Je trouvais ta fin d'intervention un peu crispée par sa façon réductrice de cataloguer les gens, cela manquait d'explications que tu apportes ici.
En somme, c'est un peu ton "petit morceau de Terre" qui te rend indépendant et qui te donne une chance de pérennité pour toi et les tiens.... Un appart' ou une maison en location... rien de tout ça.
Là, je suis d'accord avec toi. J'ai un attachement à mon logement comme je n'en avais pas eu auparavant. J'avais toujours considéré la maison de mes parents comme étant mon chez-moi, en dépit du fait que cela fait une douzaine d'années que je n'y vis plus. Maitenant, le chez-moi c'est ma maison.
Je ne réfléchie donc pas du tout de la même façon. Clairement, investir dans ta propriété ne sera JAMAIS de l'argent perdu (le ravalement, comme nombre de travaux, augmentera la valeur de ton bien par exemple. Et il me semble que ça peut être déductible de tes impots)
Tout dépend de l'évolution des prix. Nous avons acheté notre maison à un moment où les prix sont très élevés. Rien ne dit que nous pourrons au minimum récupérer notre mise en cas de revente. La faiblesse des taux pourrait compenser, mais cela sera mangé par la durée du prêt.
A l'inverse, le loyer que tu files dans le vent tous les mois (et qui augmente tous les ans sans que tu ne puisses rien y faire puisque tu n'es que locataire), tu n'en reverras jamais un seul kopek.
Ca c'est vrai. Mais comme je l'ai dis plus tôt, étant locataire j'avais l'impression de n'avoir finalement aucune obligation vis-à-vis de mon logement. Vraie ou fausse impression, c'est en tout cas ce que je ressentais.
Pour moi la "nuance" est donc vraiment ENORME. Et n'est donc plus une "nuance". Voilà ce que je voulais dire tout à l'heure mais que je n'avais pas détaillé.
Oki doki ! Je n'ai pas choisi le bon mot à ce que je vois !
A l'inverse, le loyer que tu files dans le vent tous les mois (et qui augmente tous les ans sans que tu ne puisses rien y faire puisque tu n'es que locataire), tu n'en reverras jamais un seul kopek.
Ca c'est vrai. Mais comme je l'ai dis plutôt, étant locataire j'avais l'impression de n'avoir finalement aucune obligation vis-à-vis de mon logement. Vraie ou fausse impression, c'est en tout cas ce que je ressentais.
Vue ce que coute une maison en plus du crédit (les petits travaux, les impôts fonciers, les gros traveaux de rénovations toutes les X années), ça peut aussi être un confort de changer d'appart tous les 5 ans, sans se soucier de tous celà.
Blue dit:Vue ce que coute une maison en plus du crédit (les petits travaux, les impôts fonciers, les gros traveaux de rénovations toutes les X années), ça peut aussi être un confort de changer d'appart tous les 5 ans, sans se soucier de tous celà.
C'était mon raisonnement et ce que je faisais, mais ma femme en avait assez Cependant, comme l'a fait remarquer Piesstou, je ne me suis jamais senti chez moi dans les diverses locations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Don Lopertuis dit: Cependant, comme l'a fait remarquer Piesstou, je ne me suis jamais senti chez moi dans les diverses locations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Ou la différence entre les uns et les autres peut-être. Perso’ j’en suis à mon 2ème appartement, 2 fois plus grand que le premier, mieux placé, plus pratique, etc… etc… mais dans aucun des deux je ne me suis considèré comme véritablement chez moi Aussi, il n’y a par exemple aucun cadre aux murs, aucune personnalisation quelconque, aucun papier peint changé selon mes gouts propres, aucune peinture de refaite, pas non plus de menus travaux de quelque sorte que ce soit… tout simplement parce que, pour moi, cet appart’ n’est pas le mien, je ne compte pas y rester ad vitam (ou du moins j’espère ne pas y rester ad vitam en tant que “locataire”) Du coup je n’ai même pas “envie” de m’investir dedans, ça ne servirait à rien. Pourtant, il va sans dire que si je possédais mon propre chez moi (ce qui sera le cas un jour j’espère) alors je ferais avancer les choses à leur rythme : travaux, déco, etc… selon les envies, les besoins et surtout les compétences et les moyens. … là, il est clair que j’aime bien mon appartement mais je ne m’y sens pas véritablement “chez moi” au sens propre du terme car les murs ne m’appartiennent pas et parce que, du jour au lendemain pour je ne sais quelle raison je pourrais être amené à en partir, à tirer un trait définitif sur tout ce qui a pu s’y passer, et ce sans que je ne puisse rien y redire de spécial.
