Dans le thread "Questions sur le site -> Post-it: Roadmap TT", suite a quelques echanges au sujet des listes "To do ..."
Monsieur Phal (toujours un brin moqueur) dit: Alors, hein, on fait moins le malin maintenant
Remarque complementaire : pour ceux qui veulent se la jouer sur les forums trictrac avec des mots compliques comme "auto-referencement" et citer des mathematiciens celebres a la fin de leurs contributions je conseille :
"Gödel, Escher, Bach. Les Brins d'une Guirlande Eternelle" de Douglas Hofstadter
On le trouve dans toutes les bonnes cremeries, mais a ma connaissance il n'existe pas d'edition de poche ... donc il est un peu cher .. alors si vous etes pas certain d'aimer les "recreations logico-mathematiques" .. essayer de l'emprunter a quelqu'un ..
Et qu'en plus à force des méta-méta...méta-todo-liste, on devrait trouver un théorème de todo-liste indémontrable, hein ? quoi, euh bon je me recouche...
jpp dit: [...] je conseille : "Gödel, Escher, Bach. Les Brins d'une Guirlande Eternelle" de Douglas Hofstadter
Je confirme l’excellence du bouquin conseillé par JPP. J’en ai moi même acquis par le plus grand des hasards un exemplaire d’occasion, alors qu’il allait être probablement jeté ( ?!?!?). Bon ce n’est pas facile, facile à lire… faut prendre son temps ! Mais depuis que je l’ai lu, je me demande, si les personnages illustres dont il est question dans cet ouvrage, et que je n’hésite pas à qualifier de « génies » (surtout J-S. Bach…) ne disposaient pas d’un cerveau différent de celui du commun des mortels (et donc du mien par la même occasion !) avec des capacités cognitives très nettement supérieures au reste de l’humanité ?
Je signale également un entretien avec l’auteur D. Hofstadter, dans le passionnant numéro hors série de « Sciences et Avenir » (Juin-Juillet 2003) intitulé les « Les grands paradoxes de la science ». Certains énoncés paradoxaux nous conduisent aux frontières du jeu, tel le célèbre « dilemme du prisonnier » : pour gagner, jusqu’à quel point faut-il que je coopère ? (mis en oeuvre dans « Fantasy Business » de C. Boelinger par exemple)
Et pour finir, je livre à votre sagacité ce joli exemple d’autoréférence paradoxale : « Cette phrase est fausse. »
je confirme, je viens de terminer ce livre et c'est vraiment une sacré claque, d'autant qu'il a été écrit à la fin des années 70 et que ses postulats sur l'intelligence artificielle sont encore très actuels !
J'essaye de trouver des livres sur Escher d'ailleurs, qui est aussi très présent dans GEB.
Mon passage favori : quand Achille dit au génie : je souhaite que mon voeu ne se réalise pas.... et paf, plantage
Ben moi ce qui m'a le plus troublé le plus est tout récent, c'est dans le forum énigme: "quel est le plus petit nombre que l'on ne peut pas décrire en moins de 500 mots?"