De la Tier List: critères d’achat

[La Quête du Bonheur]


Ah ah vous pensiez avoir du contenu exclusif… Vous faites trop de KS, ressaisissez-vous !

La chute du nombre de contributions entre la discussion sur la pose d’ouvrier et le classement de vos Cocktail Games favoris a de quoi faire pâlir l’évolution du succès de l’ass d’or entre 2020 et 2021.

Je ne me décourage pas et je remets un sujet sur le tapis: aux oubliettes la TierList cette semaine, on ne serait pas sur TricTrac si la formule ne changeait pas toutes les deux semaines. Allez j’ajoute un néon rose pour l’ambiance.



Ambiance rosy et cosy tout est réuni pour se foutre sur la gueule pour échanger paisiblement. Au pire des cas, ça fera hommage à Thierry Lefranc pour ses 20 ans avec un semblant d’ambiance Sabre LASER/Star Wars. Hop !


Sujet de la semaine:
Qu’est ce qui vous fait craquer pour un jeu ?
Quels critères vont font préférer un jeu à un autre ou susciteront plus simplement votre intérêt voire votre excitation ?
Qui êtes-vous prêts à écouter pour vous sortir de la secte “1 an sans achat “ ?


Oui, je réinvente C’est mon choix !
Bon, la liste n’est pas exhaustive bien entendu. Après un long travail de recherches, voici quelques pistes de réflexion :

Les réputations/l’historique
Une affinité particulière avec :

  • un auteur/une autrice
  • un éditeur
  • un illustrateur/illustratrice
Vous avez divorcé quand vous avez appris que votre conjointe a été élue Miss Franz en 2008. Elle vous a reséduit en utilisant un quadrant de Kingdom Builder comme plateau pour vous servir le petit dej au lit.

La clarté de l’édition
  • La charte graphique/l’iconographie
  • Lisibilité du plateau
  • Clarté des règles
Tout ça compte pour vous (oui, ça fait un peu horoscope ou résultat de test dans Cosmo, on fait ce qu’on peut).

Les illustrations/le thème
  • Originalité du thème/thème de prédilection
  • Une couverture de boite peut vous faire flasher sur un jeu inconnu
  • Les illustrations des cartes ou du plateau participent à votre plaisir de jeu
Vous avez tellement les boules de voir votre boite d’Iki de 2015 perdre de la valeur que vous allez sur BGG pour dire que les nouvelles illus sont pourries.

Le matériel
Quelques exemples:
  • l’épaisseur des cartes
  • des Meeples custom
  • l’épaisseur des punchboard
  • des plateaux double couche
  • des figurines
  • la quantité de matos
Vous vérifiez le grammage de chaque carte de votre KS, le Holy Grail du plaisir pour un pledger.

Les atours du jeu
  • Taille de la boite
  • Insert/thermo
Poster des photos de boite de Splendor est votre hobby favori.

Les mécaniques proposées
  • Originalité mécanique nécessaire ou non
  • Mécanique principale du jeu: vous aimez être en terrain connu ou être secoué par un jeu.
  • L’Elegance ou, au contraire, la complexité vous attirent
J’aime les jeux de pose d’ouvrier comme Great Western Trail.

Le plaisir de jeu
  • Tactique vs stratégique
  • Profondeur (ca veut rien dire mais bon)
  • votre idée du fun : l’aspect puzzle, le chauffage de casque, les jeux péperes, les bonus à gogo, la flagellation, l’aventure etc…
  • Renouvellement : avez-vous besoin d’être surpris à chaque partie ?
  • Variété : avez vous besoin de modules, de promos, d’extensions pour vous faire revenir à un jeu ?
Vous attendez avec impatience l’extension des Échecs.

Les caractéristiques d’un jeu
  • Temps de jeu
  • Nombre de joueurs
  • Mode solo
Vivement le mode solo pour Capitaine Sonar !

Les retours
  • Avis des influencers
  • Moubourrage des forumeurs
  • Hype Ark Nova
  • Jeu primé
  • Avis des partenaires de jeu
  • Une présentation en boutique
Vous avez acheté un congélateur à cause de Ludikev.

Prix du jeu

Politique
Oui, j’essaye de gratter 5 posts polémiques comme ça, heureusement qu’on a une équipe de modération au top !
  • Fabriqué en France
  • Environnement
  • Geste militant
  • Je viens sur TricTrac pour dire que je n’achète pas de jeu.
Vous êtes éco-responsables, vous n’achetez que les jeux de Reiner Knizia et Bruno Cathala. Point bonus si vous y jouez autour d’un bon pique-nique à 50 bornes de chez vous.


Pour aller sur la discussion cliquez ICI

N’oubliez pas : le ressenti de chacun est légitime !


je salue déjà la rédaction de l’article, et je viens répondre plus tard :slight_smile:

:rofl: tu m’as bien fait rire avec tes refs !

J’essaie de répondre plus tard.

Édit : j’ai écrit mon post sans voir celui de daamdam :rofl:

Hahaha! Le post est très sympa en effet.laugh

Je dois avouer, même si ce n’est pas forcément glorieux/agréable que ​les retours ont un sacré poids dans mes choix. 

