Docteur Mops dit:Lucide : "la proba que madame X ait 2 garçons est 1/2." Heu... non 1/4 comme pour tout le monde si l'on considère les chances d'avoir une fille ou garçon équiprobables.
Ce n'est pas beau de sortir la phrase de son contexte. Il ne faut pas oublier que l'on a vu un des 2 enfants sauter dans les bras de sa maman, et que c'était un garçon. L'incertitude n'est plus alors que de savoir si l'autre enfant de madame X est un garçon ou non, donc une chance sur 2.
Non, car une femme n'a pas une chance sur deux de faire un garçon. Ca dépend du lieu, de l'environnement, de plein de choses, mais c'est pas 1/2.
Docteur Mops dit:Lucide : "la proba que madame X ait 2 garçons est 1/2." Heu... non 1/4 comme pour tout le monde si l'on considère les chances d'avoir une fille ou garçon équiprobables.
Ce n'est pas beau de sortir la phrase de son contexte. Il ne faut pas oublier que l'on a vu un des 2 enfants sauter dans les bras de sa maman, et que c'était un garçon. L'incertitude n'est plus alors que de savoir si l'autre enfant de madame X est un garçon ou non, donc une chance sur 2.
Non, car une femme n'a pas une chance sur deux de faire un garçon. Ca dépend du lieu, de l'environnement, de plein de choses, mais c'est pas 1/2. Keiyan, abstractions génantes.
Je vois pas en quoi cette hypothèse est gênante dans le cadre d'un exercice de maths lui-même abstrait. Si tu tiens à ce que ce soit 51%-49%, ou 75%-25%, ça ne change absolument rien au raisonnement.
Ben parce que c’est pas un problème abstrait, tiens. ‘J’ai deux enfants, Pierre et Dominique, quel est la proba que j’ai deux garçons’, c’est pas abstrait du tout.
Ca contextualise pas mal de chose, parce que ça suppose que tu saches que Pierre est masculin et Dominique mixte, donc dans une zone géographique précise où ces prénoms sont utilisés. De là, tu peux en déduire la probabilité fille/garçon chez une femme, sachant qu’il faut le pondérer en fonction de pas mal de chose (ces prénoms sont utilisés en Afrique francophone, où les données ne sont pas les mêmes), etc.
Le poitn est que soit on pose un problème abstrait (quelle est la proba de l’événement X sachant Y et Z), soit on pose un problème concret mais faut pas s’étonner ensuite de s’aperçevoir que la réalité est un peu difficile à modéliser.
Ou alors 1/4 est une réponse correcte. Parce que si je ne prends pas en compte l’information sur la répartition H/F dans la population, pourquoi prendrai-je en compte celle qui dit que Pierre est un garçon ?
Moins tordu, pourquoi ne prendrai-je pas en compte l’info que X% des Dominique sont des garçons ? et Y% des Pierre des filles (je suis sur qu’il y en a). Et je ne parle pas des multiples prénoms.
Bref, je doute que la réponse soit aussi simple que 1/2.
C’est un problème abstrait parce qu’il n’a aucun enjeu particulier. Le but n’est pas la modélisation mais la mise en évidence d’une curiosité mathématique (en fait plutôt une curiosité sémantique puisque c’est uniquement la formulation de l’énoncé qui induit l’erreur). À partir de là, tes réserves sont évidemment valables, mais euh… un peu dénuées d’intérêt
Mais bon, vu que ton seul but est en effet d’énerver les profs de maths, je ne voudrais pas que tu croies que ça marche
grolap’, retourne à ses copies pour avoir de vraies bonnes raisons de s’énerver.