonne-paye.
Idem. Le cas est impresionnant au restaurant universitaire : on compte une ou deux tables (on atteint des records cette année !!) de joueurs. Donc grosso-modo 15-20 personnes. Activités : quasi-exclusivement du Magic, mais ça commence à s'ouvrir (Munchkin et autres petits jeux, temps de midi oblige).
A part ça... néant. On tue le temps en jouant à la manille (en Belgique c'est manille, pas belotte). J'ai déjà essayé d'attirer des étudiants avec des jeux "funs" (Bohnanza), avec un succès mitigé (faudrait que je remette ça). Mais ça reste ultra-minoritaire.
Et désolé : j'ai 29 ans, j'ai connu les débuts d'internet, j'ai touché à Magic à ses débuts, aux livres dont vous êtes le héros et aux jeux de rôle plus tard. Le jeu de société a été une découverte très tardive (je dirais 6 ans environ), via le jeu de rôle d'ailleurs. Donc non, c'est pas parce qu'on est jeune qu'on ne peut pas être complètement passé à côté du renouveau du jeu de société.
LaDonzelle dit: Des copains pour jouer ? A titre personnel, dès que je sors de mes amis/mon asso de jeu/mes collègues ludiques j'ai l'impression d'être dans une foule de gens chez qui jeu de société rime avec après-midi chiant. Chiant car il faut jouer chacun son tour, en lançant un dé pour suivre un parcours et recommencer, et que ça n'en finit jamais : il y a une case départ mais pas de case arrivée. D'un point de vue purement égoïste j'en ai marre que "s'amuser en soirée" veuille dire "boire comme un trou" et pas "jouer". Moi pour m'amuser, si j'ai le choix, je préfère jouer.
Où est le problème ? Pourquoi faudrait-il que tout le monde aime jouer ? Il ne faut surtout pas croire que quelqu'un qui trouve le jeu de société chiant parce qu'il n'a joué qu'à la bonne paye va devenir un converti parce que tu vas le faire jouer a 7 wonders (remplace le jeu par celui que tu voudras). Il y a des gens qui n'aime pas jouer quelque que soit le jeu.
Moi j'aime pas le foot, mais que ce soit un Nantes / Sedan ou un Barca /Real c'est pareil, je préfererai toujours me faire une soirée jeux avec des potes ou en asso plutôt que d'aller voir un match.
J'ai des super potes avec qui je ne ferai jamais une soirée jeu parce que je sais que cela va les faire chier. Et quand je sens que la soirée va consister à boire comme un trou et bien je décline et je vais dans une asso pour assouvir ma passion. Et la plupart des gens avec qui je joue en asso ne sont pas des personnes avec qui je pourrais me faire une bonne bouffe.
La Donzelle : j’ai sous ma responsabilité 3 des internes que tu cites et qui ne m’ont pas parlé du WEI en question, puisque je ne m’étale pas particulièrement sur mes hobbies, pas envie d’être encore pris pour un ado attardé à mon âge puisque c’est la seule et unique image que les gens ont dans la tête quand tu dis que tu joues aux JdS…
Toutefois je vais tenter de leur expliquer un peu les choses, ne serait-ce que par mon devoir de formation envers mes jeunes confrères. La bonne paye, tssssss…
De mon temps la Baraka jeux n’existait pas, on se contentait de l’arrière boutique d’Excalibur nous.
Pour ce qui est de la survie des petits commerces face à la grande distribution, ce que tu dis est peut être applicable à Montpellier, mais c’est un cas à part, la jeunesse de la population étant tout à fait exceptionnelle dans cette merveilleuse ville. Je peux t’assurer que c’est LOIN d’être le cas ailleurs. Typiquement si nos JdS sont distribués chez Carrouf, les boutiques d’Avignon, Perpignan, Béziers, Narbonne, Carcassonne et j’en passe peuvent mettre la clé sous la porte. D’ailleurs elle le font déjà sans “l’aide” de la grande distri…
de toutes façon que les “gros” ce tournent vers d’autres supports c’est a mon avis une question de survi meme pour ces grosses enseignes, je vise principalement ceux concentrés sur le loisir, Fnac, Virgin,Cultura…et d’autre
pour les grandes surfaces c’est juste un bonus, bien ou mal vendre du jeux de socité, on s’en fou, avec notre marge de 15 sur les sallades !!!
lonis dit: Il y a des gens qui n'aime pas jouer quelque que soit le jeu.
Les gens qui n'aiment pas jouer, ça n'existe pas, ou presque.
lonis dit: Moi j'aime pas le foot, mais que ce soit un Nantes / Sedan ou un Barca /Real c'est pareil, je préfererai toujours me faire une soirée jeux avec des potes ou en asso plutôt que d'aller voir un match.
Pareil, mais j'aime pas le foot, ce n'est pas un bon parallèle, il faudrai dire, j'aime pas le sport. C'est déjà vachement plus rare. Ou j'aime pas regarder un film. Pareil, c'est super rares.