Il y a encore quelques temps, mon cercle de joueurs était assez restreint, et comme je ne vais pas dans les bar à jeu/ et que la ludothèque de ma ville est assez modeste, je n’ai pas d’autre possibilité que d’écouter ce que les autres ont à dire sur tel ou tel jeux.
La sélection des as d’or par exemple, m’a toujours bien aiguillée.

Après avoir, un peu flambé pour mes débuts dans le monde ludique, désormais j’essaye de freiner mes achats. En effet je vais manquer de place, et surtout de temps pour jouer/rejouer à tout. Plusieurs fois déjà en retournant sur un jeu auquel je n’avais pas touché depuis quelques mois, il a fallu que je relise les règles. Bref j’essaye désormais d’avoir une politique budgétaire très serrée. 

Rodenbach dit :🤣 tu m'as bien fait rire avec tes refs !

J'essaie de répondre plus tard.

Édit : j'ai écrit mon post sans voir celui de daamdam 🤣

La même frustration de vouloir répondre à un post bien rédigé, mais de pas pouvoir car c'est le speed du matin ? :)

Pas facile de définir précisément pourquoi on aime quelque chose...
Je n'achète pas beaucoup de jeux, par manque de place, et parce que j'ai déjà une 40aine de boites que je ne sors pas assez. Le passage à l'acte n'est donc pas du tout compulsif, j'achète un jeu majoritairement après l'avoir essayé et apprécié (coucou BGA).

J'imagine que ça enlève donc tous les critères qui ne sont pas liés directement au jeu en lui même : la hype, le matériel, l'éditeur, etc. Il reste alors principalement les mécaniques, le plaisir du jeu, avec un léger soupçon de thème et d'illustration - et encore.
C'est marrant que tu cites le renouvellement dans ta section 'plaisir du jeu', j'ai remarqué que j'aimais bien quand les jeux offrent des départs différents d'une partie à l'autre, forçant à s'adapter : Troyes, Cartographers/Isle of Skye, etc. Mais ce n'est bien sûr pas exclusif.

Dans les rares fois où je n'ai pas pu essayer un jeu, c'est le thème ou l'auteur qui m'a appelé. Dans ce cas je lis/regarde beaucoup d'avis, tests, et me concentre sur les retours négatifs, que je réévalue à travers mon prisme perso.

Pour la Tier List sur le placement d'ouvrier, j'avais commencé à faire ma répartition mais quand j'ai vu ma quantité de "jamais joué", j'ai pas osé poster... 

Je dirais que le premier contact se passe avant tout sur le graphisme. Ça n’a pas forcément besoin d’être magnifique, mais juste dans mes goûts. Ex : Calico, je n’ai pas dépassé l’énorme chat sur la couverture (je déteste ces bestioles), donc je sais que de toute façon ce jeu ne trouvera jamais sa place chez moi.

Dans un second temps, je m’intéresse aux mécaniques. J’aime quand un jeu apporte quelque chose de nouveau, je n’éprouve pas beaucoup d’intérêt à avoir plusieurs jeux qui proposent la même chose.

Au-delà du graphisme, il y a aussi la qualité générale du matériel. Alea notamment est le spécialiste pour plomber des jeux mécaniquement au sommet par du matériel et/ou des graphismes qui ne donnent pas envie de les sortir. Je ne suis pas difficile, mais il y a des limites. Le plaisir du toucher fait partie des critères qui me donnent envie de jouer aux JDS, et je ne retrouve pas ce plaisir dans les Puerto Rico / Château de Bourgogne / Notre Dame. Heureusement les éditeurs l’ont compris, et ces cas deviennent marginaux.
À l’opposé, je me désintéresse systématiquement d’un jeu s’il contient des figurines.

Ensuite au niveau des détails qui ont leur importance, il y a la place que prend le jeu sur la table et le temps d’installation. J’ai de plus en plus de mal avec ces jeux qui demandent autant de temps à installer qu’à jouer, et je trouve qu’en terme d’occupation d’espace c’est entrain de devenir n’importe quoi. Encore, quand cela est justifié ça va, mais si c’est pour nous imposer un ou des plateaux bien trop grands par rapport à leur intérêt réel, ça me gonfle (Everdell, Endeavor…).

La taille de la boîte est aussi un critère, même si pas décisif. Là aussi je pense qu’il y a un peu d’abus ces derniers temps. Et le prix, si le jeu me tente vraiment je peux faire un effort, mais dans mon esprit ça reste 1 grosse boîte ~= 40€. Par exemple le prix a freiné mon intérêt sur un jeu comme Beyond the Sun.

L’éditeur ou l’auteur d’un jeu a assez peu d’importance pour moi. À la limite quand c’est un éditeur que j’apprécie, je sais qu’il y a peu de chance que je sois déçu, mais je n’achète jamais uniquement sur un nom d’auteur/éditeur. En revanche il y a des éditeurs que je boycotte, donc disons que ça peut parfois jouer (clin d’oeil Museum-mais-non-notre-jeu-n’a-aucun-problème-on-a-fait-10000-parties-de-test-ho-on-sort-une-v2-qui-corrige-des-problèmes-que-nous-avons-découverts).