Fadest dit:Un autre exemple rapide (jespère ne pas me planter dans mes calculs), tu as 200000 euros de capital dispo. Option 1, tu le places à 5% par an (ça doit bien être faisable et raisonnable comme taux avec un tel capital et une bonne banque), tu gagnes donc 10000 euros par an d'intérets, soit 4000 euros nets une fois ton loyer de 500 euros payé. Au bout de 5 ans, tu as plus de 220000 euros dispos (un peu plus, si tu places tes 4000 gganés tous les ans). Tu as gagné 10%. Option 2, tu achetes un appart à 200000 (frais de notaire - voire d'agence- inclus, environ 10000 euros je dirais), pendant 5 ans, tu ne payes pas de loyers (mais tu payes plus d'impots - tu es propriétaire). Au bout de 5 ans, tu revends ton appart (ça marche aussi avec une maison). Pour t'y retrouver par rapport à l'option location, il faut donc que tu récupères 220000 euros nets (après les frais d'agence - notaire, je ne sais pas trop quand tu es vendeur). Donc, que ton appart ait pris au moins 30000 euros de valeur en 5 ans (220000 - 190000), soit 15% environ de tête. Je n'inclues pas les impots à payer d'un coté sur ce que te rapporte ton placement, d'un autre sur la plus-value (surtout que le taux dépend de la durée pendant laquelle tu as été propriétaire). Et j'avoues ne pas savoir à quelle valeur correspond un appart dont le loyer serait de 500 euros, c'est peut-être beaucoup moins que 190000 euros. Bref, devenir propriétaire pour une raison uniquement financière n'est pas forcément une bonne affaire suivant les cas. Ensuite, il y a tout le reste, et généralement, on achete plus grand que ce qu'on aurait en location (on paye plus aussi, mais on en profite largement - de ce coté là, nous, on est allé à l'extrême ). Bref, pas facile de dire qu'une solution est meilleure qu'une autre, ni qu'une option est à déconseiller.
très juste, mais un des éléments à prendre en compte, c'est que très peu de gens achètent leur maison/appart' cash, et la quasi-totalité emprunte pour financer la totalité ou au moins une grosse partie de leur investissement. L'avantage de l'investissement immobilier par rapport aux autres c'est que c'est un des seuls (avec celui de monter une boîte) qui te donne du levier. Si tu te pointes chez ton banquier en lui disant: "je veux t'emprunter 200,000€ à 5% pour placer en actions qui me rapporteront 12% si tout se passe bien", y a peu de chances que ça passe. D'accord avec toi sur le reste par-contre. L'investissement immobilier n'est pas la garantie d'un profit par rapport à la location du même bien. Ca dépend de pleins de variables: durée de la propriété, taux, ratio loyer/prix au moment de l'achat, etc.
piesstou dit:Ou la différence entre les uns et les autres peut-être. Perso' j'en suis à mon 2ème appartement, 2 fois plus grand que le premier, mieux placé, plus pratique, etc... etc... mais dans aucun des deux je ne me suis considèré comme véritablement chez moi
J'en suis à mon 5ème logement, bientôt le 6ème et il n'est pas sûr que le 7ème sera à moi... Cela dit, je me sens quand même en partie chez moi : c'est ici que j'ai enreposé mes disques, mes bouquins et mes meubles, le proprio n'y entre pas quand il le veut et c'est ici que mes filles grandissent. J'ai profité des clous déjà planté pour accrocher divers cadres et tableaux, mais je n'en ai planté aucun moi-même.
piesstou dit:Aussi, il n'y a par exemple aucun cadre aux murs, aucune personnalisation quelconque, aucun papier peint changé selon mes gouts propres, aucune peinture de refaite, pas non plus de menus travaux de quelque sorte que ce soit... tout simplement parce que, pour moi, cet appart' n'est pas le mien, je ne compte pas y rester ad vitam (ou du moins j'espère ne pas y rester ad vitam en tant que "locataire") Du coup je n'ai même pas "envie" de m'investir dedans, ça ne servirait à rien. Pourtant, il va sans dire que si je possédais mon propre chez moi (ce qui sera le cas un jour j'espère) alors je ferais avancer les choses à leur rythme : travaux, déco, etc... selon les envies, les besoins et surtout les compétences et les moyens. .... là, il est clair que j'aime bien mon appartement mais je ne m'y sens pas véritablement "chez moi" au sens propre du terme car les murs ne m'appartiennent pas et parce que, du jour au lendemain pour je ne sais quelle raison je pourrais être amené à en partir, à tirer un trait définitif sur tout ce qui a pu s'y passer, et ce sans que je ne puisse rien y redire de spécial. +
Le truc qui me turlupine, c'est qu'à force de ne rien faire de spécial pour la déco (repeindre, tapisser, changer les luminaires, etc.) je ne développe aucune compétence en ce domaine! D'où ma question : est-ce que je ne vais pas finalement m'habituer à ce que mon logement (que j'en sois locataire ou proprio) soit dans le même état "peu investi", "peu personnalisé" sinon par le fait que nous l'occupons et y avons aménagé l'espace à nos guises et habitudes? A force de ne pas y toucher, je me détache peut-être peu à peu de l'idée de décoration... Cela dit, le fait de vivre dans un pays qui n'est pas "le mien", et d'avoir d'abord vécu dans des meublés, change peut-être mon regard sur ces choses-là.
