Des plaisirs du Français...

J’aime bien ce texte trouvé sur internet sur les homographes hétérophones.

C’est écrit par Maryse Couberand , en 1997 dans Epîtres et pitreries

Il faut que nous adoptions pour les adoptions des mesures favorables afin que cesse un trafic dénoncé par M. Jean, célèbre reporter. Reporter ce débat serait pur folie. “Dans notre pays, il devient impossible d’adopter un fils tant les fils des lacs de l’administration sont troubles comme les eaux des lacs et étriqués comme un jean , dit Jean, et pour les démêler, vous en suez. Or, à Suez, une mater et les soeurs d’un couvent couvent un réseau à mater. Elles échangent des orphelins mals nourris contre dations”. Nous dations de 1995 ces propos dans notre précédent rapport.
Intervenir devient urgent, comme urgent ces options à prendre. Il faut que: nous options pour l’abolitions de ce genre d’éxécutions; nous éxécutions des contrôles dans plusieurs de ces établissements d’un seul jet; nous affrétions un jet chargé de rations de riz ; nous ne rations pas une occasion de stopper ce trafil influent dont les chefs influent sur vos relations (nous en relations hier encore dans la presse). Donc, il convient que les élus convient les autorités à affonter les problèmes là où ils résident. Un résident confirme: si nous intentions un procès, nos intentions seraient louées, puisqu’elles coïncident avec le désir (coïncindent avec la venue du pape) de démanteler cette mafia. Que nous transitions par Rome s’impose donc sans transitions. Comment se fier à celles qui se parent de cornettes, content des sornettes et violent les lois, et rester un fier citoyent, voire parent adoptif, et content de l’être, mais non violent?

Oui, pour ceux qui se posent la question:

On parle d’homophonie quand un même son est partagé par plusieurs graphies.
Notons que le français, tordu à loisir, comporte aussi le contraire: l’homographe hétérophone. Le même groupe de lettres sera prononcé différement.
abdomen examen
aiguille anguille
aquarium qualité
chef clef
faire bienfaisance
faon pharaon
fille ville
hymne automne
magnat magnanime
monsieur monseigneur
oignon oiseau
pusillanisme fusilla

source: lien

Ca me rappelle un petit texte de Courteline: :D

A la fin du XIXème siècle, tout poète, pour témoigner de sa virtuosité dans le maniement de la langue, s’acharnait à composer des oeuvres aux rimes rares, extrêmement riches, entièrement sophistiquées. Georges Courteline, en réponse à ces textes parfaitement artificiels, rédigea un dialogue tout à fait délicieux, dans lequel il se met en scène face à un cuistre ignorant qui prétend que la rime est “la rencontre de trois lettres semblables en queue de deux mots différents”.

- Parfaitement, lui répondit l’humoriste. Oyez plutôt:
Monsieur Georges Courteline
A l’âme républicaine.

- J’ai dit trois lettres, croyant dire quatre. C’est ma langue qui a fourché !
- A la bonne heure ! Voilà qui change tout… et je le prouve:

J’ai débuté dans Ruche
Vous étiez même assez mouche.

- Voyez pourtant, quand cela ne veut pas ! Tout à l’heure, croyant dire quatre, je disais trois, et à présent, croyant dire cinq, je dis quatre…
-Évidemment : témoin, le distique que voici :

Mêlés au bruit des orchestres
Tintent les cristaux des lustres.

- C’est tout à fait par exception que les désinences de cinq lettres ne parviennent pas à former rimes. En tout cas, supposez-les de six et je vous garantis que, pour le coup, l’exception cesse d’être possible.
- Ainsi qu’il appert clairement de ces deux vers improvisés:

L’humidité des isthmes,
Ne vaut rien pour les asthmes

- Vous êtes un esprit contrariant ! Vous me concéderez pourtant, je l’espère, que des rimes faites des sept mêmes lettres sont ce qu’on peut appeler des rimes ayant du foin dans leurs bottes.
- Et je le démontre sur l’heure :

Les poules du couvent
Ont des œufs qu’elles couvent

- Oui ? Eh bien, il faut en finir. Voulez-vous parier cent mille francs que des rimes composées de huit lettres pareilles constituent ce qui se fait de mieux dans le genre?
- Je parie que non : je gagne et je prouve :

Les intérêts publics résident
Dans les pouvoirs du président

- Donnez-moi mes mille balles !
- Flûte ! vous m’agacez ! Allez vous faire lanlaire, vous n’aurez pas un radis !