Bref pour résumer sous forme de tier-list puisque c’est dans le titre :

Critères essentiels : habillage graphique qui me parle, mécaniques nouvelles
Critères importants : matériel, temps d’installation, occupation d’espace
Critères accessoires : taille de la boîte, prix, éditeur
Critères sans importance : auteur

Après, comme pour tout, ce n’est pas une science exacte. Par exemple difficile d’échapper à la hype Ark Nova, et pourtant de ce que j’en lis ce jeu n’a rien d’innovant et prend beaucoup de place.

daamdam dit :

La même frustration de vouloir répondre à un post bien rédigé, mais de pas pouvoir car c'est le speed du matin ? :)
 

Exactement la même ici, mais je vais repasser plus tard parce qu'il y a plein de sujet super intéressants à aborder.
Bravo Sysyphus !

Bonjour,

Tout d’abord, bien joué !

Effectivement, lorsque j’ai vu les néons et bien je n’ai pas vu de néons mais des sabres laser.

Voici mes critères pour l’achat d’un jeu :

- Star wars. D’accord, ce n’est pas tout-à-fait vrai. Exemple : je n’ai pas acheté Dooble Star wars.

- Il ne faut pas que je l’ai déjà. C’est très sérieux car il y a quand même pas mal de jeux qui sont réédités (souvent avec un autre thème ; coucou Reiner). Exemple : Visite royale qui est la réédition de Auf der Reeperbahn nachts um halb zwei (désolé mais c’est la version que je possède (coucou Reiner)).
Bien sûr, il y a des variantes. Exemple : Unmatched alors que j’avais déjà Star wars : Epic duels. Même base de départ, mais c’est vraiment un nouveau jeu.

- Le matériel. Je vais toujours faire un tour sur BGG voir les photos du jeu.

- Pas de KS. En fait, je ne participe pas aux campagnes mais plus tard, une fois le jeu paru, je regarde de quoi il s’agit et je me le procure s’il m’intéresse.

- L’effet collection. Exemples : les Alea, Spiel des Jahres, Kennerspiel des Jahres…

Je lis, regarde ce qu’il se dit à propos d’un jeu mais in fine je n’en tiens pas compte. Quelque soit le jeu, et c’est bien compréhensif, il y aura toujours des personnes pour dire que c’est le meilleur jeu du monde et d’autres pour dire le contraire. Exemple : quand on voit le tintouin lors de sa sortie, qui parle encore de Conan ? (Sans jugement sur le jeu lui-même ; je n’y ai pas joué).

Mais finalement, je n’ai pas vraiment de critères. Je vois un jeu, il a l’air sympa, j’ai encore de la place, hop j’achète ! Cela fonctionne d’autant mieux si je ne vois rien d’approchant dans ce que j’ai déjà. Exemple récent : Dice realms.

En revanche, ce qui me freine aujourd’hui c’est le prix des jeux. Et de fait, les jeux qui sortent directement avec moult extensions. Ceux-là, je ne les regarde même plus. Exemple : je vois La baie des marchands avec direct 4 extensions = 160€. Alors certes, on n’est pas obligé de prendre tout d’un coup. Sauf qu’en fait c’est tout de même un peu ce qui se passe car souvent, les extensions ne sont plus dispos rapidement et c’est frustrant. Bref, au final je fais désormais l’impasse sur les jeux qui paraissent de cette façon.

Hop !

Merci pour ce beau post, Sysyphus (mon clavier a failli prendre cher sur une des plaisanteries, heureusement que je sais me tenir wink ).


Alors… qu’est-ce qui me plaît dans un jeu pour que je passe le cap de l’achat ?

Déjà, l’éditeur. Si c’est un Pearl Games, par exemple, je saute dessus lis tout ce qu’il y a dessus et même les règles (oui, normalement je préfère lire les règles sur papier glacé avec la boîte ouverte devant moi que sur un écran froid), parce que je sais que la zone plaisir de mon cerveau jeu répond peu ou prou aux mêmes stimulis que celui de sebduj (dois-je m’inquiéter ? ), et que la configuration 2 joueurs tourne toujours bien chez eux. Je trouve aussi que SuperMeeple fait de très beaux choix d’édition, même si leur relookage se paie en devises (mais bon, j’ai l’impression que toutes les rééditions se paient au prix fort, même RFTG a vu son prix grimper sans avoir rien changé ou presque ; le prix des matières premières ? Le fait qu’aujourd’hui les éditeurs se paient décemment ?).
Donc, l’éditeur va attirer mon attention.

