De la connotation sexuée des jeux à la pression sociale...

Budnic dit:
L'idée de création est souvent évoquée dans la différence homme/femme. Et iil me semble que souvent l'on dit que s'il y a beaucoup plus d'hommes qui ont été des créateurs (artistes etc.), c'est parce que comme les femmes donnaient la vie, elles ne ressentaient pas de nécessité à créer davantage, alors que les hommes devaient se libérer de leur potentiel créatif d'une autre manière que par l'enfantement.


C'est une idée assez sympa en fait.
Pour rapporter ça au monde du jeu, c'est vrai qu'il y a très peu d'auteurs féminins. Il y a certes moins de joueuses que de joueurs, mais la proportion "d'autrices" me semble tout de même très faible.
Il me semble qu'il y en a une (j'ai vu son site internet quelquepart), mais combien sont elles en réalité?

Juste mes deux cents … j’ai essayé une fois d’initier une fille aux jds … plutôt du genre garçon manqué … ben elle a pas du totu accroché… elle s’est ennuyée… je crois que la raison pour laquelle les filles ne jouent pas tant que ça c’est que ça ne les amuse pas. Ca peut sembler con dit comm eça mais… cela implique donc que s’amuser avec un jds n’est pas “inné” et demande donc … une certaine culture du jeu (pour reprendre l’idée d’un autre thread) … et que donc à mon avis si les filles jouent moins c’est tout simplement qu’on leur laisse moins l’occasion de découvrir les jeux de société :)

Voilà un sujet comme je les aime, je n’ai donc pas trop de scrupules à le faire remonter…

Pour les JdS je ne sait pas trop, cela étant pour moi une activité annexe, même si je compte bien la développer ces prochaines années. Par contre, après plus de 20 ans de JdR, j’ai quelques expériences en la matière. Il faut dire qu’à l’époque des “Chevaliers des Dragons” de Noisy-le-Grand, j’incluais facilement de nouveaux joueurs aux parties et campagnes en cours, et particulièrement des filles. Même si les JdR ont la particularité d’être adorés par certains et d’être inintéssants pour d’autres, c’est typiquement un mileu très masculin. Pourtant (je suis principalement MJ), j’ai toujours aimé avoir une fille à la table de jeu, pour les idées neuves et la vision différente des événements qu’elles apportent, et surtout parce que les mecs se tiennent beaucoup mieux, sont nettement moins “lourds” quand une femme est présente.

Et, après des tas d’expériences “classiques” ou un élément féminin se retrouvait au sein d’un milieu masculin, pour ma troisième campagne de Warhammer je me suis retrouvé avec 3 joueuses incarnant des humaines et 1 joueur, qui incarnait un Nain (sorcier). Et là, après plus de 10 ans de mastering, j’ai complètement renouvellé mon expérience de MJ (mes campagnes durent 4/5 ans avec une quinzaine de parties par an, ce qui laisse le temps de développer des personnages).

Tout d’abord, je me suis retrouvé obligé de répondre à des questions qu’aucun joueur ne m’avait jamais posé (c’est d’ailleurs pour cela que j’ai toujours trouvé les tentatives de jouer un personnage de l’autre sexe en JdR assez catastrophiques et que je l’interdit aujourd’hui pour les campagnes (je sais de quoi je parle, j’ai joué plein de druidesses à AD&D)), des questions donc, comme :
- C’est combien la lessive ? (vite les tables… Arglh ! Y’a pas, merde…)
- Je fais comment pour mes règles ? (Euh… De la mousse…? Des bandes de lin…? On laisse couler…? Aidez moi les filles…!)
- Je vais avoir une cicatrice ??? (Meu non ; avec des herbes et un sort de soin on verra rien du tout…)

Ensuite, j’ai dû énormément travailler les motivations et les buts des personnages ; les femmes réagissent beaucoup moins aux “récompenses” mais ont besoin de savoir “pourquoi” elles font les choses (ce qui, pour un MJ, est génial).