D’ailleurs, notre Courteline aurait pu aller encore plus loin, comme le montre Alphonse Allais avec le distique suivant :

Les gens de la maison Dubois, à Bône, scient,
Dans la bonne saison du bois à bon escient

“C’est vraiment triste, aurait ajouté Allais à la suite de ces deux vers, d’avoir les vingt-deux dernières lettres pareilles et de ne pas arriver à rimer !” :pouicintello:

Flapy dit:Oui, pour ceux qui se posent la question:
On parle d'homophonie quand un m�me son est partag� par plusieurs graphies.
Notons que le fran�ais, tordu � loisir, comporte aussi le contraire: l'homographe h�t�rophone. Le m�me groupe de lettres sera prononc� diff�rement.
abdomen examen
aiguille anguille
aquarium qualit�
chef clef
faire bienfaisance
faon pharaon
fille ville
hymne automne
magnat magnanime
monsieur monseigneur
oignon oiseau
pusillanisme fusilla

source: lien


Extrait tiré de "The Chaos" de G. Noist Trenité

Dearest creature in creation,
Study English pronunciation.
I will teach you in my verse
Sounds like corpse, corps, horse, and worse.
I will keep you, Suzy, busy,
Make your head with heat grow dizzy.
Tear in eye, your dress will tear.
So shall I! Oh hear my prayer.

Just compare heart, beard, and heard,
Dies and diet, lord and word,
Sword and sward, retain and Britain.
(Mind the latter, how it's written.)
Now I surely will not plague you
With such words as plaque and ague.
But be careful how you speak:
Say break and steak, but bleak and streak;
Cloven, oven, how and low,
Script, receipt, show, poem, and toe.

Billet does not rhyme with ballet,
Bouquet, wallet, mallet, chalet.
Blood and flood are not like food,
Nor is mould like should and would.
Viscous, viscount, load and broad,
Toward, to forward, to reward.
And your pronunciation's OK
When you correctly say croquet,
Rounded, wounded, grieve and sieve,
Friend and fiend, alive and live.

Ivy, privy, famous; clamour
And enamour rhyme with hammer.
River, rival, tomb, bomb, comb,
Doll and roll and some and home.
Stranger does not rhyme with anger,
Neither does devour with clangour.
Souls but foul, haunt but aunt,
Font, front, wont, want, grand, and grant,
Shoes, goes, does. Now first say finger,
And then singer, ginger, linger,
Real, zeal, mauve, gauze, gouge and gauge,
Marriage, foliage, mirage, and age.

Finally, which rhymes with enough -
Though, through, plough, or dough, or cough?
Hiccough has the sound of cup.
My advice is to give up!!!

Pour continuer avec les merveilles de la langue française, un texte de Georges Perec, proprement ahurissant :

