de vos lectures...

Excellent livre dont il ne me reste que peu de souvenirs.
Je vais peut-être le remonter sur ma pile.

A cause de Znokiss j’ai plongé dans The expanse dont j’ai adoré la série. Comme d’hab j’aurai aimé commencer par les livres mais bon.
Je viens de finir le tome 1 et j attaque le tome 2. Je suis très content de retrouver la petite bande.
Je ferai sans doute des pauses dans le cycle pour m’aérer un peu.

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Je l’ai lu aussi après avoir appris que les auteurs du jeu video Fallout s’en étaient inspiré.
J’ai aussi beaucoup aimé, il avait suivi ma lecture de 1984 de Orwell.

Je viens de finir la Maison des Jeux de Claire North. Le seul reproche que je pourrais lui faire, c’est de ne pas être dédié à TT, car on y cite un certain nombre de jeux appréciés par ici. Pour le reste, c’est du tout bon !

A l’origine publié sous la forme de trois novellas, la Maison des Jeux est sorti en un seul volume tout récemment et ça tombe bien puisqu’elles forment en fait un tout cohérent. L’idée de départ n’est pas originale : la Maison des Jeux est un tripot séparé en deux salles, l’une où chacun peut venir pratiquer des jeux traditionnels, l’autre réservée à des joueurs VIP triés sur le volet qui vont en pratiquer des variantes à très grande échelle, avec des enjeux beaucoup plus élevés. Chaque événement d’importance dans le monde : guerre, bouleversement économique, scandale d’état, est en réalité une manifestation de ces parties.

On a déjà vu ce thème, je pense pour ma part à l’Echiquier du Mal de Dan Simmons. Mais là où Dan Simmons faisait ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire y aller comme un gros bourrin avec aucune once de subtilité pour choquer le plus possible le lecteur, Claire North y va intelligemment et le récit s’en trouve beaucoup plus stimulant. Que ce soit la Venise du XVIe siècle, la Thaïlande des années 30 ou notre monde moderne ultra connecté, les lieux décrits sont toujours magnifiques et habités de personnages mémorables. C’est simple, on a l’impression que Claire North est allée partout tellement elle donne une impression d’authenticité aux situations qu’elle décrit. Et c’est le contraste avec les personnages principaux, ces joueurs froids et calculateurs pour qui la victoire est l’unique objectif, qui donne tout son intérêt à la Maison des Jeux.

Chaudement recommandé !

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Elle parle de Star Wars Rebellion ?

Blague à part, ta présentation donne envie de découvrir le livre.
Je me le note et te remercie.

Ahah, de rien et non, désolé, elle ne parle pas de Star Wars Rebellion ! Mais c’est toujours rigolo de voir cités les Colons de Catane ou Diplomacy dans un roman. Bon, ce sont juste des caméos, ce sont surtout les échecs qui sont mis à l’honneur (et un autre jeu plus surprenant dans la 2e novella mais je ne spoile pas !). On comprend dès la préface à qui on a affaire : une joueuse, d’échecs d’abord mais de plein d’autres choses également y compris des jeux vidéos comme Civilization VI.

Ma fille de 2012, très grosse lectrice, a eu du mal à venir à bout du Hobbit cette année (5eme.) Faut dire que les 50 pages d’intro sur les hobbits ne sont pas forcément très motivantes. A titre de comparaison elle a lu la totalité des HP entre 8 et 9 ans.

Pour ma part j’ai bouclé ma relecture de la Roue du Temps - il est long ce dernier tome guerrier. J’ai également lu les deux derniers Connelly (moins bien écrits que d’habitude ou alors il a changé de traducteur) et je me suis remis à lire Ellroy - American Tabloid pour me remettre en jambe, sachant que je n’ai pas lu American Death Trip qui clôture la trilogie avant de basculer sur Perfidia.

Je pense que tout a été dit sur Ellroy, ça fait probablement 10 ans que je ne l’avais pas lu et c’est tjs aussi unique.

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L’Homme qui savait la langue des serpents d’ Andrus Kivirähk.

