Parmi les Silverberg réédités, Les Profondeurs de la Terre est plutôt pas mal. C’est une adaptation d’Au cœur des ténèbres dans un contexte SF.
Y’a pas trop de livres super qu’on n’a déjà pas le temps de lire pour se taper des trucs juste “plutôt pas mal” ?
Nan moi Silverberg je m’acharne pas. Effectivement c’est jamais vraiment mauvais.
@morris_toc, t’as pas dit ce que t’avais pensé de Jack Barron et l’éternité. Lu dans ma jeunesse SF jusqu’au-boutiste et je me souviens juste que j’avais trouvé ça con. Une des premières prises de conscience de ce que je viens justement d’exprimer plus haut.
@el payo:Je suis bien d’accord avec toi plein de bons livres à découvrir et pas assez de temps mais avant de les avoir lu pas possible de savoir si ça plaît ou pas
Pour Jack Barron, comme toi j’ai pas accroché et pas particulièrement aimé mais j’avais apprécié des lectures précédentes de l’auteur donc j’ai continué, comme Silverberg.
Après si tu as des truc mieux que plutôt pas mal, je suis preneur, c’est aussi ce qui fait que ce sujet est cool.
morris_toc dit :@el payo:Je suis bien d'accord avec toi plein de bons livres à découvrir et pas assez de temps mais avant de les avoir lu pas possible de savoir si ça plaît ou pas
Pour Jack Barron, comme toi j'ai pas accroché et pas particulièrement aimé mais j'avais apprécié des lectures précédentes de l'auteur donc j'ai continué, comme Silverberg.
Après si tu as des truc mieux que plutôt pas mal, je suis preneur, c'est aussi ce qui fait que ce sujet est cool.
ah mais carrément, on ne peut pas savoir. Je peux pas nier.
Cela dit, après avoir lu "Jack Barron" de Spinrad, maintenant on a beau me dire que "Rêve de fer" est top, c'est trop tard.
Silverberg j'ai été jusqu'à en lire trois parce que ni "Les monades urbaines" ni "L'homme dans le labyrinthe" ni "l'oreille interne" ne sont mauvais mais je ne les recommanderai pas et je ne considère pas qu'ils valent vraiment le coup d'être lus. En plus ils sont souvent considérés comme les meilleurs.
Enfin t'as raison, je n'interviens pas ici parce que j'ai pas l'impression que ça intéresse qui que ce soit si c'est pas de la SF et qu'en SF finalement je pense que les chefs d'oeuvre sont connus, donc pas la peine d'enfoncer des portes ouvertes.
Là je suis intervenu parce que d'une certaine manière j'ai pensé tout haut. Je m'étais fait cette réflexion il y a déjà pas mal d'années : "en fait je me dis fan de SF, et c'est vrai que c'est ce qui m'a éclaté et donné goût à la lecture, j'ai trouvé dans ce genre une matière infiniment plus brillante que la littérature générale (où l'idée que je m'en faisais), mais honnêtement ça fait combien de temps maintenant que je me farcis des lectures passables ?"
Et j'ai changé de rayon pour mon plus grand bonheur. Toutefois je ne m'interdis pas d'y revenir de temps en temps.
Ce n'est que mon sentiment et je ne le prétends pas meilleur.
Et t'as mille fois raison, je ferais mieux de venir conseiller des lectures plutôt que dénigrer ou râler.
Je le ferai.
Oui c’est vrai que c’est beaucoup de SF ici, mais pas que.
Y’a quelques années, ennui au boulot et je tombe sur ce fil. Du coup, tout épluché et bah merci les différents membres qui sont intervenus parce que vla tout ce que j’ai trouvé comme proposition, ce qui m’a permis de me constituer une belle liste de livre à lire et pas que SF et découverte d’auteur.
Au plaisir de te voir dans le coin, proposer des bouquins, que je lirais peut être pour t’en faire un retour. En tout cas ça m’intéresse moi des propositions divers et variés, les goûts et les couleurs toussa toussa.
@el payo : je n’ai pas le même point de vue que toi concernant les chefs d’oeuvre connus de la SF. En fait, j’ai souvent l’impression en lisant des chefs d’oeuvre anciens qu’ils ont mal vieillis (autant dans le style d’écriture que dans le sujet abordé).
J’ai d’ailleurs le sentiment que la SF plus que les autres littératures, sûrement du fait de son côté “futuriste”, est appelé à être rapidement dépassé. Les robots d’Asimov sont complètement dépassés. Le cyperpunk de K.W. Jeter Dr Adder, est lui aussi dans les choux.
