Merci pour vos retours instructifs.
Comme cela a été dit je pense effectivement que l’illusion de rejouabilité est devenu un argument économique, notamment pour les kubenbois. Actuellement j’imagine qu’un nouveau jeu qui sortirait sans plateau modulable risquerait de pâtir de critiques négatives quant à sa rejouabilité, par des joueurs qui feront ce jugement à l’emporte-pièce sans même l’avoir essayé (et ce serait certainement encore plus préjudiciable pour un jeu sur KS). Or comme nous avons été plusieurs à le remarquer, modularité n’amène pas forcément rejouabilité, et l’inverse est vrai également.
Un peu hors-sujet, mais ça me fait penser à une logique commerciale qu’on retrouve en général dans la grande distribution et qui consiste à faire ce qui plaît au consommateur en dépit du bon sens, l’exemple qui me vient ce sont les marques de jus de fruits qui investissent dans les bouteilles plastiques car ça se vend mieux (les clients veulent “voir” le produit) alors que c’est le carton qui possède les meilleures propriétés de conservation…
Je pense que si les échecs ou diplomacy ou cosmic encounter sortaient aujourd’hui ils seraient taxés de pas fun’s et faible rejouabilite et de déséquilibrés !
le concept de rejouabilite est directement lié à nos habitudes de surconsommation et de sur stimulation liés à la nouveauté.
pour parler « pseudo science », on libère plus de dopamine devant un nouveau jeu à découvrir que dans une bonne partie.
si l’offre était de l’ordre de 5 jeux notables par an, même les jeux dont on se lasse vite feraient une vingtaine de partie minimum. C’était comme ça dans les années 80, encore plus dans les années 70. (Ce n’était pas mieux avant, c’était pas pareil).
le concept de « rejouabilité » est à mon avis un cache misère devant les sirènes de la nouveauté trop abondantes dont on ne peut se rassasier.
nous sommes des ogres.
ps : et surtout, je ne pense pas que cela soit un argument économique, c’est un terme inventés par les joueurs, pas par les pubar.