Don Lopertuis dit: Cependant, comme l'a fait remarquer Piesstou, je ne me suis jamais senti chez moi dans les diverses locations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
moi si, c'est peut-être ça la nuance.
En tout cas, c'est quelque chose auquel je n'avais pas prêté attention auparavant, tant que j'étais locataire. A y est, je suis tombé dans le piège de la propriété/possession !
Pour moi le Gros avantage d’être proprio c’est de pouvoir agencer son chez-soi comme on le veut. Repeindre tout en rose fluo ou mettre des toilettes dans chaque pièce, toutes ces améliorations qui donnent une âme à un intérieur et qui font la fierté du décorateur refoulé qui sommeillait en nous.
P.S. proprio depuis 5 ans d’une vaste maison (180m2avec micro-jardin) reste 10 ans de crédit, mais c’est surtout des travaux jusqu’à la fin de mes jours que j’ai acheté. Ah ! Le charme de l’ancien, ses fissures, ses toitures qui fuient tout ça n’a pas de prix ma brave dame…
VigneuxAmsterdam dit: Une précision : aux Pays-Bas, un appartement/maison s'achète sans fonds propres, avec une hypothèque sur... 30 ans. Quand j'ai parlé de prendre un emprunt de 15 ans avec 70K€ d'apport, le banquier et ma femme me regardaient avec de grands yeux, en se demandant de quoi je voulais parler. Autres lieux, autres moeurs...
Moi, j'ai préféré quitter les Pays-Bas à cause de cela. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée de payer autant d'intérêts à une banque pendant aussi longtemps retour en Belgique francophone où le marché immobilier est bien plus correct (sauf dans la zone frontalière avec les Pays-Bas bien entendu, et dans le Brabant).
Par rapport à la Belgique, pour le même type de bien immobilier, aux Pays-Bas, il faut grosso modo multiplier le prix d'achat du bien par deux...gloups.
Propriétaire d’une maison de 150 m2 avec une pelouse de 400 m2 contenant une mare dans laquelle vivent des poissons Dans la maison, une pièce est appelée ludothèque mais elle est devenue trop petite et les étagères commencent à empiéter sur une 2ème pièce
Colocataire avec 2 amis d’un 120m2 dans la banlieue de Lausanne… Très joli appart’ moderne avec grande terrasse dans un quartier bon marché… Ça nous revient en gros à 500€ par tête (loyer + chauffage + eau) mais en Suisse, les salaires sont meilleurs donc ce n’est pas si cher.
Locataire d’un 65m2 (trois pièces) dans le centre d’Anvers avec mini balcon. 625€ de loyer. Avant: 32 m2 à Lille dans une résidence sympa avec place de parking et balcon. Loyer: +/- 300€.
propriétaire d’une maison de village de 190 m2 sur 3 étages avec une belle terrasse (on va dire environ 20/25 m2) + un ridicule bout de jardin de 2m2 juste de quoi y mettre un figuier
le tout dans un petit village de 800 habitants, caractérisé par des maisons en pierre dorée avec plein de vignes autour (beaujolais oblige), et ce à 40 km au nord de Lyon
je viens de finir de rembourser mon emprunt de 9 ans. même si je me suis grave galérée à la fin pour payer (j’étais endettée à 100 % ), la question de louer ou acheter/revendre ne se posait pas. c’était ça ou la rue.
donc proprio d’un appart. de 50m² presque au centre de paris, orientation sud, double exposition, 4e étage sans ascenceur, une chambre pour moi, la plus grande chambre pour les chats (ça fait hurler tout le monde ) et une immense cuisine, très rare à paris (c’est pour ça que j’ai acheté l’appart’ ). c’est à barbès, la goutte d’or, autre “quartier joyeusement multiracial” comme dit shingouz, mais ça explique aussi les prix bas, personne ne veut venir, c’est le ghetto
même si ça fait 21 ans que j’habite paris et que je comptais ne plus jamais partir de mon quartier, il y a de fortes probabilités pour que je déménage dans l’yonne l’an prochain, un appart en accession à la propriété, à deux.
Cependant, comme l'a fait remarquer Piesstou, je ne me suis jamais senti chez moi dans les diverses locations, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
retour en Belgique francophone où le marché immobilier est bien plus correct (sauf dans la zone frontalière avec les Pays-Bas bien entendu, et dans le Brabant). 
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