Enfin, j’ai pu enfin créer de véritables liens avec des PNJs, des histoires sur le long terme. En JdR, les mecs vont de temps en temps “tirer un coup” avec un rire gras ou un sourire en coin, mais on ne rentre que très rarement dans l’affectif. Avec mon groupe principalement féminin, j’ai du gérer les histoires de coeur (et de fesses) de ces dames, les amants secrets, les liaisons plus ou moins dangereuses, à un point jamais atteint auparavant… Et comme m’a fait remarquer mon épouse à la fin de la campagne : “Tu t’es quand même tapé toutes les joueuses”.

Quoi qu’il en soit, cette expérience à changé à jamais mon mastering dans le bon sens, et même si ma campagne en cours comporte mon épouse et 2 joueurs, je fais bien attention à gérer les nombreux aspects de leur existence. Je serais d’ailleurs bien malheureux de lancer une campagne de JdR sans au moins une joueuse.

Voili voilou… C’était le billet d’humeur d’Hachman, qui ne cherche pas à faire avancer le schimilitruc, mais juste de partager son expérience, en songeant que quelle que soit l’activité, la mixité ne peut qu’apporter de la richesse et combattre la discrimination.

Hachman, qui peut prendre un peu de temps, le bouclage du mag étant presque terminé…

Hop, j’ai relu tout ça, et je fais part de mon expérience.
Bon, dans mon club, pratiquement pas de joueuse. Il y en a eu une l’an dernier, et une il y a 5 ans qui a du rester 2 ans (seulement depuis les + de 10 ans d’existence du club, et c’était à chaque fois la copine/femme d’un joueur…).
Ca se passait plutôt bien avec les deux et elles jouaient un peu à tout (mais la première était surtout une rôliste, et pour la deuxième on était tous dans une période “petits jeux”). La première ne vient plus sans que je sache trop pourquoi, et la deuxième a fini par aller plus souvent à son cours de guitare qu’au club…

Plus proche de moi : ma copine. On se “fréquente” depuis bientôt 8 mois (de bonheur), et je l’ai bien sûr mis dans le bain du JdS. Je ne sais pas si c’est un cas particulier, mais elle a un fort esprit compétitif. Elle joue pour gagner, au point parfois de tricher (mais bon, pas méchamment, du genre à “oublier de compter ses cartes” aux Colons quand le 7 sort et qu’on pense pas à lui rappeler, ou à changer une carte de place à Shotten Totten quand je suis parti aux toilettes). Mais 15 ans d’expérience de jeux et un meilleur entraînement à la concentration dans mes activités professionnelles et annexes parlent : je gagne neuf fois sur dix (même en cas de tricherie…), surtout si il n’y a pas trop de bluff ou de hasard.
A tel point que c’est ce qui la freine maintenant : elle est réticente à jouer parce qu’elle ne veut pas perdre…

Bon ce n’est peut être qu’une expérience parmi d’autres, mais je ne pense pas que les femmes soient vraiment dénuées d’esprit de compétition…

De mon coté aucun problème remarqué avec la gente féminine.

A commencer par ma moitié. Elle joue à tout ! Petit jeu, gros jeu, gestion, abstrait, baston. C’est donc ce qui est communément appelé : une grosse joueuse pas d’amalgame hein on parle pas de poids :twisted:.

Sur les filles que je connais : une qui est en train de se mettre sérieusement aux jeux, une autre qui joue a Game of Thrones et Mare Nostrum, ma belle soeur qui est définitivement perdue aux jeux !

Bref un profil classique, indépendamment du sexe …

Par “discrimination” je préfère entendre ce qu’il y aurait de négatif à diviser l’humanité en deux sexes, plutôt que le fait de considérer qu’il y a des hommes et des femmes et qu’ils sont différents.