Leemet vit dans la forêt estonienne selon les traditions ancestrales de son peuple. Il y mange des élans, boit du lait de louve, craint les génies, et surtout parle la langue des serpents qui lui permet de communiquer avec les animaux, et plus particulièrement les serpents, frères des Hommes depuis le commencement.
Mais depuis que les Teutons ont mis pied dans le pays, de plus en plus d’habitants s’installent dans des villages, cultivent du blé pour manger du mauvais pain, vénèrent un seul génie du nom du Jésus et oublient la langue des serpents. Après tout, si c’est comme ça que vivent la majorité des personnes dans le monde, c’est forcément la bonne manière de faire !

Ce conte initiatique suit le parcours de Leemet, qui est partagé entre la modernité incompréhensible et la tradition pesante, et questionne ces 2 mondes. On y parle notamment d’ours libidineux, de poux géants et d’ailes en os humains (les plus adaptés pour ça).

Je trouve que l’auteur a trop souvent recours à des Deus ex Machina pour faire rebondir l’histoire, mais sinon il s’agit d’une lecture que j’ai trouvé très rafraîchissante et que je recommande chaudement !
(et pour @tomfuel, ce n’est pas dans la fantaisie :wink: ).

Salut,
Cette trilogie est pour moi le sommet de l’oeuvre de J.Ellroy je la trouve exceptionnelle.

Mais je me permets de corriger tes propos, en fait elle se lit dans l’ordre suivant :
American Tabloïd
American Death Trip
Underworld USA

Quand à Perfidia, c’est le premier tome du second Quatuor de Los Angeles, et donc la continuation du premier Quatuor (le Dahlia noir and co).

Tu as raison, je me suis mélangé les pinceaux. j’ai lu American Death Trip à sa sortie, un cran en dessous d’American Tabloid dans mon souvenir, mais pas encore Underworld USA.

J’ai adoré le premier Quatuor de LA mais la meilleure porte d’entrée dans l’univers de James Ellroy reste pour moi la trilogie Lloyd Hopkins si l’on n’est pas passionné d’histoire américaine.

L’intro d’American Tabloid est un constat très violent sur cette période américaine. Je colle un extrait ici :

America was never innocent. We popped our cherry on the boat over and looked back with no regrets. You can’t ascribe our fall from grace to any single event or set of circumstances. You can’t lose what you lacked at conception.
Mass-market nostalgia gets you hopped up for a past that never existed. Hagiography sanctifies shuck-and-jive politicians and reinvents their expedient gestures as moments of great moral weight. Our continuing narrative line is blurred past truth and hindsight. Only a reckless verisimilitude can set that line straight.

The real Trinity of Camelot was Look Good, Kick Ass, Get Laid. Jack Kennedy was the mythological front man for a particularly juicy slice of our history. He called a slick line and wore a world-class haircut. He was Bitexte en italiquell Clinton minus pervasive media scrutiny and a few rolls of flab.
Jack got whacked at the optimum moment to assure his sainthood. Lies continue to swirl around his eternal flame. It’s time to dislodge his urn and cast light on a few men who attended his ascent and facilitated his fall.
They were rouge cops and shakedown artist. They were wiretappers and soldiers of fortune and faggot lounge entertainers. Had one second of their lives deviated off course, American History would not exist as we know it.

It’s time to demythologize an era and build a new myth from the gutter to the stars. It’s time to embrace bad men and the price they paid to secretly define there time.

Tu le lis en anglais ?
Trop bien, j’aimerais pouvoir en faire de même.

Je suis d’accord avec ton classement, je place également American Tabloïd au sommet, American Death Trip un léger (très léger) cran en dessous, et le dernier encore un cran en dessous.
Mais c’est un peu pour chipoter, pris dans sa globalité, ça reste une trilogie incroyable.

Après, comme il s’agit de gros pavés à l’ambiance relativement étouffante et chargés d’informations, je me suis dis à posteriori que peut-être qu’il vaut mieux ne pas les enchaîner, histoire de respirer un bon coup avant de replonger dans l’enfer américain.

Pour la trilogie Hopkins, je suis également d’accord, mais je la place largement en dessous du premier Quatuor et d’Underworld USA.
Sûrement parce que ce sont des polars aux intrigues beaucoup plus communes, et moins ancrées dans l’histoire américaine comme tu le dis.
On sent à sa lecture que ce sont les prémices de l’oeuvre colossale qui va suivre.

Tout à fait, c’est pour ça que c’est une bonne porte d’entrée pour les amateurs de polar classiques.