Ensuite, la configuration. J’ai déjà craqué sur des jeux qui ne fonctionnent bien qu’à partir de 3 voire 4 joueurs. Quand c’est du jeu d’ambiance, rien à dire, mais quand c’est du jeu réflexif à jouer plusieurs fois de suite pour en saisir la substantifique moelle, force est de constater que nous ne jouons pas de façon assez répétée à plus de deux joueurs pour que cela vaille le coup (à ma grande tristesse). Cela a aussi pour conséquence qu’à trois ou quatre, je propose rarement un jeu auquel nous jouons beaucoup à 2 même s’il est bien à 3 ou 4 (et en même temps, si c’est pour être face à des joueurs un peu perdus après 50 parties de mon partenaire préféré et moi, c’est pas drôle ni pour les novices ni pour nous).
Donc, la configuration 2 joueurs excellente est un critère de choix pour moi.

Après, le temps (coucou el payo !). Si ça ne me dérange pas de m’investir toute une après-midi dans un bel améritrash voire même dans un monstereurogame, il faut avouer que j’en ai peu l’occasion. D’autant plus que la plupart ne sont valables qu’à partir de 3, 4, 5 voire encore plus de joueurs, et que là, même pas en rêve je trouve du monde qui a autant de temps, on n’est plus à l’âge de la récré et des vacances scolaires (et quand on arrive parfois à se dégager un samedi aprem avec les amis, on opte pour du jdr, ça réduit fortement l’option jdp).
Donc malheureusement, chez nous, le temps, c’est un critère de sélection (à mon grand regret).

La hype. Bien sûr, je me fais hyper, comme tout le monde. Après, est-ce que je passe à l’achat ? Ça dépend de plein de choses : si je n’ai pas déjà acheté quelque chose récemment, si j’ai le budget, si le jeu n’est pas trop long (s’il ne sortira pas que dans mes rêves les plus fous), s’il est bon à deux voire en solo (eh oui, on fait ce qu’on peut)… Des fois, je me pose la question tellement longtemps que la hype est retombée. Surtout aujourd’hui. Autant il y a quinze ans la hype sur un jeu ça pouvait durer plusieurs mois voire années (coucou Tigre et Euphrate, Princes de Florence, etc.), autant aujourd’hui si on craque pas dès les deux premières semaines, c’est ensuite rarement sous l’influence de la hype. Sauf si le jeu fait l’objet d’un moubourrage confidentiel sur TT ensuite, auquel cas son achat pourra éventuellement me faire envie en lisant les descriptions détaillées de parties, tactiques, stratégies, etc. d’un jeu longuement éprouvé et non suite à trois premières parties faites-avant-tout-le-monde.
Là par exemple, comme beaucoup, je suis hypée par Ark Nova. Mais encore pas au niveau du craquage (j’ai d’autres jeux dans le créneau).
Donc la hype, oui et non.

Le thème.
Le thème peut me faire craquer vers un oui absolu, genre j’ai pris Calico les yeux fermés, pas à cause du chat, mais parce que pour une fois qu’un thème sortait des sentiers battus du jeu de société (coucou l’antiquité, coucou la colonisation, la domination du monde, les thèmes qu’on veut sérieux parce qu’on est des hommes, des vrais, avec des poils partout même sur les jeux). Si vous préférez, à l’époque j’avais pris RFTG non pas les yeux fermés mais aussi parce que son thème m’attirait (et j’ai découvert à ma grande surprise qu’un grand nombre des compagnes des TTciens semblaient rebutées par la SF, OMG moi qui aimais tant ça, étais-je une vraie dame ?).
Le thème peut aussi parfois me faire craquer vers un non absolu, comme Happy Pigs qui pour moi dépasse vraiment les bornes. D’autres m’ont aussi refroidie, mais je ne vais pas les citer ici, pas besoin de polémique. Parfois, je peux me le raconter autrement et ça me va, parfois non.
Donc, le thème peut avoir une importance et même si c’est rarement le cas, il peut être décisif.

Le matériel.
Moui, bon, bof, m’en fiche un peu, du moment qu’il est à peu près en rapport avec le prix demandé et qu’il ne tombe pas en miette/ne s’efface pas après deux parties (et encore, j’ai même supporté l’effacement quasi instantané des vers du mini heckmeck).
Donc le matériel, surtout qu’il soit en rapport avec le prix (et que les cartes aient une âme, de préférence, sinon c’est pas des cartes).

L’apparence.
Bien entendu, si un jeu est esthétiquement à mon goût, ça va m’influencer et j’ai déjà acheté des jeux presque seulement sur un oh-il-est-trop-beau-il-me-plaît-trop (Paper Tales, mais bon, j’avais quand même imprimé le pnp et essayé avant de passer à l’acte, pour une fois qu’un éditeur fait cet effort), mais curieusement, je n’ai jamais été déçue par ces jeux. Mais je dois avouer que la plupart des jeux que je possède me laissent relativement indifférente niveau esthétique : je les trouve bien mais ne passe pas des heures à m’extasier durant la mise en place ou le jeu. Ils sont peu qui me font cet effet-là. J’en ai tout un tas de moches aussi, qui font très bien le job pour jouer, et ce n’est pas un problème pour moi du moment que les choses y sont lisibles (parce que bon, moche et illisible, là ça commence à demander d’être vraiment parfait mécaniquement pour compenser).
Il y en a plein aussi que je trouve très bien alors que beaucoup de monde les trouvera moches (genre Caylus premier du nom, moi il me charme), et aussi, j’ai un petit faible pour les hexagones, couvrez une carte d’hexagones et oh, je regarde le jeu de plus près. laugh
Donc l’apparence, oui et non.