Autant je trouve appréciable de lire ces ouvrages pour comprendre la genèse d’un style et comment il a inspiré d’autres écrivains, autant je trouve que les écrits nouveaux sont beaucoup plus intéressants. Je pense en particulier à Paolo Bacigalupi et sa fille automate qui est génial aujourd’hui mais sera tyrès certainement caduques dans quelques décennies.
Au plaisir d’avoir ton retour vis-à-vis de mon ressenti afin d’échanger sur le sujet.
PS : je ne suis pas réfractaire à la lecture “hors SF” et je serais très intéresé d’avoir quelques unes de tes propositions bien que cela reste très personnelle, comme l’a souligné morris_toc
On en bouffe tous, ou on en a tous bouffé à doses diverses de la SF, ce qui est certain pour moi c’est que la SF a un lien tout particulier avec la technologie et donc des livres peuvent être géniaux à leur sortie et complétement dépassés 10 ans après. De plus l’effet Whaouu d’un bouquin et aussi lié à l’age auquel on le lit.
J’ai commencé la SF par Dune (après pas mal de j’ai lu SF divers et variés), j’ai tout bouffé mais aujourd’hui je ne sais pas si on ferait accrocher la SF à un jeune avec les vers des sables. Mais merde, qui ne s’est pas demandé où était son distile en sortant un jour de chaleur, ne sait pas pourquoi les psychotropes sont dépassés par le pouvoir de l’imaginaire.
Plusieurs fois par an je me dis que je suis arrivé au bout des bouquins intéressant en SF et que je vais lire autre chose. Il y a deux semaines, la dernière fois, je suis tombé sur un R.R.Martin, la fleur de verre et voulais voir s’il avait toujours écrit aussi mal que pour le trône de fer. Et paf, vrai livre de SF qui me transporte. Pas encore fini mais sacrée envie de m’y remettre, allez demain je l’emporte au boulot.
Tout cela pour vous dire continuez à donner vos impressions!
De mon point de vu personnel (et donc tres subjectif).
Certes l’aspect technologique fait partie du genre, mais il s’agit là justement de l’aspect cosmétique du produit, dont l’huile essentielle reste cette capacité à “catalyser la réflexion”, provoquée par le décalage entre une “temporalité futuriste” et des réalités qui restent elles contemporaines au lecteur. (La polution, la guerre, la dictature, l’esclavagisme, l’identité …)
En ce sens un Classique de SF apportera toujours sa pierre à l’edifice, le reste étant simplement de la série B.
Tintaglia dit :
De mon point de vu personnel (et donc tres subjectif).
Certes l'aspect technologique fait partie du genre, mais il s'agit là justement de l'aspect cosmétique du produit, dont l'huile essentielle reste cette capacité à "catalyser la réflexion", provoquée par le décalage entre une "temporalité futuriste" et des réalités qui restent elles contemporaines au lecteur. (La polution, la guerre, la dictature, l'esclavagisme, l'identité ...)
En ce sens un Classique de SF apportera toujours sa pierre à l'edifice, le reste étant simplement de la série B.
A fond d'accord avec ça !
Et tellement bien dit. Je souscris à 100% et dorénavant j'exprimerai avec tes mots ce que je peine parfois à exprimer en utilisant les mots hyperboles, codes du genre etc.
Je vous rejoins complètement!
Après si l’aspect cosmétique devient peu engageant (du fait de son ancienneté) cela a tendance à me rebuter.
Et sinon, l’autre aspect intéressant que n’ont pas (de mon point de vue personnel et très subjectif) les “vieux” classiques, ce sont les problématiques actuelles dues aux changement qui ont lieu dans notre monde et que les écrivains plus anciens n’ont pu connaitre. Je pense en particulier au terrorisme qui n’était pas présent sous la même forme au début du siècle dernier par exemple. Et j’ai aussi le sentiment qu’étant moins nombreux à l’époque (les écrivains de SF), il leur était plus facile d’écrire ce qui allait devenir un classique comparativement à maintenant où ils sont très nombreux (tout comme pour le jeu de société).
Voilà, tout ça pour dire que je trouve toujours intéressant de lire les classiques pour leur côté “fondation” de l’édifice mais qu’il y a pléthore de nouveaux écrivains qui rivalisent de talents.
En espérant avoir réussi à expliquer mon de vue le plus clairement possible et sans froisser qui que se soit.
stueur dit :Je vous rejoins complètement!
Après si l'aspect cosmétique devient peu engageant (du fait de son ancienneté) cela a tendance à me rebuter.