Je trouve ce que fait ce professeur très intéressant, mais il ne faut pas oublier que l’être humain a besoin de s’identifier ; s’il continue et maintient de telles expériences il va casser au fur et à mesure ces identifications, d’autant que les enfants sont très influençables ou qu’on peut facilement créer des chocs psychologiques, et la question “est-ce que cela permettra à l’enfant de se construire mieux” est encore à poser. Est-ce que cela l’aidera plus tard ? Quelle part de responsabilité y a-t-il ?

Par contre, les propos anti-discrimanatoires et la valeur anti-discriminatoire de ce qu’il fait et de son debriefing sont inconstestables.

J’aimerai cependant ne pas être affublé de macho si je me contente de dire que non, il y a des différences et les différences de corps font que le psychique est aussi différent : les hormones, le neuropsychologique, tout ça montre que l’homme réagit différemment dans toute situation que la femme, par prédisposition physique autant que par le reste. Sans dire qu’il y a de bon ou de mauvais, il y a des différences. Est-ce que ce sont celles-ci qui expliquent la différence tant marquée au niveau des jeux de société ?

Je ne pense pas. Mais la vérité serait plutôt : je ne SAIS pas.

Je pense que le problème ne se situe pas dans les jeux de société eux-mêmes, et dans leurs mécanismes compétitifs ou non. Le mécanisme compétitif marche plus dans la phase ado qu’après, surtout, mais je trouve ça plus une question d’âge que de sexe.

Je ne pense pas situer non plus l’origine du problème à une simple pression sociale “ACTUELLE”, mais plutôt aux pressions sociales passées ou aux moments où l’homme ou la femme que l’on est s’est construit auparavant.


Pour en venir aux jeux de société, j’apprécie énormément ce que nous dit Hachman.

Tout d’abord, il faut aussi élargir un peu le cercle de nos propres expériences si l’on veut vraiment parler de l’homme, de la femme et du jeu de société. On ne peut pas dire comment une femme réagit juste en observant des “pièces rapportées” (l’autre moitié du couple) dans le monde du jeu. J’ai vu à certains endroits certains dire qu’il y avait 50 % de femmes, c’est complètement faux. Peut-être dans leurs parties, peut-être que 100 % des hommes en couple dans leur cercle associatif, qui sont dans les jeux de société (suffisamment pour y aller en asso) ont alors pu amener leur femme avec plus ou moins de succès dans cet univers, mais si vous faites une moyenne nationale on aboutirait à un misérable 1-5 % (tout âge confondu).


Tout ce que vous avez dit est exact.

Mais ça dépend aussi beaucoup de la tranche d’âge où vous vous situez.

Pour la fille-enfant, je trouve ça très regrettable que l’on perçoive que jouer à des jeux de garçon serait pas bien. Toutefois, les garçons ne jugeraient pas si mal que ça une fille qui viendrait jouer avec eux (si, ils la condamneraient parce que “c’est une fille”, mais d’un autre côté ils la valoriseraient beaucoup plus parce qu’elle au moins elle joue à des jeux de mec).

A l’inverse, un mec qui viendrait jouer aux jeux de fille, ça se voit moins. On peut y dire que c’est le jugement des autres mecs qui serait plus violent, ou des autres filles ; mais peut-être aussi que jouer à Ken et à la Barbie est moins intéressant ? Je veux dire, c’est moins imaginaire, moins créatif, ne crée que des situations normales… c’est peut-être être un mec qui m’influence mais… le jeu lui-même est différent non ?

Les jeux de petite fille sont des jeux où elle simule des activités de la vie commune (cuisine, Ken qui vient voir Barbie, etc). Les jeux de garçon sont plus physiques et aussi souvent des jeux plus placés dans l’imaginaire (dans celui de super-héros par exemple, ou de guerre, etc). Garçn comme fille ont par contre deux besoins : celui de s’extérioriser dans le jeu, et celui de se défouler.

Soit l’on porte la responsabilité de tout ça aux jeux, et l’on considère que ce sont ces habitudes qui préparent la suite, on trouvera alors que les filles sont moins disposées à jouer aux jeux situés dans l’imaginaire, parce qu’elles y ont été beaucoup moins préparées. Vous remarquerez d’ailleurs que les Sims marche sensationnellement avec les filles.



