du droit d'être citoyen

du droit d’être citoyen
Parfois, on peu légitement s’intérroger sur certains dérapages et la liberté d’exprimer son opinion, non en tant que membre d’une entreprise, mais en tant que simple citoyen :

http://www.ecrans.fr/Denonce-par-Albane … ,7137.html

ça craint pas mal…

mais à force de se croire à l’abri de tout, il y a forcément des dérapages…

belle collusion en tout cas…(mais c’est pas comme si on le savait pas)

déjà abordé ici si tu veut d’autres réactions.

:lol:

Ah la belle bourde…

Je vous dis pas le montant de l’indemnité de licenciement…

Sherinford dit::lol:
Ah la belle bourde...
Je vous dis pas le montant de l'indemnité de licenciement...


Allez, dis nous ? :wink:

« Besson ment : j’ai été condamné pour délit de solidarité »

François Auguste, vice-président communiste de la Région Rhône-Alpes et signataire de la pétition de Charlie Hebdo, a été condamné en 2008 pour un délit de solidarité qui, selon Éric Besson, n’existe pas.

Le Gisti vient de publier la liste non exhaustive d’une trentaine de personnes condamnées pour « délit de solidarité ». Charlie hebdo a retrouvé l’un d’entre eux : Dimitri Pakhomoff, chauffeur de taxi à la retraite.



«Quand le ministre Besson dit que « personne, en France, n’a jamais été condamné pour avoir seulement accueilli, accompagné ou hébergé un étranger en situation irrégulière », moi, je peux crier que c’est faux. Je vais avoir 73 ans, j’ai travaillé pendant quarante-neuf ans et j’ai été chauffeur de taxi à Calais pendant quinze ans. En 2002, j’ai été condamné à un an de prison ferme pour avoir simplement exercé mon métier.

Pourquoi ?

Je ne le comprends toujours pas.

À cette époque, les réfugiés étaient massés à Sangatte. À part la compassion que j’ai eue et que j’ai encore pour ces malheureux, je n’ai rien à me reprocher. Comme tous mes collègues, j’ai effectivement transporté ces pauvres gens dans mon taxi. La plupart du temps, ils voulaient aller à Calais pour faire des courses à l’épicerie. Et parfois aussi pour prendre le train à la gare. En quoi aurais-je dû les en empêcher ? Chacun vit sa vie.
Étant taxi, je n’avais pas le droit de leur demander leurs papiers — je ne suis pas de la police ! —, ni de refuser de les prendre dans ma voiture, sous peine d’être poursuivi pour discrimination raciale. Et puis, ces personnes n’étaient pas des prisonniers, c’était des réfugiés. Je les transportais comme des clients, en leur faisant souvent des prix préférentiels. La misère est universelle et n’a pas de citoyenneté. »


Non au délit de solidarité!

Sur le délit de solidarité on peut également lire chez Eolas (très interessant) dans l’ordre :
-http://www.maitre-eolas.fr/2009/04/13/1371-du-delit-de-solidarite-et-du-mensonge-des-politiques
-http://www.maitre-eolas.fr/2009/04/16/1378-haussons-le-niveau-de-besson
-http://www.maitre-eolas.fr/2009/04/21/1381-le-mythe-qui-existait
-http://www.maitre-eolas.fr/2009/04/25/1391-remettons-en-une-couche-a-celui-qui-en-tient-une
-http://www.maitre-eolas.fr/2009/04/30/1394-prix-busiris-pour-eric-besson