De la poésie : Un signe du destin

Un signe du destin

A force de frimer
l’on finit par tomber…
voici le témoignage
illustrant cet adage.

Ainsi donc je croisais,
la mine déconfite,
ces deux jeunes Inuits
qui marchaient enlacés.

Innocentes victimes
d'un climat trop ingrat
ces touristes anonymes
paradaient dans le froid.

Habitués à glisser
sur patins et traîneaux
nos fiers esquimaux
négligeaient le danger.

Car seul un citadin
sait qu'il faut se méfier
d'un trottoir mouillé
par la pluie du matin.

Ce qui dut arriver
bien sur ne tarda guère,
et par trop de fierté
nos deux amants chutèrent.

Moralité

Mieux vaut par de temps de pluie
regarder ses chaussures
que de s'imaginer
plus fort que la nature. :wink:

BdC

:D

rien à ajouter

Auto critique... :cry:

BdC

c'est plutot bien de s'autocritiquer dans ses propres poèmes :)