De les préoccupations au travail

PARIS (AFP) - Le salaire arrive en tête des préoccupations professionnelles de plus de la moitié des salariés français, qui ne sont aussi que 33% à se dire "heureux dans leur travail" (-7 points en 2 ans), selon le baromètre annuel Ipsos pour le groupe Accor publié mercredi.
La rémunération constitue ainsi la première préoccupation de 52% des salariés français interrogés, soit 13 points de plus qu'en 2003, devant l'emploi et le temps consacré au travail, révèle ce sondage.
Toutefois, l'emploi, placé en tête par 29% des personnes interrogées, reste au premier rang des préoccupations des ouvriers et des plus jeunes. Le temps de travail, passé à la troisième position (18%), est encore un vrai sujet chez les cadres supérieurs (38%).
En parallèle, à peine un tiers des salariés se déclarent satisfaits de leur rémunération fixe et 30% de leurs avantages sociaux.
Par ailleurs, selon les conclusions du sondage, un "nouveau type de relation à l'entreprise émerge": près de deux-tiers des salariés estiment que leur entreprise ne prête pas suffisamment d'attention aux difficultés pratiques de leur vie en dehors du travail (63%), à la qualité de vie et au bien-être au travail (65%) ou au développement des compétences (61%).
Le baromètre révèle "un niveau de frustration élevé du salarié" et une motivation "en perte de vitesse".
57% des salariés interrogés estiment que "leur implication dans le travail n'est pas reconnue" et ils sont seulement 33% à se dire "heureux dans leur travail" (40% en 2005). Le degré de satisfaction à l'égard de l'ambiance ou des conditions de travail baisse lui aussi avec plus de 30% de salariés insatisfaits.
Enfin, un peu plus du tiers (36%) des salariés français se déclarent à la fois impliqués dans leur travail et motivés vis-à-vis de leur entreprise, alors que 17% d'entre eux sont "en voie de distanciation" par rapport à elle et 15% en "voie de démotivation".
Ce sondage a été réalisé entre le 15 décembre 2006 et le 8 janvier 2007 auprès d'un échantillon représentatif de 4.000 salariés français âgés de 18 ans et plus (hors artisans, commerçants, professions libérales et agriculteurs).


source : http://fr.news.yahoo.com/06062007/202/les-salaires-en-tete-des-preoccupations-des-salaries-francais.html

Vous reconnaissez vous dans ce portrait ?

“Les sondages, c’est pour que les gens sachent ce qu’ils pensent.”
Coluche


:mrgreen:

Ouais bah moi ma préocupation c’est le niveau de stress généré dans mon boulot.
Le salaire vient bien derrière.

En même temps, les conditions de travail entre un ouvrier à la chaîne et un cadre dans son bureau, qu’il est difficile d’agglomérer leur perception dans un sondage, même si c’est la même…

(double message, mais comment faire pour le supprimer?)

Perso, non ça n’a jamais été et ne sera jamais mon salaire même si c’est important.

POur moi, l’essentiel au travail c’est d’avoir les moyens de travailler correstement (avec ethique et selon mon identité professionnelle!)

Depuis que j’ai ouvert ma boutique/salle de jeu, ma principale préoccupation est d’arriver à concilier le travail et ma vie sentimentale…

Ca me prend énormément de temps (10h/jour en moyenne, parfois sur 6 jours), et c’est dur pour mon couple… :(

Le reste (salaire, considération…), bah c’est devenu secondaire. Mais bon, du coup je sort du cadre de l’étude…

Hippo, concernant les personnes qui travaillent pour leur propre compte, je pense que l’on peut élargir les préoccupations à réussir à concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Pour moi, ma préoccupation professionnelle première, c’est de satisfaire le client en lui permettant d’obtenir le résultat auquel il peut juridiquement prétendre d’où le fait que même lorsque la porte du cabinet est fermée, je continue à penser boulot.

Je ne compte pas “améliorer” la situation sur ce point vu qu’il faudrait alors que je me détache plus et me sente moins impliqué par la situation de mes clients (impossible vu comment je me connais).

Je rejoins Alexa sur la préoccupation d’avoir les moyens de faire correspondre notre personnalité et nos aspirations avec les résultats de notre travail sur autrui.

Par exemple, j’essaie à mon très petit et humble niveau d’influencer les mentalités des employeurs que je peux avoir comme clients ou adversaires dans mes dossiers afin qu’ils “s’éduquent” au droit du travail et en comprendre l’importance plutôt que de rétorquer en cas d’erreurs de leur part que pour éviter les problèmes avec certains salariés, ils arrêteront d’embaucher.