Et sinon, l'autre aspect intéressant que n'ont pas (de mon point de vue personnel et très subjectif) les "vieux" classiques, ce sont les problématiques actuelles dues aux changement qui ont lieu dans notre monde et que les écrivains plus anciens n'ont pu connaitre. Je pense en particulier au terrorisme qui n'était pas présent sous la même forme au début du siècle dernier par exemple. Et j'ai aussi le sentiment qu'étant moins nombreux à l'époque (les écrivains de SF), il leur était plus facile d'écrire ce qui allait devenir un classique comparativement à maintenant où ils sont très nombreux (tout comme pour le jeu de société).
Voilà, tout ça pour dire que je trouve toujours intéressant de lire les classiques pour leur côté "fondation" de l'édifice mais qu'il y a pléthore de nouveaux écrivains qui rivalisent de talents.
En espérant avoir réussi à expliquer mon de vue le plus clairement possible et sans froisser qui que se soit.
Oui je comprends trés bien ce que tu veux dire.
Je reste toujours trés mesuré (a titre personnel) sur la nouveauté des situations rencontrées, l'histoire se révèle être souvent une boucle infini, de part la capacité du cerveau humain à oublier, et à répondre aux stimulis extèrieurs uniquement sur la base de ce qu'il considère acquis, soit son expérience personnelle, qui a l'echelle d'un être humain reste tres proched'une epoque a l'autre, entrainant donc les mêmes réponses.
D'ou le rôle essentiel de la lecture qui nous permet de vivre 1000 vies.
Avant la SF il y avait, le fantastique, qui précède au Gothique qui traitaient de la même manière des changements sociétaux. Ici le déplacement de temporalité est souvent remplacé par le lieu de l'intrigue (les voyages terrestres étaient plus longs) et les montagnes d'Ukraine isolées remplacent la planète extra solaire.
Ce qui m'a toujours frappé chez HP Lovecraft parmi d'autres c'est le pont qu'il accompli entre ces genres.
Ainsi en ce qui concerne le terrorisme et ses sujets paralleles je vous invite a relire The Horror at red Hook/1927, écrit que je ne cautionne pas du tout mais qui peut faire l'objet de certaines transpositions (déplacées ou pas selon son propre jugement) à notre époque. ndlr : qu'est ce qu'un cultiste ?
Donc oui je te rejoins, certaines questions sont nouvelles mais elles trouvent leurs racines dans des interrogations antérieures qui sont également intéressantes à comprendre.
Par ailleurs il y a eu de nombreux auteurs Gothiques mais l'on ne nous parle plus que de Mary Shelley ou Bram Stoker nous donnant l'impression qu'ils étaient seuls au monde, donc soyons toujours prudents :).
La profusion créatice ludique et littéraire est devenue incroyable rendant en effet la concurrence féroce. Le festin d'Odin est il mieux que Agricola ? Mais est ce que un festin d'Odin aurait existé sans Agricola ?
Rien à ajouter… Tintaglia a l’art et la manière de résumer avec classe et précision ce que je voulais dire
Du coup, je reviens à mes (rapides) descriptions pour vous faire baver et vous donner envie de lire ou bien de vous faire fuir certaines de mes lectures!
Donc, je viens de finir l’anthologie des Utopiales (ben oui, je suis Nantais alors je ne vais pas me priver de ce festival science et SF!). 12 nouvelles d’intérêt très variable mais qui ont eu le mérite de me faire découvrir la chinoise Hao Jingfang avec sa nouvelle Pékin origami, Emma Newman avec La place d’une femme, Olivier Gechter avec Huit siècles sur une échelle de temps, Nabil Ouali avec Le sphincter de l’oesophage, et Timothée Rey avec Les arbres sont des gens comme les autres.
SANS SPOILER
Hao Jingfang - Pékin origami : histoire sympa et originale mais pas de côté épique ou de twist
Emma Newman - La place d’une femme : une enquête de Sherlock Holmes vraiment très réussi avec un twist final excellent!
Olivier Gechter - Huit siècles sur une échelle de temps : Histoire sympa mais très convenu, c’est cousu de fil de blanc
Nabil Ouali - Le sphincter de l’oesophage : du début à la fin de l’histoire on ne sait pas où l’auteur veut nous emmener mais le twist final est vraiment génial. Attention, on est pas dans la SF façon robot et vaisseau spatial, on est plus dans du Murakami façon 1Q84
Timothée Rey avec Les arbres sont des gens comme les autres : bon alors la lecture n’a pas été passionnante mais le final m’a fait sourire
Voilà voilà, maintenant cap sur Tau zéro de Poul Anderson…
Bonjour à tous,
je suis tombé un peu par hasard sur ce fil qui m’intéresse un peu (forcément puisque j’écris).
