Je viens de finir “La Garde blanche” de Mikhaïl Boulgakov. J’avais déjà été émerveillé par “Le Maître et Marguerite”, du même auteur et j’éprouve le même sentiment après avoir reposé ce livre. C’est écrit dans un style superbe, vif, moderne et riche. Les personnages sont très bien décrits et l’histoire est passionnante (le destin de Kiev en 1918 vu par une famille de la ville). Mon seul regret est que ça ne soit pas plus long. Il fait partie des livres qui sont tellement bien qu’on déguste à la lecture, espérant retarder le moment où on aura fini de le lire.
Ca y est, la saga Silo de Hugh Howey est terminée. J’ai dévoré ces livres! L’histoire est bien écrite, palpitante,les personnages sont attachants, on a envie de découvrir le pourquoi du comment! L’histoire de ces gens qui vivent depuis des générations dans un silo sous terre est vraiment super bien écrite. Une excellente série en 3 tomes!
chris06 dit : Je viens de découvrir ce post après avoir écumé le forum plusieurs années. Du coup comme j'aime bien lire voici la liste de mes classiques: - [...]
wolfy dit - Capitaine Futur, de Edmon Hamilton aux éditions Le Bélial. (trois tomes parus pour l'instant)
- La Saga des étoiles (regroupe: Les rois des étoiles/le retour aux étoiles), de Edmon Hamilton aux éditions J'ai Lu.
Et... c'est bien ? Pas trop daté ?
Désolé pour la réponse tardive, plus pour Capitaine Futur que pour la Saga des étoiles. Ce sont vraiment des aventures hautes en couleur avec des héros très archétypaux, sous forme de feuilleton ce qui sous entend des coups de théâtre réguliers, mais justement ce que j'aime c'est voir les astuces trouvées par l'auteur pour sortir de ces mauvais pas, parfois ce sont des deus ex-machina, parfois c'est bien trouvé. On voit que cela a été écrit à la fin des années 40, début 50, le roman est vendu avec l'image d'un héros fort et d'une collègue féminine forte. On va dire que c'était peut être le cas pour l'époque, mais elle reste souvent la demoiselle en détresse.
Pour la Saga des étoiles c'est différent (déjà ce sont deux histoires complètes en deux tomes à l'origine), les références à la Terre existent au tout début et de façon peu détaillées, cela peut correspondre à n'importe quelle époque. On est la aussi dans le roman d'aventure SF, mais l'auteur a évolué, c'est plus travaillé, les intrigues aussi. Le rôle de la femme qui accompagne le personnage principal a aussi changé. C'est une princesse dans le cas présent, au début je pensais qu'elle allait être "archétypale" (comprenez belle jeune femme en détresse), sur certains points, un peu, mais l'auteur a bien conscience qu'elle est une femme de pouvoir, si elle est dans la mouise, c'est surtout du au héros. Dans la deuxième histoire (je débute le second "tome" de cette intégrale) elle joue vraiment son rôle de leader. D'ailleurs dans le premier "tome" le héros agit certes beaucoup, la princesse "suit" mais elle est le soutient nécessaire qui permet au héros de pas perdre pied.
Je viens de finir L’homme terminal de Michael Crichton. Bon ça se lit bien, il y a du suspense, jusque là tout va bien. Là où ça se gâte : un livre écrit en 1972 qui se veut réaliste voir même visionnaire en parlant d’ordinateur, ben comment dire, c’est carrément dépassé… La technologie est allée beaucoup plus loin que l’imagination de l’auteur. Je ne savais pas top quoi en attendre, maintenant je suis fixé : un livre sûrement très bien en 1972, mais qui na que très peu d’intérêt de nos jours.
Et maintenant, pour les geeks, place à Sous une lune de sang de Aaron Conners. Ou, les aventures de Tex Murphy!!! Alors je n’ai pas pu le trouver au format papier (et pas non plus en epub) donc je suis sur du pdf pas terrible mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse!