"Trace l’inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L’arc lu pèse trop, lis à vice-versa.
Perte. Cerise d’une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d’un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Être las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal.
Ivre il bat, la turbine bat, l’isolé me ravale : le verre si obéi du Pernod – eh, port su ! – obsédante sonate teintée d’ivresse.
Ce rêve se mit – peste ! – à blaguer. Beh ! L’art sec n’a si peu qu’algèbre s’élabore de l’or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l’os nu. Si, à la gêne secrète verbe nul à l’instar de cinq occis–, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire !
L’écho fit (à désert) : Salut, sang, robe et été.
Fièvres.
Adam, rauque; il écrit : Abrupt ogre, eh, cercueil, l’avenir tu, effilé, génial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée; l’épeire gelée rode : Hep, mortel ?) lia ta balafre native.
Litige. Regagner (et ne m’…).
Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale! Timide, il nia ce sursaut.
Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla :
Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze !
Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l’air atone (sic). Art sournois : si, médicinale, l’autre glace (Melba ?) l’un ? N’alertai ni pollen (retêter : gercé, repu, denté…) ni tobacco.
Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l’avenir velu, ocre, cromant-né ?
Rage, l’ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t’obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson !
Et nier téocalli ?
Cave canem (car ce nu trop minois – rembuscade d’éruptives à babil – admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu’Ariane évitât net.
Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-gît. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat : ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus!). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef.
L’eugéniste en rut consuma d’art son épi d’éolienne ici rot (eh… rut ?). Toi, d’idem gin, élèvera, élu, bifocal, l’ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ?
Élucider. Ion éclaté : Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep : macédoine d’axiomes, sac semé d’École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arrêter, eh ça jamais !) lu n’abolira le hasard ?
Nu, ottoman à écho, l’art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n’a lu trop s’il séria de ce basilic Iseut.
Il a prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés :
Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu : O, trapu à elfe, il lie l’os, il lia jérémiade lucide. Petard! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur !
Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire : Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire…
Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana : l’Oubli, fétiche en argile.
Foudre.
Prix : Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée,
Sirène, rumb à bannir à ma (Red n’osa) niére de mimosa :
Paysage d’Ourcq ocre sous ive d’écale;
Volcan. Roc : tarot célé du Père.
Livres.
Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge : ipséité banale. L’ (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei…
Fi ! Marmelade déviré d’Aladine. D’or, Noël : crèche (l’an ici taverne gelée dès bol…) à santon givré, fi !, culé de l’âne vairon.
Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts : angiome. T’es si crâneur !
*
Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l’ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées…
S’il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dédale (M… !) ramifié ?
Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l’élan abêti : Espiègle (béjaune) Till : un as rusé.
Il perdra. Va bene.
Lis, servile repu d’électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ?
Coq cru, ô, Degas, y’a pas, ô mime, de rein à sonder : à marin nabab, murène risée.
Le trace en roc, ilote cornéen.
O, grog, ale d’elixir perdu, ô, feligrane! Eh, cité, fil bu !
ô ! l’anamnèse, lai d’arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je : devin inédit) urbanité radicale (elle s’en ira…), stérile, dodu.
Espaces (été biné ? gnaule ?) verts.
Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé : canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d’aimé rejailli.
Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville…) tu déconnes. Été : bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez.
N’obéir.
Pali, tu es ici : lis abécédaires, lis portulan : l’un te sert-il ? à ce défi rattrapa l’autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ?
Oh, arobe d’ellébore, Zarathoustra! L’ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri : Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l’haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé.
Lu, je diverge de ma flamme titubante : une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l’As.
Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à rêve l’Énigme (d’idiot tu) rhétoricienne.
Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d’ode protège.
Ipéca… : lapsus.
Eject à bleu qu’aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital. : palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rosse-récit, ça freine, benoit, net.
Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d’Ali-Baba !) sévit, pure de – d’ac ? – submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte…
Nos masses, elles dorment ? Etc… Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l’égarent. N’amorcer coulevrine.
Valser. Refuter.
Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec : Regret éternel. L’opiniâtre. L’annulable.
Mec, Alger tua l’élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu’Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde : celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon! On à écopé, ha, le maximum !
Escale d’os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé! Cain! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit.
Il évita, nerf à la bataille trompé.
Hé, dorée, l’Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum : rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu’Armada serve : if étété, éborgnas-tu l’astre sédatif ?
Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise; l’âge : ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole!)
Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l’avare mélo, s’il t’a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l’acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n’oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts : l’Ame, l’Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé : Ci va ! S’il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre : Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l’écart. "

Georges Perec,
Au Moulin d’Andé, 1969

Super, ce texte de Perec, je crois que c’est le plus grand palindrome connu en français 5000 mots.