La courbe de progression.
Mon critère préféré ou presque. Je peux acheter un jeu juste parce que je sais qu’au début je vais en baver et que petit à petit je vais finir par comprendre comment ça marche. Monsieur Proute sait que lorsque nous avons un nouveau jeu, il doit profiter de ses dix (ou plus) premières parties qu’il va gagner en jubilant, adorant profiter de ma lenteur d’esprit et de mes bourdes pour m’écrabouiller (oui, c’est un truc qu’il aime bien faire dans les jeux), puis passé un cap, il rigolera plus du tout et aura l’impression d’être surtout un sparring partner. Du coup, Spirit Island, il aime bien. Et là, je peux vous dire que la variété à la mise en place, tout ça, c’est que du du décorum par rapport à un jeu qui en a sous la pédale de au début tu joues comme ci, puis comme ça, puis tu découvres tel rouage, puis tel autre, et finalement ça marche pas du tout comme on croyait au début qu’on se trompait on s’était fait avoir par notre naïveté, etc. Oui, j’ai cette chance de ne pas avoir un cerveau ultra-performant qui capte toutes les subtilités dès la lecture des règles, ça me permet de profiter pleinement de ce type de jeux avec délice et volupté.
Donc, la courbe de progression, oui oui et oui.

Le plaisir de jeu.
Bien sûr. Mais on ne peut pas le connaître à l’avance, seulement le supposer.
Donc en théorie, oui, mais en pratique, c’est souvent la surprise.

J’aimerais ajouter un point : le consumérisme.
Ma ludothèque a plus de vingt titres (mettez le chiffre qui vous semble raisonnable à la place, pour jouer régulièrement à vos jeux tout en variant assez les plaisirs), donc oui, forcément le consumérisme a un rôle là-dedans, et je ne pense pas être mieux que qui que ce soit sur ce plan-là. Donc j’achèterai plus facilement un jeu quand je me sens triste, par exemple, une sorte de sucre d’orge palliatif… C’est moche, c’est triste, mais c’est la vie et c’est comme ça. Heureusement, comme je suis attentive au suivi de mes sous, ça ne me met jamais dans l’embarras, mais c’est une réalité que de façon terre-à-terre je n’ai absolument aucun besoin d’un quelconque nouveau jeu dans ma ludothèque déjà bien fournie (j’ouvre là une parenthèse pour dire que si le jeu flirte avec nos besoins primaires, nul besoin d’avoir du matériel pour cela, seulement des gens disposés à jouer avec vous, donc à mon sens on n’a jamais vraiment besoin d’acheter un jeu), et que si j’en achète encore et que j’ai ce besoin de craquer devant une nouveauté, une promesse de bonheur renouvelé, je crois que c’est le résultat d’un beau formatage de nos esprits et âmes au consumérisme.
Donc c’est moche, mais oui, le consumérisme va jouer dans le fait que j’achète un jeu (désolée, j’espère ne pas trop casser l’ambiance).

Peut-il être excusé/expliqué par une certaine passion ? Certainement, un peu, un tout petit peu, car expliqué oui, mais excusé ? Mais en tout cas c’est bien cette passion qui fait que je vais sans cesse m’intéresser à ce domaine malgré tout ce que j’ai déjà dans ma ludo. Mais nous y jouons. Et y rejouons. Et au lieu d’en acheter un nouveau, on pourrait revenir à nos anciennes amours. Pas tout le temps, car nos envies ont pu changer avec le temps, en fonction de notre expérience aussi, de notre disponibilité d’esprit, etc. Mais tout ça est un autre sujet !

Bonne journée.

Salut, merci pour ce sujet très intéressant et bravo pour la rédaction ! 

Je rejoins Liopotame sur plusieurs points, cherchant en ce moment des jeux rapides à mettre en place ce qui occasionne souvent de petites boites et de plus petits prix :slight_smile:

Critères essentiels,
il y en a beaucoup ce qui rend mes achats aussi sélectifs que laborieux, mais ça paye :

- Mode solo ou jouable seul (même si j’achète quelques jeux à 2), si quelques adaptations sont nécessaires j’y consens si le jeu en vaut la peine (Near and Far en soluo j’accroche pas) 
-Illustrations, Thème (j’essaye d’avoir tous les univers que j’aime même si la fantasy revient facilement malgré moi (et puis je suis tombé dans la marmite étant petit, ça aide pas :-) 
-Charte graphique,
-Mécaniques nouvelles, dans le sens où je ne les ai pas encore et j’apprécie aussi l’aspect conceptuel qui innove
-Taille du jeu : bah oui trop de jeux prennent de la place pour rien (c’est comme pour les figs on sent que c’est pour gonfler le prix) J’ai aussi un peu de mal avec les longs plateaux verticaux vu que les tables sont horizontales hum 
- Matériel : pas d’appli, s’il y a des figurines il faut qu’il y en ait peu (le nombre de jeux que j’aurais pris s’ils avaient respecté ces deux dernièrs critères :-o) j’aimerais bien des pions aussi jolis que les cartes/plateaux mais c’est rarement en adéquation
- Renouvellement
- Fun (je sens que j’ai pas encore trouvé le jeu qui mérite totalement ce terme)
- Un max d’infos avant d’acheter (avis, unboxing, vidéos de partie de jeu) le plaisir de la totale découverte c’est pas pour moi, je peux pas prendre ce risque sauf jeux pour une poignée d’euros et surtout attendre le bon moment quand l’état d’esprit, le besoin entrent en corrélation avec la nature du jeu lui-même (je suis plus ouvert que je croyais)