Ca y est, c’est terminé pour Sous une lune de sang de Aaron Conners. Bon, ça se lit bien mais on sent bien que ce n’est que le scénario du jeu vidéo éponyme… Du coup, il est sûrement plus intéressant de jouer au jeu. Pour rappel, il s’agit d’un jeu en FMV (full motion video) dans un avenir un peu à la Blade Runner. On y incarne un détective privé moisi, alcoolique, sans le sou, et dont sa femme l’a quitté : l’anti-héro par excellence. On retrouve tous les codes du roman noir des années 20 mais avec un côté humoristique et un côté SF. Jeux vidéo très sympa, roman très moyen.
Victor LaValle propose avec cette novella un nouvel éclairage (et un contrepoint) sur les événements odieux relatés par Lovecraft dans son (médiocre) récit de « l’horreur à Red Hook ». À travers l’exposition des conditions de vie des Noirs et des immigrés dans le New York des années 1920 et des conséquences qui en résultent, il révèle que le véritable monstre n’est pas celui qu’imaginait Lovecraft mais plutôt les préjugés dont – comme beaucoup d’autres à cette époque – il était la proie.
De retour pour le compte rendu de Les cités englouties de Paolo Bacigalupi. J’avais déjà lu La fille automate et La fille flûte que j’avais dévoré. Les cités englouties fait partie de la série Ferrailleurs des mers. Il raconte l’histoire d’enfants soldats dans un pays en pleine guerre civile, et qui, à cause du réchauffement climatique (?), se retrouve inondé. Tout se joue autour du fait que les enfants sont enrôlés et manipulés pour faire partie d’une faction ou d’une autre sans avoir le choix et sans savoir pourquoi ils combattent. Ce livre est très réaliste (et ça fait peur) même s’il instille quelques éléments de SF (pays inondé, homme génétiquement modifié…). Le livre est très bien bien qu’un cran en dessous des 2 autres. Il y a moins d’idées originales. Néanmoins, c’est toujours un plaisir de lire tellement c’est bien écrit.
- Les Vandales du Vide de Jack Vance chez Le Bélial:
C’est un des derniers romans de SF de Jack Vance, il indique la nouvelle orientation de l’auteur vers les enquêtes (Miro Hetzel en 1975 montrera l’évolution de l’auteur dans ce genre), puis carrément les romans policiers. On y suit un jeune adolescent qui va aider à démanteler un complot, visant la marine marchande spatiale. Bien que le thème ait vieilli surtout à cause des méconnaissances scientifiques de l’époque (de l’oxygène sur certaines planètes ne possédant aucune atmosphère), pour le reste l’histoire est bien troussée, le héros sympathique, on a envie de le suivre dans ses aventures.
- The Expanse,Tome 1 : L’éveil du Léviathan, de James S. A. Corey chez Babel:
Nous plongeons dans de la hard science qui mélange avec bonheur géopolitique, enquête, guerre et horreur, le tout avec une galerie de personnages bien développée, pour le coup on est loin de la SF classique ici pas mal de personnages sont loin d’être lisses. Un des personnages principaux représente le héros, plus droit que les autres mais qui commettra des bourdes au nom justement de cette volonté de transparence et d’informer, à tout prix, tout le monde. Point amusant à noter, James S.A. Corey est en fait un nom de plume qui englobe deux auteurs Daniel Abraham et Ty Franck. Ce dernier a d’ailleurs été l’assistant personnel de Georges R.R. Martin. Le projet à l’origine de The Expanse était de créer un univers pour un jeu vidéo (peut être un MMORPG) de SF, cela n’a pas marché aussi Ty Franck a t’il improvisé, plus tard, une partie de JdR en utilisant cet univers. Dans cette partie il a entrainé deux joueurs, Daniel Abraham et un anonyme du nom de George R.R. Martin. Les romans sont le résultat de ces parties.