Pour ceux que cela intéresse, Jean-Paul Delahaye, professeur à l’univerité de Lille a écrit un livre sur les inattendus mathématiques dont le premier chapitre écritures sous contraintes présente quelques unes des contraintes que certains auteurs comme Perec se sont imposées.

Les plus connues de ces contraintes sont les lipogrammes qui est un jeu avec les lettres d’un texte où l’on s’interdit d’en utiliser, par exemple le célèbre roman de Perec, la disparition écrit sans e !

Pour mettre votre sagacité à l’épreuve, je vous donne un petit texte et dites moi si vous trouvez la contrainte que l’auteur s’est imposé.

La divinité s’amuse de la timide habitude de rêver
une petite minute, de ci, de-là, sur une lame
marine. L’alizé te ramènera du pâle horizon à la
sévérité de ce rivage coloré : salut, ami revenu.

Les jeux de langue sont hallucinants; moi qui n’ai pas l’âme d’un poète, j’admire d’autant plus ces écrivains.

Elfyr dit:Les jeux de langue sont hallucinants; .


Et quand ce n'est pas en Français c'est Gaulois...
surame dit:Pour mettre votre sagacité à l'épreuve, je vous donne un petit texte et dites moi si vous trouvez la contrainte que l'auteur s'est imposé.
La divinité s'amuse de la timide habitude de rêver
une petite minute, de ci, de-là, sur une lame
marine. L'alizé te ramènera du pâle horizon à la
sévérité de ce rivage coloré : salut, ami revenu.


Une lettre sur deux est une voyelle. Je ne la connaisais pas celle là

Bravo !

Vous connaissez celle là ?
facile à comprendre, il suffit de lire le texte.


Abbaye, abbaye !
J’ai assez cédé, aimé et obéi.
Et double vécu et rêve et fui.
Ogive et émaux et miel et mer
Abbaye, abbaye !
Hélène aima et fit grec et la chair et l’été !

Louise de Vilmorin

J’aime beaucoup le Alphonse Allais ou le Courteline. C’est vrai que le français est une très belle langue (du moins pour ce qu’il en reste… car le SMS est passé par là…)
Pour ce qui est des palindromes par contre il n’y a sans doute que moi qui trouve ça aussi inutile, qu’illisible et pompeux au possible. Certes c’est complexe à mettre en place, mais ça tient uniquement de la performance sans grand intérêt à la lecture.
Bref j’aime pas, ça ne me touche pas et j’assume.
(Tiens, un petit palindrome actuel pour la route d’ailleurs : LoL )
:P

Effectivement, le palindrome n’est pas agréable à lire car trop technique. Ca fait des phrases sans sens, sans poésie.

C’est comme de la guitare supra technique, pour moi c’est peu audible.

Scoubi dit:Effectivement, le palindrome n'est pas agréable à lire car trop technique. Ca fait des phrases sans sens, sans poésie.
C'est comme de la guitare supra technique, pour moi c'est peu audible.


Oui et non. C'est vrai que certains palindromes n'ont aucun sens mais Perec par exemple à travers la démarche de son groupe appelé OULIPO voulait montrer que des contraintes mathématiques sur des textes pouvaient en faire de beaux objets. Après, on adhère ou pas du tout :wink:
surame dit:

Abbaye, abbaye !
J'ai assez cédé, aimé et obéi.
Et double vécu et rêve et fui.
Ogive et émaux et miel et mer
Abbaye, abbaye !
Hélène aima et fit grec et la chair et l'été !

Louise de Vilmorin


ABI ABI
GACCD[...]


Autre palindromes qui a une résonnance sympathique :

A man, a plan, a canal: Panama (Leigh Mercer)

Un palindrome de syllabe :
Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé,
C'est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen
(Luc Etienne)

Palindrome mathématique :
1234+8765=9999=5678+4321

Le plus long palindrome au monde est une composition finnoise (Teemu Paavolainen ; 50 000 caractères :shock: )