Ca vous arrive, à vous, des fois, de sentir que vous êtes à deux doigts de finaliser un jeu mais que vous êtes dans un cul de sac? Vous êtes alors loin de l’euphorie des premiers instants où les idées fusaient. Plus rien n’avance et vous en venez à douter de vous mais aussi de votre création? Car c’est une période dans laquelle je suis actuellement et je me demande si vous avez un remède contre ce baby blues?
Merci.
La seule technique que je connais est de faire plusieurs jeux en meme temps.
1. ca nivelle les joies et les peines
2. un systeme d’un jeu non abouti (et qui ne le sera surement jamais) peut surement coller sur un autre jeu/theme/etc.
Je fais des petits bouts de jeu (mecanismes, themes, idees diverses) si ca ne se finalise pas derriere je range et je passe a autre chose.
Personnellement j’ai changé de méthode.
Si le jeu ne sort pas de ma seule tête, je partage mes idées avec mes compagnons de jeu. C’est très efficace.
BdC
D’accord avec BdC, et si le jeu est assez avancé, tu peux aussi demander à faire parti des heureux des ateliers proto.
Cela permet de proposer un proto où il y a des blocages, des questions et tout ca et d’en discuter entre nous.
Si tu veux participer…
Ceci dit, j’ai moi même pleins de petits trucs et jamais aucun proto sorti mais je ne m’en fait pas:
- je note tout sur une ou plusieurs feuilles: il ne faut pas laisser les idées s’échapper, elles vont chez les autres sinon 
- je laisse murir (faut laisser le temps au cerveau de compiler tout cela)
- un jour ca reviendra (enfin j’espère car pour le moment j’ai jamais rien sorti mais par contre j’ajoute des notes de temps en temps )
Pour ma part la période la plus productive c’est vers 4-5h du mat’. Quand je suis à moitié commateux dans mon lit. La nuit ça doit travailler tout seul dans mon cerveau. Le plus dur est de retenir ses idées pour les noter une fois levé…
Pour cette période de blues post création, je suis en plein dedans. J’arrive pas à finaliser mon précédent jeu, et mon suivant peine à “s’unifier”.
Je pense que mon gros défaut est d’avoir “l’idée” et de broder autour. Au fur et à mesure quelques mécanismes intermédiaires font la passerelle entre ce brodage et l’idée initiale, mais il reste des failles, des incohérences. Je pense que j’en suis là. Heureux des bonnes idées trouvées, satisfait de leur intégration dans le thème, mais il manque l’unification finale qui rend la compréhension des règles aisées, la fluidité du jeu… J’en suis là et je pense que c’est le plus dur.
Ajoutez à cela les conseils des beta-testeurs qui mélangent tout…
Je tente la méthode placard pendant un moment, puis faut que je retombe dessus pour finaliser…
Je rebondie sur l’idée d’olivier que je partage, à savoir qu’il est très productif de rester quelques minutes au lit après le reveil pour faire le tour d’un jeu qui bloque. Il n’y a pas de meilleur moment dans la journée pour penser à un jeu sans être encore pollué par les vicissitudes de la vie. 
BdC
Je vois que d’autres ont des enfants
Euh moi j’invite des amis, j’ouvre une bouteille de vin, … très vite tout part en live, le monde est beau, le gens sont heureux. Le lendemain, je résouds mon problème après ma douche. Bon j’avoue que cela ne marche pas à tous les coups, mais j’essaye régulièrement. 
Je travaille bcp tôt le matin. Mais je n’ai des idées un peu cronstructives que dans des lieux bizarres, à des heures bizarres et de préférence quand je n’ai pas de papier sous la main… comme la dernière fois, lors d’un footing matinal le long d’un canal en pleine cambrousse.
a+ cb
Encore la même chose avec cberg, c’est souvent quand je cours dans le froid que les idées emergent.
BdC
J’ai tout compris
Il faut donc courir vers 4h/5h du matin le long d’un canal, pendant une pluie battante à des température proche du 0° avec des amis et en ayant bu une bouteille de vin (du bon parceque sinon ca ttaque)
Pas sur que je tienne le choc mais si c’est le prix à payer pour créer un bon jeu…
Sinon c’est sur que le cerveau continue à travailler la nuit et qu’au matin, c’est un moment idéal pour capturer les idées neuves. si on peut s’en souvenir. En tout cas il faut un carnet/enregistreur/telephone/épouse à coté du lit pour vite tout noter.
De même, je pense que ce n’est pas en forçant une idée qu’on l’a. Ce n’est pas en disant maintenant je pond une idée que ca va marcher (au contraire). Il faut laisser faire les voies naturelles et être pret à noter à tout moment les idées qui passent: le carnet passe du lit ds la poche (avec un petit stylo).
Et enfin, comme dit BdC, il faut se laisser des moments de flanneries/ détentes… et évacuer les soucis/ contraintres du jour de temps en temps (en lisant TT par exemple) pour les laisser apparaitre.
Pour cberg, pour son footing, je me demande si c’est pas en rapport avec les decharges de morphines naturelles (je ne sais plus le nom du bestiau, endomorphine ?) que produit le corp en cas d’effort. Ca ‘dope’ le cerveau peut etre ?
Vicnet dit: Il faut laisser faire les voies naturelles et être pret à noter à tout moment les idées qui passent: le carnet passe du lit ds la poche (avec un petit stylo).
Et de la poche à la cuvette
BdC
Vicnet dit:
Pour cberg, pour son footing, je me demande si c'est pas en rapport avec les decharges de morphines naturelles (je ne sais plus le nom du bestiau, endomorphine ?) que produit le corp en cas d'effort. Ca 'dope' le cerveau peut etre ?
Je me dopes effectivement aux endorphines surtout depuis que je suis aux Pays Bas... (j'ai fait même de petites courses de temps à autres). Cela m'a beaucoup aidé entre autres pour tourner la page après toodoo... donc bon effet à moyen terme aussi. Mais je sors du sujet initial.
Personnellement, quand çà m’arrive (et ça m’arrive souvent), je laisse reposer et je passe à autre chose. Ensuite, j’y reviens par petites touches sans me presser.
Cordialement
François Combe
Moi je laisse venir les idées. Je me retrouve vite avec 3 idées de jeux en parallèle. Dès que j’en ai un qui bloque, je le laisse reposer un an ou deux, le temps de pousser un autre jusqu’au bout…
Et si on fait du sport quelques minutes après le réveil, dans son lit, ca compte ?
(ou, en d’autre termes, un sujet de société très important, l’activité sexuelle a-t-elle pour conséquence une stimulation cérébrale. Y a-t-il un biologiste dans las salle ?)
Keiyan, des fois, je dis pas de conneries, mais alors très rarement