Critères Importants : 
- Prix
- Qualité du matériel 
- De la narration ou une forme de narration, mais sur une partie ou quelques-unes, il y a plusieurs jeux solo qui proposent des campagnes de moult heures, mais j’ai compris que je décrocherai très vite 
- des éléments qui stimulent un brin l’imagination 

Critères accessoires :
- Insert/Thermoformage (qui pourrait basculer facilement en critère important tellement ça fait plaisir)

Critère sans importance :
- Auteur, Editeur (même si j’essaye d’éviter le plus possible Edge mais c’est pas toujours facile vu les univers qu’il exploite)


Cromkrull dit :[...]
J'ai aussi un peu de mal avec les longs plateaux verticaux vu que les tables sont horizontales hum 
[...]
Ben faut t'asseoir en bout de table ! surprise
Proute dit :
Cromkrull dit :[...]
J'ai aussi un peu de mal avec les longs plateaux verticaux vu que les tables sont horizontales hum 
[...]
Ben faut t'asseoir en bout de table ! surprise

Mon esprit a du mal avec cette idée, ça doit être une forme de vertige :-)

Qu’est ce qui vous fait craquer pour un jeu ?

Son gameplay, quasi uniquement son gameplay. Parfois une thématique, la renommée d’un auteur ou d’un éditeur vient contrebalancer un gameplay que j’aurais jaugé trop proche d’un jeu que je possèderais déjà.

Tant que faire se peut, j’essaie de lire les règles en amont d’un achat.

Je suis éclectique et ne recherche pas un gameplay en particulier, au contraire être bousculé dans mes certitudes me plaît. Je peux craquer pour un petit filler simple et malin, comme pour un gros Splotter ou un wargame.

Je suis plutôt hermétique à la hype, même si je m’y retrouve parfois, après avoir arpenté mon propre chemin, et ne suis pas influencé par les “influenceurs”. J’ai toujours l’impression que le temps que je mettrais et que j’ai déjà mis à les écouter était du temps perdu, en tout cas du temps sans jouer.

Quels critères vont font préférer un jeu à un autre ou susciteront plus simplement votre intérêt voire votre excitation ?

Un thème inusuel peut attirer mon attention, au contraire des jeux SF ou à licence qui me détournent d’un jeu bien souvent. Il y a des exceptions qui viennent confirmer cette règle.

Il m’est déjà arrivé de pledger un projet KS, une bonne trentaine de fois, mais les prix exorbitants et la multiplication des “amazing” me lassent, même si j’ai toujours résisté aux extensions, aux add-ons, et aux projets trop clinquants.

Vivant dans un territoire reculé, j’éprouve des difficultés à faire tourner des jeux à config élevée, ce qui me contraint malgré moi parfois à m’en détourner.

Qui êtes-vous prêt à écouter pour vous sortir de la secte “1 an sans achat “ ?

Je ne rejoindrais vraisemblablement jamais cette secte austère.

J’ai entièrement basé l’économie de ma ludothèque sur l’auto-financement, depuis plus de 20 ans. A tel point qu’il m’arrive aujourd’hui d’acheter des jeux, tout juste sortis, que je sais que je ne garderais pas après quelques parties, histoire de rafraîchir ma proposition de vente et d’échange.
Je suis l’anti-thèse des adeptes de ce programme de contrition.


Joupeu ici, qui fait partie de ceux qui ont développé une lubie d’achat avec la pandémie.

Je joue essentiellement avec la famille et les amis, du coup le premier critère quand je regarde un jeu est “avec qui je vais jouer à ça ?”

Ma démarche est plutôt de chercher des jeux avec des mécanismes bien distincts de ceux que j’ai déjà, de façon à pouvoir proposer un jeu à n’importe qui (tout le monde joue, mais pas à tout).

Ce qui fait que je peux garder un jeu sous plastique longtemps jusqu’à ce que le public adéquat se présente.

Et ce qui exclue certains jeux, si la première partie n’est pas intéressante ou est fastidieuse ou est longue et nécessaire. Je ne me rappellerai pas suffisamment des règles pour faciliter la prochaine partie qui pourrait être dans un an pour y jouer avec des proches qui ne connaissent pas le jeu.

C’est ce qui m’a fait me séparer de small island et garder 7 wonder duel (même si on fait des erreurs sur la première partie, elle reste fun).

Même punition si il faut regarder une vidéo pour comprendre les règles ou si les critiques mentionnent des problèmes de clarté.

