ARRRRRRRGHHHHH!
Une minute de silence pour les grecs qui ont creusé leurs tombes d’amertumes et de souffrances d’une courte majorité : à tous les naïfs qui ce sont fait embobinés par nos gentils médias je leur oppose l’Argentine (qui a dit m…e au FMI), l’Islande (qui refuse de payer sa dette injuste) , et plus généralement le printemps érable (refus pacifique d’un peuple), et tous ces grecs courageux qui ont voté Syriza.
Un peuple peut reprendre son destin en main, n’a pas à subir ces humiliations et ces diktats. Un état n’est pas un bon père de famille pitié avec cette image d’épinal complêtement stupide!!!
Nota bene : et au fait, les marchés ne sont pas rassurés du tout par les élections grecques car le coupon espagnol d’emprunt bat toujours des records. Qui sont les prochains à sauter dans le vide?
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Alea jacta est : passons aux britons
Mister Caméron propose d’accueillir les “réfugiés” fiscaux français et nous donne des leçons sur ce qu’il faut faire chez nous! Je m’étrangle je m’étouffe, j’éructe de rage et d’impuissance! Stupide union néolibérale qui tolère une concurrence intra communautaire. P’t… sacré britons, on ne peut pas être plus hypocrite, de toutes les façons au train où vont les choses : il prendra aussi les réfugiés Portugais, Espagnols Grecques Irlandais Italiens avec les Français et peut être quand elle sera toute seule avec ses banques, dans le caca aussi et plus personnes pour lui acheter ses “machins”, l’Allemagne.
Pourquoi Caméron peut faire son petit roquet arrogant en nous donnant des leçons?
(extrait du blog de frédéric lordon monde diplo)
Mendès l’avait prédit en 1957, sniffff.
Si quelqu’un connait Mr Hollande et peut lui transmettre ainsi qu’ à son équipe pour lui montrer à quoi ressemblait un vrai socialiste 
Pierre Mendès-France, si fait !, qu’il vaut pour le plaisir de l’œil de citer un peu longuement, c’était en 1957, dans un discours prononcé à l’Assemblée nationale :
« Nos partenaires (européens) veulent conserver l’avantage commercial qu’ils ont sur nous du fait de leur retard en matière sociale. Notre politique doit continuer à résister coûte que coûte, à ne pas construire l’Europe dans la régression au détriment de la classe ouvrière (…)
Il est prévu que le Marché commun comporte la libre circulation des capitaux. Or si l’harmonisation des conditions concurrentielles n’est pas réalisée et si, comme actuellement, il est plus avantageux d’installer une usine ou de monter une fabrication donnée dans d’autres pays, cette liberté de circulation des capitaux conduira à un exode des capitaux français (…)
Les capitaux ont tendance à quitter les pays socialisants et leur départ exerce une pression dans le sens de l’abandon d’une politique sociale avancée. On a vu des cas récents où des gouvernements étrangers ont combattu des projets de lois sociales en insistant sur le fait que leur adoption provoquerait des évasions de capitaux (…)
L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale ».