Pour parler plus de la femme adulte maintenant… je parlerai de la femme “lambda”, pas celle qu’on voit autour de nos parties, car celles-ci se sont affranchies d’un passif de pression sociale importantes déjà. La femme a toujours peur d’être jugée. Elle a peur du qu’en dira-t-on. Elle a peur de ce qu’on dira sur l’appart quand on reçoit des gens, de ce qu’on dira sur elle si elle est mal coiffée, etc. Elle accordera beaucoup d’importance à tout ça, et beaucoup moins au jeu qu’on choisira par exemple (alors que le jeu qu’on choisira aura plus de conséquences sur le fait que la soirée se passera bien ou non, que la poussière en haut de l’armoire). Dans une soirée, sa réaction par défaut sera d’essayer de se faire remarquer en se pliant en quatre pour un gâteau, un truc, enfin n’importe quoi qui pourra l’aider à se sentir “sur son terrain”. elle se comparera automatiquement aux autres filles présentes dans la soirée. Je parle ici de comment était ma fiancée au début :)

Une fois dans le jeu, elle sera tellement concentrée sur le reste (qu’est-ce que cette personne pensera de moi) qu’elle ne s’intégrera pas au jeu.

Enfant, elle était complètement garçon manquée, jouait au foot, à la bagarre, montait aux arbres et se salissait etc. C’est d’ailleurs intéressant de voir que c’est la fin de l’adolescence qui l’a sans doute remise dans le monde des femmes plus classiques. Comme quoi…


Le même problème des jeux de petite fille se retrouve par contre au niveau des magazines branchés (qui ne parlent que des choses communes de la vie), des lectures à la France Loisirs (qui racontent que des histoires vécues de femme le plus souvent), des films vus au cinéma (entre les films fantastiques et les films à la Bridget Jones, le choix est vite fait),bref, jamais des choses placées dans l’imaginaire. En plus de ça la façon dont les filles se comparent socialement et physiquement pendant l’adolescence, et les clans qui se font dans n’importe quelle classe scolaire de fille, font que toute activité marginalisée (comme le jeu) leur paraît ringard et enfant. Je ne vous raconte pas comment on était mal jugés et se prenaient des piques et les mauvais regards des filles quand on se mettait à jouer à des trucs aux heures où les autres allaient traîner dans les bars.

Mais pour dire enfin une chose qui n’a pas été dite plus haut et revenir en arrière, si la femme est socialement axée pour la vie maternelle, l’homme a aussi sa part à jouer dans la famille. Les psychothérapeutes ont écrit des choses intéressantes. C’est souvent à l’homme d’introduire certaines limites mais aussi d’introduire “le jeu” à un bébé ; “jouer avec papa” est une chose qu’autant le père que le bébé font volontiers.




Non, il n’y a pas à dire, les jeux de société eux-mêmes ne sont pas sexistes, ce sont plutôt les femmes qui ont du mal à abandonner ce contexte où elles étaient plongées avant. Je trouve un peu sexiste les propos qu’on retrouve souvent où l’on dit “la femme est plus mature”, “la femme doit assumer tout un tas de responsabilités et y est plus préparée”… c’est vrai, c’est d’une certaine façon très palpable, mais ce n’est pas se surstresser pour des choses artificielles (j’ai dit artificielles, comme une poussière, je n’ai pas dit “imaginaires”), ce qu’elle fait pourtant, qui est pour moi preuve de maturité psychologique. Elle reste souvent dans le contexte de sa fin d’adolescence, de comparaison et de “qu’en dira-t-on”. A l’inverse, les filles que j’ai vu qui sont affranchies de tout ça, sont très souvent tournées vers le jeu.


Ensuite, il y a assurément des jeux que la plupart des filles abordent plus facilement (si vous trouvez un Sims sur plateau, vous êtes sûr de pouvoir amener des non joueuses !) mais je considère une non-joueuse comme devenue joueuse à partir du moment où elle est capable de prendre tout autant plaisir dans un jeu basé sur l’imaginaire.

