Ouais...
Je ne m'attends de toute façon pas à ce qu'une fille non joueuse vienne ici nous expliquer son rejet/désintérêt du jeu. Donc on pourra gloser à volonté.
Mais je reprends une idée au vol :
L'homme et la femme ont des corps différents, c'est clair pour tous. Mais ces corps évoluent et réagissent différemment. C'est-à-dire qu'au bout du compte, on ne réagit pas de la même manière, qu'on appréhende le monde de manière différente, et que donc notre vision, notre entendement du monde, de la nature, de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure sera différent.
Je pense que les femmes sont beaucoup plus conscientes de leur corps que les hommes (cela se retrouve en littérature notamment dans les analyses portant sur les écrivaines). Il faut dire que celui-ci (le corps) se charge de le leur rappeler tous les 28 jours (et aussi par la maternité). A mon sens, ce cycle qui les "enferme" puisqu'il les ramène régulièrement au même point, à la fois les pouse peut-être à plus s'intérioriser (je ne parle pas de philosophie mais de consciente intuitive de soi, d'instinct) et à rester conscientes de ce qu'elles sont et de ce que nous sommes tous : de simples êtres humains fragiles avec défauts et faiblesses.
Avec ce genre de conscience-là, on a moins l'envie de détruire, ni même de combattre. Surtout quand c'est dans sa nature de créer. L'idée de création est souvent évoquée dans la différence homme/femme. Et iil me semble que souvent l'on dit que s'il y a beaucoup plus d'hommes qui ont été des créateurs (artistes etc.), c'est parce que comme les femmes donnaient la vie, elles ne ressentaient pas de nécessité à créer davantage, alors que les hommes devaient se libérer de leur potentiel créatif d'une autre manière que par l'enfantement.
De la même manière, avec une conscience de soi, de son corps, de ses limites humaines et corporelles, cette intériorisation, les femmes se lancent ainsi moins dans de grandes théories, philosophies, explications, etc. Et elles s'extériorisent moins dans un affrontement direct (la force).
Cela dit, la compétition entre femmes n'a rien à envie à la compétition entre hommes, mais elles se jouent sur d'autres plans/critères. A la louche, je dirais que les hommes rivalisent plus avec l'idée de faire, d'agir, de prouver en actes qu'ils sont plus forts, courageux, etc. que le voisin. Alors que les femmes chercheront plus à rivaliser en terme d'apparence, de séduction. Peut-être que je suis moi aussi bloqué dans mon cerveau (conditionné), mais il me semble décrire des faits.
D'ailleurs, dans ce sujet, ce sont les mecs qui se lancent dans de grandes explications, et les filles qui réagissent de manière plus concises.
Pour conclure (provisoirement peut-être, car je me suis sans doute mal exprimé sur l'un ou l'autre point), je dirais comme cela a été dit que si l'on peut parler d'égalité en droit et d'égalité des chances, je ne souhaite pas et je ne crois pas souhaitable que l'on en arrive à penser que l'homme et la femme sont pareils. Ils sont différents et de ce fait se complètent ("Celui qui diffère de moi, loin de me léser m'enrichit", St-Ex). Si l'être idéal est un être androgyne, c'est bien la preuve que chacun a à apporter quelque chose à l'autre. Et ce sur tous les plans.
Que les différences sont souhaitable entre les hommes et les femmes, c'est aussi ce que disait Patrick Timsit dans un de ses sketches :
[mode c'est de l'humour ON]
"Les femmes, maintenant, elles font tous comme des mecs. Elles fument comme des mecs..., elles conduisent des camions comme des mecs..., elles picolent comme des mecs...
Et après elles s'étonnent qu'on les enculent!"
[mode c'est de l'humour OFF]