Je vois que beaucoup de trictraciens sont adeptes de SF et ça m’a fait penser à une arborescence des styles SF avec leurs oeuvres référentes (voire majeures).
Cela devrait intéresser les lecteurs en quête de lectures (mais aussi BD, mangas, films…) à cette adresse : Arborescence
Concernant Tau Zéro, je le trouve excellent, et quand on voit que Poul Anderson a aussi écrit l’épée brisée.
Voilà, bonne exploration.
Aimant beaucoup le travail de Marc Simonetti, je suis tombée sur un livre simplement parce qu’il en a illustré la couverture.
Il s’agit de La Conspiration de la Couronne, de Michael J. Sullivan.
Comme souvent dans la fantasy, ça manque un peu de femmes (autres que pour le décorum), mais une fois ceci dit, pour l’instant j’aime beaucoup le lire, on est emmené dans l’histoire et on veut savoir ce qui va se passer (j’en suis à la moitié du premier tome, il y en a un deuxième apparemment).
Edit : je l’ai fini. L’histoire est effectivement prenante avec de l’humour et un style entraînant.
Mais le rôle des femmes y est vraiment navrant : la princesse, la putain, l’infirmière. Toutes trois anecdotiques, qui plus est.
Pourtant, l’auteur serait né en 1961, selon sa présentation dans le bouquin. Je pensais mes contemporains un peu plus évolués que ça, mais non, pas celui-là en tout cas.
stueur dit :
Sinon, j'ai susi lu Silo que j'ai trouvé très sympa. Une histoire à la Fallout. Une société qui vit dans un silo enterré depuis des générations mais chut, je n'en dis pas plus. L'histoire est très sympa, j'ai d'ailleurs investi dans Silo Origine (qui explique la création du Silo) et Silo Générations (qui explique la suite de Silo). Ca se lit très bien, on a hâte de connaitre la suite, vraiment pas mal. Attention, il ne s'agit pas non plus d'un chef d'oeuvre.
J'ai eu le même sentiments en lisant Silo. Qu'as-tu pensé de Silo Origine ? Tout aussi sympathique que Silo ?
J’ai lu ces derniers temps:
Confessions d’un automate mangeur d’opium (Fabrice Colin / Mathieu Gaborit):
J’ai beaucoup de mal avec le Steampunk en général, parce que j’ai l’impression que le style de français très soutenu et un poil désuet qui est censé faire le charme du genre est surtout un moyen d’étaler sa culture et son vocabulaire, et de claquer toutes les pages le nom d’un personnage célèbre pour faire style “roh, le gros clin d’oeil, c’est kiffant, les lecteurs qui ont un peu de culture vont adorer” (alors que de mon point de vue de gars qui a un peu de culture, ça me sort du bouquin, en fait). On l’aura compris, ça me sort en général par le nez.
Sauf que là, sans que je comprenne vraiment pourquoi et comment, ça passe, et si l’histoire a un peu de mal à démarrer, elle m’a suffisamment tenu en haleine pour que je tienne jusqu’à la fin. L’histoire est pourtant peu intéressante, et un peu noyée dans un verbiage forcé. Les personnages ne sont pas très intéressants, et certains éléments de l’intrigue tombent un peu à plat ou sont tellement montés en épingle qu’on est déçu de leur résolution (la fin, notamment).
Mais allez comprendre, j’ai bien aimé.
Le livre des Baltimore (Joël Dicker):
Après la vérité sur l’affaire Harvey Quebert, que j’avais trouvé sympa, mais dont j’avais très vite deviné le “truc”, et après les derniers jours de nos pères, que j’ai trouvé désastreux, je restai sur un bilan mitigé avec Dicker, et j’ai décidé de lui laisser sa chance avec ce troisième roman. C’est, comme les deux précédents, bien écrit mais cousu de fil blanc. Aucune réelle surprise dans l’intrigue en ce qui me concerne, et comme beaucoup de livres dont le “héros” est un écrivain, l’auteur se regarde parfois un peu écrire. Mais dans l’ensemble, un livre plutôt agréable qui se lit dans les transports en commun sans ennui et qui s’oublie sans regrets.
Z: où tout commence (Charlie Farel):
J’évite de lire trop de romans qui parlent de zombies, parce que c’est bien souvent de la merde. Surtout ceux avec un héros central qui est un militaire. Mais c’était gratuit dans mon abonnement Kindle, et un moment de faiblesse, tout ça.