L’ambiance du livre se veut crédible sur ce que le développement de colonies, stations spatiales dans l’espace pourrait être. On vit dans ces stations spatiales ou ces vaisseaux avec la peur du vide ou des radiations, l’environnement modifiant les caractéristiques physiques de l’humanité selon son origine, ceci entraîne aussi des comportements xénophobes, pour ne pas dire racistes. Le tout dominé par un affrontement larvé entre la Terre et Mars, les diverses “colonies” étant un peu les dindons de la farce de cette lutte politico-économique, elles se font joyeusement exploitées. Toute cette ambiance crée un milieu propice au développement de l’histoire. Le plus agréable vient du fait que l’auteur nous fait découvrir le contexte de son monde via ses personnages, ce qui rend la découverte de l’univers digeste. En fait on découvre à la fois l’univers et les personnages avec leur psyché complexe via ce traitement. Les choses commencent assez calmement, il y a des petits problèmes, mais les héros les gèrent du mieux possible, puis arrive un événement qui va entraîner tout ce monde dans un chaos incroyable.
Ces romans ont depuis été adaptés en une série télé qui annonce avec raison: Ici l’homme vous fera bien plus peur que les ET. Je vais de ce pas lire le second tome.
De retour pour Water knife de Paolo Bacigalupi. Encore un livre dingue! C’est de la SF sans pouvoirs, sans technologies spécifiques, ou autres inventions. Non, tout existe déjà et c’est ce qui est flippant! En effet, dans Water knife l’eau est devenue une denrée rare et de grosses sociétés américaines cherchent à acquérir des droits sur l’eau pour satisfaire leur clientèle, quitte à assoiffer des villes entières. C’est un livre d’anticipation, pas très optimiste mais qui semble diablement réaliste et qui nous pend au nez dans un futur extrêmement proche.
Bref, encore un excellent livre de Paolo Bacigalupi et du même niveau que La fille automate.
De retour avec l’Anthologie 2016 des Utopiales. Il s’agit d’une anthologie qui sort annuellement pendant le festival de SF des Utopiales à Nantes. Comme dans toutes anthologie, il y a du bon, et il y a du moins bon… Déjà, j’avoue que j’aime beaucoup les nouvelles mais c’est un exercice périlleux car il faut réussir à condenser un récit entre 20 et 50 pages, ce qui est loin d’être aisé. Du coup, je dois bien dire que malgré tout le beau monde que peut comporter cette anthologie (Paolo Bacigalupi et Karim Berrouka pour mes chouchous), je reste sur ma faim. En dehors de Tokyodôme d’Olivier Paquet, je n’ai pas été vraiment emballé.
Bref, après des cuvées 2016 et 2017 pas au top (je n’ai pas lu les précédentes éditions), pas sûr que je continue dana les années à venir.
De retour pour le débrief de Ferrailleurs des mers de Paolo Bacigalupi. Encore un très bon livre de cet auteur hors norme! Toujours dans le même type d’univers : réchauffement climatique/montée des eaux + raréfaction/disparition du pétrole. Cette fois-ci nous suivons un enfant qui travaille à désosser les supertankers qui sont échoués sur les plages afin de revendre ce qui est réutilisable. Pour ne pas spoiler, je ne vous en dit pas plus mais sa condition va changer et une aventure trépidante va se mettre en branle.
Dans la même lignée que Les cités englouties (et dans le même univers au passage), Ferrailleurs des mers est un excellent roman, un cran en dessous de Water knife et de La fille automate mais toujours très loin au-dessus du lot.
Pour élargir ma culture et connaitre les origines d’un genre, je me suis attelé à lire un Classique : Frankenstein ou le Prométhée moderne. Bien mal m’en a pris… En fait, l’histoire est n’avance pas beaucoup, le rythme est lent, le narrateur se plaint en permanence, c’est dans un style qui a beaucoup/mal vieilli. Bref, je peux comprendre que ce livre a fait grand bruit à sa sortie en 1818 mais lire ce livre 200 ans plus tard est une erreur. A bientôt pour le débrief du livre de vulgrisation scientifique Le charme discret de l’intestin.