Le thème a une influence, dans la mesure où je vais éviter les versions 18+ pour jouer avec la belle famille (exception pour Ricochet 3, je n’y jouerait qu’avec Madame), et j’ai préféré prendre un Pandemic Rome plutôt que le thème normal.

Je vais privilégier les petites boites pour faciliter le transport pour les vacances (Choix entre Citadelle classique et 4e, quarto mini plutôt que normal, mysterium park plutôt que mysterium).

Après je rentre dans des considérations plus personnelles, je n’aime pas les temps mort. Pas tant le temps de réflexion de l’autre joueur, que l’inutilité de réfléchir soit même pendant le tour des autres comme au scrabble. C’est ce qui m’a fait préférer Codenames Duo à la version classique et chercher des jeux sur le vocabulaire (Madame aime le scrabble) sans temps mort.

En terme d’influences, les news critiques et fils de forum sur Trictrac ont une grosse influence sur les jeux que je pourrais acheter (l’achat de nouvelles contrées vient clairement du forum). Très peu les vidéos, sauf celles de trictrac, messieurs Guillaume et François ont une excellente diction qui me permet de voir les vidéos en vitesse ×2 (L’achat de Warp’s Edge vient de là). Sinon un texte est plus rapide à absorber.

BGG, je l’utilise pour voir les jeux liés, les critiques, le poids en complexité, si un jeu est réellement jouables aux différents nombre de joueurs, et la recherche par mécanismes pour trouver des idées.

Alors j’avais entrepris la lecture du topic lorsque je me suis soudain étranglé sur un passage que je ne pouvais passer sous silence. 
Thierry Lefranc a dit :

- Il ne faut pas que je l’ai déjà. C’est très sérieux car il y a quand même pas mal de jeux qui sont réédités (souvent avec un autre thème ; coucou Reiner). Exemple : Visite royale qui est la réédition de Auf der Reeperbahn nachts um halb zwei (désolé mais c’est la version que je possède (coucou Reiner)).

Bien sûr, il y a des variantes. Exemple : Unmatched alors que j’avais déjà Star wars : Epic duels. Même base de départ, mais c’est vraiment un nouveau jeu.

On parle de l’homme qui a 5 versions de Puerto Rico alors que c’est 5 fois le même jeu, avec le même thème et les même règles, avec un lifting graphique plutôt léger entre chaque version.

La vérité maintenant rétablie, je retourne lire le paragraphe suivant.

J’en ai également profité pour réfléchir sur le sujet…

1. La durée et nombre de joueurs
Un jeu « expert » de plus de 90 minutes saute automatiquement, question de préférence et il doit pouvoir se jouer à 2. Pas de restrictions particulières pour les jeux initiés ou familiaux, ce ne sont pas les occasions qui manquent.

2. Le gameplay
Un gameplay trop stratégique et/ou sans surprises aura moins nos faveurs qu’un jeu plus tactique/d’adaptation.
J’apprécie également quand les enjeux sont clairs :

  • le gameplay est facilité par la charte graphique et la lisibilité du plateau. C’est très important pour moi.
  • l’appréhension du jeu est facilitée par une évaluation immédiate (ou à court terme) des effets de nos actions.
  • on préfère un gameplay assez direct plutôt qu’un fourmillement d’options exacerbé par la recherche de variabilité. Un jeu est rejouable à partir du moment où on a envie d’y jouer ou qu’on s’y amuse.
3. L’éditeur/l’auteur
On ne cherche pas l’originalité, au contraire. Dans le prolongement de ce que j’évoquais au dessus, je fais confiance à des éditeurs chevronnés, qui garantissent mes attentes de lisibilité en général plutôt qu’une promesse d’innovation (Days of Wonder, alea, Queen, Rio Grande, feu eggertspiele, Lookout).

4. L’occasion fait le larron
Je passe pas mal par l’échange. Un jeu peut revenir dans mon radar assez rapidement si une occasion s’offre à moi. C’est comme ça que je me retrouve avec Maglev Métro par exemple, qui n’était pas sur ma wishlist. Je récupère un jeu contre un qui n’avait pas sa place dans notre ludo, dans le pire des cas, il repart. Jamais déçu.

Une recommandation du Spiel s’avère comme un gage de qualité au vu de mes préférences ludiques, mais ça ne tient qu’à moi.

Le reste est vraiment moins essentiel.
Le matériel et les illustrations ne rentrent pas en compte dans mes décisions. Mais j’apprécie les composants en bois et du bon punchboard (sans que ce soit double couche) Je ne chipote pas sur un meeple mal découpé, un punchboard pas tout à fait aligné ou des boulettes de traduction. Il y a assez de moyen de passer outre un problème de règles.

Je passe facilement à travers la hype, surtout pour les jeux experts. On en a déjà assez qui répondent à nos besoins. Ark Nova ne me tente pas sur le papier: trop long à 2. Par contre j’y jouerai avec plaisir dans un an à ma convention locale.