Après, oui, il y a des gens qui n'aiment pas trop regarder des films, mais on arrive presque toujours à en trouver un qui va leur plaire. Pour les jeux, pareil. Mon frère, il n'est pas joueur, mais alors pas joueur. Ben, j'arrive quand même à le faire jouer. Ne pas aimer jouer, c'est un peu comme ne pas aimer rire, c'est pas possible. Ne pas aimer jouer 3h, ne pas aimer lancer des dés, ne pas aimer buter du monstre sur un plateau, en effet, ça arrive souvent, mais jouer est une activité tellement "générique" que tout le monde trouve chaussure à son pied (même si ce n'est qu'une fois de temps en temps).
Mais des jeux en grande surfaces (supermarché j’enttends), il y en a plein et des « nouveautés » aussi, JdS sur les jeux TV, le monopoly à cartes bleue, les jeux d’adresses, les dessins animés à la mode…c’est un peu comme avec la musique ou la littérature, les dvd, tu trouves ce qui est facile d’accès…c’est juste que de faire un Endeavor, un SW, même la plupart des party game nécessite un « investissement personnel » (même minime) que tu n’as pas besoin de faire lorsque tu ouvres un monopoly (paske qui lit les règle du monopoly), un « qui veut gagner des patates » (parce que « vu à la télé »)…tout comme lorsque tu lis un bouquin un peu pointu ou écoute une musique différente de ce qui passe dans les radio…(n’y voyez aucun jugement de valeur).
Pour autant les thèmes abordés dans le JdS moderne (la guerre, l’héroic fantasy, la gestion (oui même d’une ferme…)) sont relativement proches des jeux vidéo qui eux sont distribués très très largement en GS du fait de leur facilité d’accès (média console…) et ce depuis leur origine (ma première console, une atari 2600 a été acheté à Mamouth…)
Du coup la question que je me pose c’est, comment faciliter l’accès au JdS tels que nous les aimons ?
Je me doute bien que l’aspect communication est important, mais pas uniquement.
En terme d’accès aux JdS, la rêgle est sans doute le point crucial, trouver des joueurs disponible en un même lieu à un instant donné est le second (et en plus rejoint le point 1 car il faut leur expliquer les règles justement, ce qui pour beaucoup revient à une « corvée »).
En dehors de l’aspect qualitatif de la rédaction d’une règle, l’un d’entre vous a-t-il des retours sur des expériences menées sur ce point (rendre les règles plus accessible) ? (je pense aux règles vidéo de Queens Games par exemple)
Le travail de TT sur les vidéo est très louable, tout comme celui fait dans d’autre site Yhandev…néanmoins, pas « natif » pour le client, je pensais plus à un choix de l’éditeur/distributeur pour rendre accessible directement les règles…est-ce totalement délirant en terme de coût de mettre un cd dans la boite avec l’explipartie/une partie guidée… (J’imagine que oui) ? comment adressez-vous cette problématique vous les éditeurs ?
J’ai souvenir d’avoir eu avec un jeu DoW (LCDLTR je crois ou peut-être M44…) avec un DvD d’explication. Il devait s’agir de M44 ou de Battlelore car il me semble que Richard Borg jouait contre un gamin. Toujours est-il que je l’ai visionné une fois et que c’est parti dans le fond de sa boite. Je suis favorable à des règles que l’on partage entre joueurs, même si dès fois, j’ai des copines un peu casse-bonbon pendant l’explication ! Pour répondre, je ne suis pas favorable à un surcout de ce type, mais cela reste mon avis ! A+
lonis dit: Il y a des gens qui n'aime pas jouer quelque que soit le jeu.
Les gens qui n'aiment pas jouer, ça n'existe pas, ou presque.
lonis dit: Moi j'aime pas le foot, mais que ce soit un Nantes / Sedan ou un Barca /Real c'est pareil, je préfererai toujours me faire une soirée jeux avec des potes ou en asso plutôt que d'aller voir un match.
Pareil, mais j'aime pas le foot, ce n'est pas un bon parallèle, il faudrai dire, j'aime pas le sport. C'est déjà vachement plus rare. Ou j'aime pas regarder un film. Pareil, c'est super rares. Après, oui, il y a des gens qui n'aiment pas trop regarder des films, mais on arrive presque toujours à en trouver un qui va leur plaire. Pour les jeux, pareil. Mon frère, il n'est pas joueur, mais alors pas joueur. Ben, j'arrive quand même à le faire jouer. Ne pas aimer jouer, c'est un peu comme ne pas aimer rire, c'est pas possible. Ne pas aimer jouer 3h, ne pas aimer lancer des dés, ne pas aimer buter du monstre sur un plateau, en effet, ça arrive souvent, mais jouer est une activité tellement "générique" que tout le monde trouve chaussure à son pied (même si ce n'est qu'une fois de temps en temps).
Je suis très réservé sur l’intérêt de vouloir à tout prix initier les autres aux jeux de société, de faire acte de prosélytisme.