J’adore le quatuor de LA et particulièrement sa conclusion White Jazz. Le tout reste plus accessible que ses 2 dernières trilogies.

Du Seigneur des Anneaux tu veux dire ? Dans le hobbit, l’histoire démarre tout de suite.

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Oui, mais Harry Potter, c’est lisible pour les 8-9 ans, car c’est de la littérature jeunesse, ce que n’est pas Tolkien.

Les HP… Lovecraft ?
Elle est précoce, dis donc ! :open_mouth:

J’avais adoré ce livre !

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J’ai enfin terminé l’intégrale de The Stormlight Archive ce weekend (avec une semaine de retard par rapport à ce que je pensais).

Ces bouquins ne sont certainement pas parfaits (je trouve notamment que certains personnages ont un développement un peu répétitif parfois) mais qu’est ce que cela se lit bien.

ATTENTION SPOILER (alerte pour les gens qui sortent d’un sommeil cryogénique et qui n’ont jamais lu ou vu Harry Potter) :

Je ne suis pas complètement d’accord avec ça. Il y a un changement de ton dans la série Harry Potter qui convenait au lectorat qui l’a lue au fur et à mesure que sortaient les tomes mais auquel les parents devraient selon moi faire attention aujourd’hui en la proposant à des enfants qui vont vouloir tout lire d’affilée. A partir du tome 4 et la mort de Cédric Diggory, les choses deviennent vraiment sérieuses, avec notamment de la torture et bon nombre d’assassinats. Dans le tome 6, il y a une scène ou Dumbledore s’inflige volontairement une torture et supplie Harry Potter de le tuer. Ce sont des scènes qui peuvent impressionner.

A contrario, dans Bilbo le Hobbit, les quelques nains qui meurent à la fin peuvent rendre triste mais aucune scène de bataille n’est racontée explicitement et on n’apprend les choses qu’après coup. Les chapitres se terminent toujours à la fin d’une péripétie, il n’y a pas de cliffhanger angoissant où le lecteur va se demander si les personnages vont s’en sortir ou non. Pour moi, la seule scène potentiellement angoissante est celle des araignées dans la forêt, qui est justement reprise et amplifiée dans Harry Potter. Mais surtout, rien n’oblige à continuer directement sur le Seigneur des Anneaux. On peut rester quelques années à penser que lancer des pommes de pin enflammées est une stratégie valable contre des orcs ! :joy:

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J’ai le problème “harry potter” avec on aînée (2015) qui s’est enfilé les 5 premiers tomes en quelques semaines. Elle arrive dans le 6 mais j’aimerais bien qu’elle fasse une pause. Ça devient plus rude effectivement dans mon souvenir.

[Même alerte spoiler que précédemment !]

De mon expérience, mon fils a dû lire la série par lui-même quand il avait 10-11 ans, je ne saurais plus dire avec exactitude. Je l’ai lue à ma fille qui était plus jeune (9 ans peut-être à l’époque ?) et la scène que je mentionne du tome 6, quand j’en suis arrivé là, je l’ai censurée. Je ne pouvais tout simplement pas lire ce passage tel quel, particulièrement en faisant des effets de voix comme j’aimais bien le faire quand je leur lisais des histoires.

Je pense que si ta fille a 10 ans, ça passe. Elle a déjà eu la mort de Diggory et celle de Sirius, donc elle sait que ce genre de choses peuvent arriver. Et puis, à ce stade de l’histoire, c’est chaud de ne pas enchaîner quand même, elle veut sûrement savoir. Sans lui spoiler quoi que ce soit, tu peux sans doute la préparer à la dureté de certaines scènes. Le 6 est dur à encaisser, et pas évident à comprendre. La disgrâce des Malefoy, le désarroi de Drago qui est finalement une victime dans cette affaire, le rôle de Rogue qui ne sera compris que bien plus tard, tout ça est beaucoup plus subtil qu’il n’y paraît.

En fait, au stade où ta fille en est, je checkerais qu’elle a bien accepté l’histoire jusqu’ici (le 5 est déjà chaud, Harry se fait torturer par une prof quand il est en retenue par exemple, c’est pas rien), que l’envie de continuer est réelle, et je la préviendrais que ça va être un peu plus dur à certains moments.

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