Bonjour à tous,
je viens de lire un avis qui m’interpelle:
celui de cocatrixien.
Concernant la notation pas de pb, chacun ses gouts etc…
Mais bon je ne comprend pas l’agument manque d’interactivité.
Dans jambo on n’arrête pas via les cartes action de piquer des ressources à l’adversaire, de lui annuler des objets, de contrer des essais de nuissance adverses…
Si ce n’est pas de l’interactivité…
Alors je pose la question: qu’est ce que l’interactivité, que d’ailleurs je préfère appeler interaction ?
thom's dit:
...
Mais bon je ne comprend pas l'argument manque d'interactivité.
Dans jambo, on n'arrête pas via les cartes action de piquer des ressources à l'adversaire, de lui annuler des objets, de contrer des essais de nuisance adverses...
Si ce n'est pas de l'interactivité....
Alors je pose la question: qu'est ce que l'interactivité, que d'ailleurs je préfère appeler interaction?
Je reprend ce sujet car je voulais lancer un débat sur l'interaction dans les jeux car ce terme est souvent utilisé à tort et à travers dans les descriptifs de jeux.
La définition du dico est : influence réciproque de deux phénomènes, de deux personnes.
Donc, quelles sont selon vous les mécanismes et ingrédients nécessaires à l'interaction dans un jeu ?
Un haut niveau d'interaction est-il indispensable dans votre vision du jeu parfait ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Selon moi un jeu de société doit impliquer de l’interractivité sinon ce sont des solitaires.
Alors chacun a son seuil minimum d’interaction acceptable et les jeux ont différent niveau d’interraction.
Personnellement j’apprecie les jeux où la façon de jouer des adversaires influence fortement ma façon de jouer. Que ce soit indirectement du genre “s’il fait ça je vais le contrer comme cela” ou directement “si je me met là, il ne peut pas s’y mettre, si je prend ça il ne peut plus le prendre” voir carrement frontalement “j’ai pris l’assassin et je tue le marchand”.
Nono.
Nono dit:Selon moi un jeu de société doit impliquer de l'interractivité sinon ce sont des solitaires.
Alors chacun a son seuil minimum d'interaction acceptable et les jeux ont différent niveau d'interraction.
Personnellement j'apprecie les jeux où la façon de jouer des adversaires influence fortement ma façon de jouer. Que ce soit indirectement du genre "s'il fait ça je vais le contrer comme cela" ou directement "si je me met là, il ne peut pas s'y mettre, si je prend ça il ne peut plus le prendre" voir carrement frontalement "j'ai pris l'assassin et je tue le marchand".
Nono.
Le problème avec "l'interaction indirecte" c'est qu'elle est finalement plus ou moins présente dans n'importe quel jeu prévu pour être joué à plusieurs (donc justement tout ce qui ne se rapproche pas d'un solitaire).
Dans quel ne prendra-t-on pas en compte ce que fais notre adversaire ? Dans quel jeu n'essaiera-t-on pas de "lire" nos opposants ? Dans quel jeu les façon de jouer de chacun ne s'influence-t-elles les unes des autres ?
S'adapter au contexte fait partie intégrante de tous jeu à mon humble avis, et parler "d'interaction indirecte" c'est quelque part fausser l'évaluation de l'interactivité d'un jeu. Dans ce cas, on devrait se contenter de ne s'intéresser qu'à "l'interaction directe" ou au moins s'efforcer de bien sépararer les deux notions et de les noter de façon clairement distinctes.
C'était mes deux centimes d'euros.
Dans quel ne prendra-t-on pas en compte ce que fais notre adversaire ? Dans quel jeu n'essaiera-t-on pas de "lire" nos opposants ? Dans quel jeu les façon de jouer de chacun ne s'influence-t-elles les unes des autres ?
Que penser des casse-tête multi-joueurs style Vitrail ou Rasende Roboter ?
C'est une catégorie qui semble échapper aux criteres que tu cites...
Nono dit:Selon moi un jeu de société doit impliquer de l'interractivité sinon ce sont des solitaires.
Je pense que tout le monde est d'accord là-dessus. Dans ce contexte, le terme "société" est quasi-synonyme du terme "interraction". Après, si on se lance dans une discussion sur le sens du terme "interration" dans le cadre du jeu, on n'a pas fini. Il faut déjà être conscient qu'il y a plusieurs types d'interractions.
MOz dit:Nono dit:Selon moi un jeu de société doit impliquer de l'interractivité sinon ce sont des solitaires.
Je pense que tout le monde est d'accord là-dessus. Dans ce contexte, le terme "société" est quasi-synonyme du terme "interaction". Après, si on se lance dans une discussion sur le sens du terme "interaction" dans le cadre du jeu, on n'a pas fini. Il faut déjà être conscient qu'il y a plusieurs types d'interactions.
Pour recentrer le débat, je précise que je ne parlais que des mécanismes de jeu qui le rendent interactif, cad échange de cartes entre joueurs par exemple.
D'ailleurs, certains jeux comme WoW sont très faibles dans ce domaine...
je pense être incapable d’en faire une liste exhaustive.
Ceux qui me viennent assez vite à l’esprit sont :
- enchères (Moderne Art, Prince de Florence, Goa, Boursicocote,…)
- pioche visible commune (Fils de samarande, Sankt Petersburg, les champs de Puerto, …)
- placement exclusif sur un plateau (Caylus, Yspahan, …)
- Echange par négociation (Colon de catane, Bohnanza, OltreMare, …)
- placement majoritaire (encore que là c’est une sorte d’enchère) (Mykerinos, San Marco,…)
- combat (Shogun, Risk, Trône de fer, Dongeon twister,…)
…
il y a plein de petits mécanismes qui font que le jeu est interractif.
Pour les casse-tête à plusieurs, je pense que c’est la course contre la montre, la pression à ricochet robot lorsqu’il y a une annonce ou encore le fait de fermer la boite à Du balais.