Je vais faire un parallèle qui illustrera mieux mon propos : J’utilise depuis plusieurs années essentiellement des logiciels libres pour mon usage personnel, et pour tout mon boulot d’édition. Et je suis de près ou de loin l’activité de la communauté du libre. Par contre, c’est pour moi un choix pragmatique (en gros je les utilise parceque je trouve ca marche bien et que mes besoins en la matière sont rencontrés par ces logiciels) et pas un choix idéologique ou dogmatique (je m’intéresse plus à l’excellence technique qu’à la Liberté avec un grand L ). Et régulièrement, je vois des gars de la communauté du libre se prendre le chou des heures durant sur la meilleure manière de convaincre leur grand-père ou leur belle-soeur d’abandonner leur système propriétaire pour se faire “libérer”. Et tout aussi régulièrement je me dis que leur grand père ou leur belle-soeur doit les trouver sacrément casse-couilles
Si quelqu’un s’intéresse un peu au jeu de société mais ne connaît que les grands classiques de grande surface, ou me dit qu’il trouve que les jeux vidéos tournent en rond, je lui proposerai avec plaisir de découvrir un Puerto Rico ou un Big Points, mais si quelqu’un me dit que le jeu c’est pas son truc, eh bien je change de sujet. Et si j’insiste, je passerai pour un casse-couilles
ehanuise dit:Si quelqu'un s'intéresse un peu au jeu de société mais ne connaît que les grands classiques de grande surface, ou me dit qu'il trouve que les jeux vidéos tournent en rond, je lui proposerai avec plaisir de découvrir un Puerto Rico ou un Big Points, mais si quelqu'un me dit que le jeu c'est pas son truc, eh bien je change de sujet. Et si j'insiste, je passerai pour un casse-couilles
Je suis d'accord avec toi, il ne faut pas confondre proposer et imposer en somme. Néanmoins, je doute que l'on soit dans une phase de "proposition" actuellement en ce qui concerne le JdS tel que nous l'aimons.
yannibus dit:je pensais plus à un choix de l’éditeur/distributeur pour rendre accessible directement les règles…est-ce totalement délirant en terme de coût de mettre un cd dans la boite avec l’explipartie/une partie guidée… (J’imagine que oui) ? comment adressez-vous cette problématique vous les éditeurs ?
J'avais cherché à proposer ce genre de vidéos, mais j'ai renoncé devant la difficulté et le coût. Faire presser des Dvd's qui soient un minimum décorés c'est cher, et une fois multiplié par 6 en boutique, le surcoût de production devient trop important. Ceci dit, ce n'est pas impossible non plus de contourner ce problème : avec un accès Internet on remplace n'importe quel Dvd via des plate-formes de vidéo en ligne.
On va dire que le souci majeur c'est le manque d'entreprises spécialisées dans la production de vidéo explicative. Si on essaye de faire ça soi-même ça ne donne rien parce que faire un film c'est un métier. Entre la tentative maison que j'ai voulu faire et la vidéo de Hem il y a une différence énorme.
ehanuise dit:Je suis très réservé sur l'intérêt de vouloir à tout prix initier les autres aux jeux de société, de faire acte de prosélytisme.
On passe par là au début, puis on se rend compte que les gens jouent avec nous "pour nous faire plaisir" et on abandonne.
Il est très rare que je propose à des gens qui viennent à la maison de jouer. Et lorsque c'est le cas, c'est timeline/times-up/dixit (même si ce dernier embarasse les gens timides chez moi)
Karis dit: Dans l’industrie du jeu, ces postes sont des « coûts fixes », c’est-à-dire qu’on ne les paye qu’une fois pour toute (s’il y a un retirage, on ne repaye pas l’illustrateur ou l’infographiste, à moins de refaire appel à eux pour certains changements). Les tarifs varient grandement en fonction du travail, mais on va dire qu’il faut compter un budget d’illustration de 2000 à 3000€ pour un jeu dans le format Caylus et à peu près pareil pour l’infographie.
Je me demandais comment gérer au mieux l’étape des retouches et autres modifications a faire? Est-ce que les éditeurs travail par étapes (croquis, ensuite final) ou préfère faire recommencer plusieurs fois des illustrations abouties? Ce qui serait une situation peu confortable a un illustrateur qui à calculé très juste sont travail! Je suis graphiste depuis des années et parfois (pas souvent heureusement!) des simples flyers peuvent demander des heures de corrections… et souvent le problème ne vient pas de la réalisation mais d’un cahier des charges mal organisé par le client.
La question ne m’est pas destinée mais je vais y répondre quand même.
La règle générale c’est qu’il peut y avoir plusieurs modifs quand on est encore au stade du crayonné.
Par contre, dès que l’on passe à la mise en couleurs, la correction élémentaire exige qu’il n’y ait pas de modifs sur l’illustration ou des modifs extrêmement infimes. Faire modifier l’illustration à ce stade c’est se comporter comme un goujat.