Donc, c’est de la merde, sans surprise. Parce que le héros est un militaire d’élite, mais qu’il est à peu près aussi intelligent que Kevin, 2 ans, qui se dit que mettre son doigt dans les trous du truc tout blanc dans le mur, ça doit être rigolo; et aussi charismatique qu’une motte de beurre demi-sel (quoique en ce moment, le beurre, c’est plus intéressant).
A fuir. Vraiment. Même si vous aimez le genre.
Proute dit :stueur dit :
Sinon, j'ai susi lu Silo que j'ai trouvé très sympa. Une histoire à la Fallout. Une société qui vit dans un silo enterré depuis des générations mais chut, je n'en dis pas plus. L'histoire est très sympa, j'ai d'ailleurs investi dans Silo Origine (qui explique la création du Silo) et Silo Générations (qui explique la suite de Silo). Ca se lit très bien, on a hâte de connaitre la suite, vraiment pas mal. Attention, il ne s'agit pas non plus d'un chef d'oeuvre.
J'ai eu le même sentiments en lisant Silo. Qu'as-tu pensé de Silo Origine ? Tout aussi sympathique que Silo ?
Alors pour ne rien te cacher, j'ai acheté Silo origine et Silo génération mais je ne les ai pas encore commencé. Du coup, j'en parlerais surement un peu plus tard, d'ici quelques semaines.
Ce qui me permet de rebondir, je viens de terminer Tau zéro de Poul Anderson et je dois dire que je suis un peu déçu. J'avais bien aimé La patrouille du temps (que je classe dans la lecture facile et pas indispensable) et il est écrit "L'un des meilleurs romans de SF jamais écrits", donc j'étais vraiment emballé. Mais bon, le livre date de 1970 et il a pris un coup de vieux. Autant il est plutôt réaliste (cf la postface de Roland Lehoucq), autant l'histoire n'est vraiment pas palpitante et les théories mathématiques ne sont pas faciles à suivre alors que je pense que c'est ce qui doit être le principal attrait du livre pour les "matheux" (attention, absolument aucune animosité envers les matheux).
Le pitch est le suivant : un groupe de 50 personnes part en direction de Beta Virginis à 32 années lumières de la terre pour coloniser une planète.
ATTENTION SPOIL : le trajet constitue l'intégralité de l'histoire, et c'est bien le problème. FIN DU SPOIL
On a l'impression que les mêmes termes sont répétés à chaque phrase, le terme "tau" est utilisé un nombre incalculable de fois...
Bref, je ne le conseille pas.
Et maintenant, je vais commencer Les rois des sables de George R. R. Martin. J'espère que cela sera plus digeste que Game Of Throne (que je n'ai pas du tout aimé). Il s'agit d'un receuil de nouvelles de SF donc il devrait y avoir moins de personnage, je suppose que l'écrivain devrait aller un peu plus à l'essentiel. Wait and read...
Sur ce, bonnes lectures!
Dans un tout autre genre, je viens de finir le dernier (enfin, je suppose vu qu’il était en tête de gondole) Harlan Coben.
Oui, les polars c’est mon point faible.
Bon, là je trouve qu’il commence à tourner en rond : le coup du “vous ne connaissez pas vraiment votre conjoint” est plus que redondant chez lui et ça me fait comme les Mary Higgins Clark que je ne lis plus depuis longtemps : une recette, bonne certes, mais toujours la même sauce.
Bon, il y a aussi des bons polars, il va falloir que je fasse un effort !
Si tu aimes les polars, je te conseille vivement Michael Connelly, dans le Los Angeles contemporain : les séries Michael Haller (avocat), Harry Bosch (flic), etc. C’est vraiment de la bonne came, en termes d’intrigues et d’immersion dans les rouages du système judiciaire américain, sans parler du portrait de cette ville unique et de son contexte social. Y a de quoi faire, et ce sont de véritables page-turner, bien menés et dans un style efficace et précis. Mes excuses si tu connais déjà !
Connelly je confirme. C’est clinique et efficace
je conseille aussi pour se faire bien plaisir quand on découvre le genre
La série des détectives Genaro-kenzie de Lehane
Tous les pelecanos, pour les bas fonds de washington (la trilogie Derek strange)
Les Nesbø et son héros Harry Hole (le bonhomme de neige, rhaa lovely)
et pourquoi pas la série sur Joe Pickett de CJ Box excellente (les grands espaces du Wyoming)
ainsi que l’africain du sud Deon Meyer (le pic du diable)
et dans un genre plus décalé mais jouissif (à la frère Coen) je vénère la série de joe R. Lansdale avec Léonard Pine et Hap Colins. N’importe lequel