Bilan
Au final, un jeu revient souvent sur la table si on peut démarrer rapidement une partie une fois le matériel installé ou si on sait que ne vas pas se casser la tête pour jouer contre le jeu. Peu de retours aux règles, peu d’ambiguïtés quant aux choix offerts ou sur les moyens de remporter une partie ou d’évaluer nos actions: c’est notre recette.

Merci pour ce topic, un vrai plaisir à parcourir. 

C’est intéressant de lire les façons de chacun d’aborder un achat. Les recherches, les trucs, la manière de considérer chaque aspect. Si je devais résumer ma vie de consojoueur aujourd’hui, je dirais que ce sont avant tout des rencontres.

Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres, forgent une ludothèque… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le bon jeu, parfois on ne trouve pas l’adversaire en face je dirais, le comparse qui vous aide à jouer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! 

En réalité, si je voulais résumer ma façon d’aborder un nouveau jeu, ce serait d’abord : “ah tiens, il me botte bien, celui-là. C’est quoi le gameplay ? Ok, j’aime bien, et en plus c’est pas trop moche. Hop, j’achète”. 

Bien entendu, il arrive fréquemment que ce soit suivi d’un “ouhla, mais c’est pas si top-génial en fait… qu’est-ce qu’ils sont encore allé me raconté sur TricTrac ? Hop je revends”. 

Rinse and repeat.

Rodenbach dit :Alors j'avais entrepris la lecture du topic lorsque je me suis soudain étranglé sur un passage que je ne pouvais passer sous silence. 
Thierry Lefranc a dit :

- Il ne faut pas que je l’ai déjà. C’est très sérieux car il y a quand même pas mal de jeux qui sont réédités (souvent avec un autre thème ; coucou Reiner). Exemple : Visite royale qui est la réédition de Auf der Reeperbahn nachts um halb zwei (désolé mais c’est la version que je possède (coucou Reiner)).

Bien sûr, il y a des variantes. Exemple : Unmatched alors que j’avais déjà Star wars : Epic duels. Même base de départ, mais c’est vraiment un nouveau jeu.

On parle de l'homme qui a 5 versions de Puerto Rico alors que c'est 5 fois le même jeu, avec le même thème et les même règles, avec un lifting graphique plutôt léger entre chaque version.

La vérité maintenant rétablie, je retourne lire le paragraphe suivant.

Gasp !

Oui.
Bon.
D'accord.

Dans ce cas précis, cela se mélange avec l'aspect collection concernant les jeux Alea.

Avec la même idée, j'ai toutes les éditions, avec les extensions, de Talisman et de Rencontre cosmique.

Rencontre cosmique parce que c'est le meilleur jeu du monde connu et inconnu et Talisman parce qu'il restera dans ma mémoire de joueur avec des parties épiques étalées sur plusieurs jours.

Mes critères pour choisir un jeu :

Déjà je commence à avoir une ludothèque conséquente (enfin je reste un petit joueur comparé à certains ici), du coup mes achats ralentissent de plus en plus ces dernières années.

Ensuite j’ai essayé de me construire une ludothèque la plus hétérogène possible, à savoir essayer d’avoir un jeu de chaque type, chaque univers, chaque niveau (expert, familial, etc.)

Par exemple, j’ai méga civilization. Gros jeu expert mais difficile à sortir, du coup j’ai aussi acheté clash of culture pour pouvoir jouer à un jeu de civ en une soirée.
J’ai acheté un dungeon crawler, Descent, mais aussi un dungeon crawler plus familial, Mice and Mystic.
J’ai acheté des jeux de deckbuilding, Clank, des jeux de courses (rallyman GT et downforce en familial), j’ai des jeux d’enquêtes, de stratégies, de conquête spatiale, etc.
 
Du coup, je commence à pouvoir cocher toutes les combinaisons possibles, et donc mes achats ralentissent (en même temps la place commence à manquer aussi).

Donc quand je choisis un jeu, je me demande :

- Est ce que je possède déjà un jeu du même type ?

- Ai-je déjà un jeu dans le même univers ?

- Est-il dans la même catégorie (expert, familial) ?

- Est-il beau et son matériel est-il de qualité ? Mes achats devenant rares c’est un critère qui prend aussi de plus en plus d’importance. J’aime quand une partie te donne l’impression de vivre une histoire ou une aventure et le matériel aide à cette immersion.
D’ailleurs en y réfléchissant je constate que je n’ai acheté aucun jeu abstrait.

- Les règles sont elles simples ou mal alambiquées ? J’ai souvent arrêté de m’intéresser à un jeu au bout de 5 minutes d’explications de règles sur des vidéos de 30 minutes. Pourtant je n’ai pas peur des jeux touffus, j’en ai quelques-uns, mais je ne saurais pas comment l’expliquer mais dès les premières minutes d’explications je sais si c’est fait pour moi ou pas.

Voilà pour moi.
Sachant que ma fille aînée commençant à grandir, j’ai tendance actuellement à chercher en priorité des jeux jouables à partir de 6-8 ans, car ma ludothèque est quand même fortement composées de jeux 14 ans ou plus.



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Je fais remonter le sujet, certains étaient intéressés pour apporter une contribution (ca c’était avant les élections) !