Ce matin sur France inter :
“les nouvelles technologie à l’école”
Un tableau numérique en CP… 
De la visio conf en CM2 pour que les éléves discutent avec une prof d’anglais à Oxford. (on n’a pas de prof d’anglais au chomage capable de donner des cours à des CM2 en france ?).
J’ai comme un doute sur la bonne utilisation du cheque que je viens de faire au fisc. Moi qui croyait que la priorité c’était de réduire le nombre d’éleves par classe…
De nouveaux outils, de nouvelles idées, cela me semble plutôt une bonne chose. Ensuite, savoir si contacter la prof d’Oxford impacte sur le chômage des profs d’anglais en France…
A partir du moment où les outils ne se substituent pas à une bonne pédagogie de l’enseignant, qui saura les utiliser plutôt que d’en être esclave, et bien moi je dis très bien !
le problème c’est qu’on a souvent l’impression que les outils remplacent les idées…
en même temps, si vous apprenez que vos gamins écrivent à la plume avec un buvard ou au tableau avec une craie, vous allez vous plaindre que l’éducation nationale ne se sert pas des outils disponibles… 
Suis d’accord que ce n’est pas la priorité mais si ça permet d’améliorer la façon de travailler des élèves, pourquoi s’en priver ?
Les “nouvelles technologies” sont encore très marginales à l’école.
Il y a pas mal d’expérimentation, mais c’est loin de refléter la réalité du terrain.
jmguiche dit:Moi qui croyait que la priorité c'était de réduire le nombre d'éleves par classe...
non non... c'est plutôt le nombre d'enseignants qu'on cherche à réduire en priorité...
Bien écoludiquement,
Rémy-lee échaudé par cette rentrée 2008 !
Pour moi c’est foutage de gueule.
1) Franchement, des élèves de CM2 en visioconférence avec un enseignant à Oxford, ça vous fait rêver ? Rien ne remplace le lien humain dans l’enseignement. La plupart des élèves travaillent avant tout par amour/respect du prof, parce que celui ci sait être à la fois exigeant et respectueux. Que devient ce lien dans une situation comme celle-ci ? Autant la visioconférence me parait être excellente pour les réunions de travail/séminaires lorsque cela évite des voyages en avion, autant là ça n’a aucun intérêt.
2) Concernant le tableau numérique, l’outil semble intéressant mais je ne l’ai pas encore testé. Mais là encore on est dans l’effet d’annonce pur. Il est mis en place dans une dizaine d’établissement. Une dizaine sur je ne sais pas combien de milliers… Et encore, lorsqu’on dit que tel Lycée bénéficie du tableau numérique, croyez vous que chaque salle va en être dotée ? Evidemment non ! Dans mon lycée nous sommes environ une centaine de profs pour une soixantaine de salles de cours. Si le tableau numérique devait arriver, il y en aurait un et un seul. Imaginez la liste d’attente pour l’utiliser… Je suis favorable à cet outil mais on est loin du discours à la réalité.
concernant le tableau numérique :
C’est, en gros, une grosse tablette graphique-tapis de souris. L’écran de l’ordi avec lequel il fonctionne est rétro-projeté dessus. Et ce qu’on fait sur ce tableau se retrouve sur l’écran de l’ordi.
j’ai vu fonctionner ça dans une école en banlieue de Londres. L’outil est très sympathique, il permet plein de choses (manipulation d’items graphiques présents au tableau). De là à dire que la pédagogie et la transmission des savoirs et compétences s’en voient améliorées, je ne sais pas…
Si certains enseignants (parisiens) sont vraiment curieux, qu’ils contactent la circonscription de St Ouen (93400). Il y a une élémentaire qui en possède un, avec un directeur qui y croit à fond et qui, je pense, se fera un plaisir de vous expliquer la chose.
en tout cas, moi j’en veux un tableau numérique : je suis allergique à la craie !!! Véridique !
Ben moi j’ai un tableau blanc dans ma classe.
J’ai eu l’occasion de tester le “TBI” (tableau blanc interactif), et c’est vrai que c’est assez pratique. Ca demande un peu de préparation, mais il y a des tas d’applications intéressantes et riches d’un point de vue pédagogique.
Mais c’est vrai qu’il ne faut pas que ça tourne au gadget. Avec un rétroprojecteur et une photocopieuse, on fait aussi des trucs, et moins cher…
Jopajulu dit:Pour moi c'est foutage de gueule.
Je suis d'accord pour l'effet d'annonce et le baratin qui s'en suit, on fait de l'esbrouffe. Mais ...
Jopajulu dit:
1) Franchement, des élèves de CM2 en visioconférence avec un enseignant à Oxford, ça vous fait rêver ? Rien ne remplace le lien humain dans l'enseignement. La plupart des élèves travaillent avant tout par amour/respect du prof, parce que celui ci sait être à la fois exigeant et respectueux. Que devient ce lien dans une situation comme celle-ci ? Autant la visioconférence me parait être excellente pour les réunions de travail/séminaires lorsque cela évite des voyages en avion, autant là ça n'a aucun intérêt.
nous faire rêver ??? Ce n'est pas là pour nous faire rêver ni pour remplacer un vrai prof mais pour proposer des pistes pédagogiques.
En l'occurence, j'imagine très bien des dialogues entre élèves ou élève-prof par cet intermédiaire pour améliorer leur pratique orale de la langue. Sans être aussi efficace, c'est dans la même catégorie qu'un séjour linguistique ou un correspondant, c'est une pratique complémentaire à l'enseignement théorique.
Tu as réagi pareil avec les classes pupitre ?
Jopajulu dit:
2) Concernant le tableau numérique, l'outil semble intéressant mais je ne l'ai pas encore testé. Mais là encore on est dans l'effet d'annonce pur. Il est mis en place dans une dizaine d'établissement. Une dizaine sur je ne sais pas combien de milliers... Et encore, lorsqu'on dit que tel Lycée bénéficie du tableau numérique, croyez vous que chaque salle va en être dotée ? Evidemment non ! Dans mon lycée nous sommes environ une centaine de profs pour une soixantaine de salles de cours. Si le tableau numérique devait arriver, il y en aurait un et un seul. Imaginez la liste d'attente pour l'utiliser... Je suis favorable à cet outil mais on est loin du discours à la réalité.
C'est clair qu'on parle de restriction budgétaire en même temps que d'installer du matériel, discours pas très compatible effectivement.
En même temps, si on annonce à tout le corps enseignant qu'il doit passer sur ce modèle de tableau, tu peux franchement me dire qu'on ne va pas assister à une levée de bouclier pour un changement trop brutal des méthodes ?
Pour répondre au poney,
Je crois vraiment que pour des élèves de CM2 qui sont dans la découverte de la langue, un enseignant bien formé vaut mieux qu’une visioconférence à Oxford. Par contre, rien ne vaut un voyage linguistique pour favoriser l’immersion.
Pour ce qui est du tableau numérique, je redis que je suis plutôt favorable à l’outil (sans l’avoir testé). Mais quitte à choisir je préfère avoir une 2nde à moins de 32 élèves qu’un tableau numérique.
Et tu as tout à fait raison sur la levée de boucliers que génererait une adoption forcée et massive de ce genre d’outil 