Et pour ma plus grande satisfaction, ça arrive ; ça arrive de plus en plus ; parfois cela les amène ensuite à lire des oeuvres fantastiques ou mieux apprécier les films fantastiques, parfois c’est l’inverse (les livres ou les films qui travaillent le côté imaginaire et les amène aux jeux) ; mais autant il y a un effet de mode qui va à l’encontre du jeu de société, autant le courant s’inverse (le marketing aidant des fois, des fois pas).

Tout comme Hachman, j’apprécie beaucoup la meilleure qualité de partie qu’on a quand une fille est à la table de jeu, déjà parce que les mecs se tiennent mieux. Toutefois, petite parenthèse : le côté fesse et amour-sentimentaliste, je préfère l’éviter dans tout jeu de rôle pour ma part. Un peu comme dans les oeuvres de fantasy (le Trône de Fer mis à part) je trouve que la sexualité et “le sexe” se sont importés dans le monde de la fantasy (celui qui s’est créé après l’heroic fantasy) et que ce sont de mauvais imports qui n’apportent qu’une forme de cybersexe dans le jeu de rôle (mais c’est vrai, c’est plus réaliste ainsi). Mais c’est mon avis, et c’est une parenthèse. C’est le fait que ça s’ajoute quand une fille est à la table qui m’énerve, c’est une influence des magazines chébrans des filles qui parlent du sexe à chaque numéro.

Aekar dit:C'est souvent à l'homme d'introduire certaines limites mais aussi d'introduire "le jeu" à un bébé ; "jouer avec papa" est une chose qu'autant le père que le bébé font volontiers.


En fait, je pense que le jeu et les limites, c'est la même chose.

Le père se voit plutôt assigner le rôle de l'autorité, qui fixe à l'enfant les limites et les règles. Qu'est-ce qu'un jeu sinon en ensemble de règles à respecter (vision certes un peu réductrice) ?

Peut-être même est-ce pour cela que les garçons sont plus attirés par le jeu : cela rejoint le rôle paternel par défaut. Le meilleur au jeu est donc celui qui sait le mieux évoluer dans le respect de règles arbitraires, et donc le meilleur exemple de père.

(vous m'arrêtez si je dis des bétises :) )

-Mildaene.

Superbe et intéressante réponse Messire Aekar,

J’ai juste l’envie de préciser que je ne suis jamais entré dans plus de détail que : “Tu as une chouette partie de jambes en l’air” ou “Pavaroti vous apprend plein de truc” (hé oui, elles furent 2 sur ce coup là, et je vous promets que cela ne fut pas aisé). Donc pas vraiment du cybersex, mais plutôt une gestion des sentiments…

Quand en CM1 je me suis retrouvé dans une petite classe de campagne (Seine et Marne) j’ai réussi à faire jouer garçons et filles à “Cosmos 1999”, alors que les jeux “à rôles” n’inspiraient pas vraiment les mélanges.

Et il est vrai qu’il est difficile pour un garçon, passé un certain âge, de jouer “publiquement” à des jeux de filles sans soupçon immédiat d’homosexualité.

Mes derniers souvenirs d’avoir joué aux “papa et à la maman” dans la cour de récréation datent du CE1 ou CE2 et je dois avouer que déjà, je ne trouvais guère d’intérêt à simuler un truc sans cow-boy ou martiens… Tout comme les Sims, auxquels j’ai pas mal joué avec mon épouse pour des raisons professionnelles, et assez rapidement : “Oui… Et…? Bon, je vais télécharger des sous-vêtements…”.

Et il est vrai que même si mon épouse est une vraie joueuse, il est important que l’appartment soi propre quand du monde arrive (Dois réviser mon scénario… Ha oui, je sais, le ménage…).

Par contre, le thème du jeu importe beaucoup, et je peux ranger tous les trucs purement guerriers comme l’As des As ou Wooden Ships.

See ya

H