et ce n’est pas une nouvelle merveille du monde.
Lu dans le Courrier International du 20-26 mars, juste après avoir vu le film d’Al Gore:
“Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme six fois la France.
Si Christophe Colomb prenait aujourd’hui la mer avec ses trois caravelles depuis Palos de la Frontera sur la côte atlantique de l’Andalousie et traversait l’Atlantique, il ne s’arrêterait pas sur les côtes du continent américain, puisqu’il les a déjà découvertes il y a cinq cent seize ans. Il franchirait le canal de Panamá à la recherche des Indes, sa destination initiale.
Mais ce n’est pas pour autant qu’il y parviendrait car, à mi-chemin, il tomberait sur un nouveau continent. Il s’agit de la “Grande Plaque de déchets du Pacifique”, le “septième continent”, qui se forme actuellement entre les côtes de Hawaii et de l’Amérique du Nord, à partir de millions de tonnes de détritus plastiques charriées par les courants océaniques.
Dans cette région du globe, les courants, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, créent une spirale interminable, un puissant vortex qui fait tourbillonner les déchets en plastique tout comme le vent le fait avec des papiers gras dans un recoin d’une place.
Le tourbillon, ou gyre subtropical du Pacifique Nord, accumule depuis des années des déchets plastiques venus des côtes ou issus de la navigation, les entraînant dans sa rotation et, par la force centripète, les ramenant progressivement vers son centre, une zone de faible énergie cinétique de 3,43 millions de kilomètres carrés (soit un tiers de l’Europe et plus de six fois la France).
On compte déjà dans cette partie de l’océan six tonnes de plastique pour une tonne de plancton. Ce quotient entre plastique et plancton est effrayant, et ce d’autant plus qu’il ne s’agit pas seulement de déchets de surface : sur l’essentiel de sa superficie, la couche de plastique de ce tourbillon d’ordures atteint une épaisseur pouvant aller jusqu’à 30 mètres.”
Je n’arrive même pas à y croire. A une semaine près, j’aurais mis ma main à couper que c’était un poisson d’avril…
et oui, on est de gros crados…
c’est pour cela que les pêcheur pêchent plus de crasses que de poissons, et sur certaines côtes, on les incites à ne pas rejeter ces déchets à la mer mais à les rameners sur les côtes dans des conteneurs pour les recycler.
Ils sont même rémunéré par quantité qu’il ramène, ainsi ils ne perdent pas d’argent.
D’ailleurs il parait que comme la peche de certains poissons devient limitée voir même interdite, les pêcheurs pourraient se reconvertir à la pêche au plastique… le métier de l’avenir… la dépollution des côtes…
Aurelie dit:et oui, on est de gros crados...
c'est pour cela que les pêcheur pêchent plus de crasses que de poissons, et sur certaines côtes, on les incites à ne pas rejeter ces déchets à la mer mais à les rameners sur les côtes dans des conteneurs pour les recycler.
Ils sont même rémunéré par quantité qu'il ramène, ainsi ils ne perdent pas d'argent.
C'est vrai qu'on paye les pêcheurs pour ramener les déchets ramassés au port ? Ca m'étonne, voir une bonne idée qui ne ramène pas d'argent dans l'immédiat mais à long terme appliquer est vraiment rare.
c’est toujours aussi marrant de voir à quel point les gens sont aussi incrédules
après on va encore me dire que je manque de pédagogie
mais merdeuu faut vous le dire comment que cette planéte va mal à cause de nous tous ???
Girafe dit:c'est toujours aussi marrant de voir à quel point les gens sont aussi incrédules
après on va encore me dire que je manque de pédagogie
mais merdeuu faut vous le dire comment que cette planéte va mal à cause de nous tous ????
Je comprends ton nous tous mais, il y a des gens qui ont une vraie conscience de l'ecologie malheureusement a eux seuls, ils ne peuvent pas grand chose...
Un bel exemple entendu au jt il y a qqe temps lors d'un pic d'ozone, je cite de memoire la dame interrogee au volant de sa voiture "Je suis prete a ne pas prendre ma voiture a condition que les pouvoirs publics fassent qqch (comprendre mettre un train a ma disposition quand moi j'en ai envie)"
Dans ma region, en cas de pic d'ozone, la vitesse conseillee sur autoroute est de 90 km/h, ben je peux te dire (pour l'avoir vecu) qu'en roulant a cette allure la, tu te fais klaxonner si tu depasses un camion.
Girafe dit:c'est toujours aussi marrant de voir à quel point les gens sont aussi incrédules
après on va encore me dire que je manque de pédagogie
mais merdeuu faut vous le dire comment que cette planéte va mal à cause de nous tous ????
personnellement, je comprends mieux avec un article de Courrier International!
Mais il y a de l’espoir :
lu dans Le Moniteur:
là : http://www.lemoniteur-expert.com/actual … E20ECF.htm
Semaine du développement durable : la ville suédoise de Växjö montre l’exemple (+ vidéo)
La petite ville de Växjö s’est érigée au rang de modèle international de protection de l’environnement avec des objectifs pour l’avenir plus qu’ambitieux. A l’heure où l’Union européenne prévoit de porter à 20% la part de sa consommation d’énergie provenant de sources renouvelables, Växjö, un trou de verdure entre forêts et lacs qui compte 80.000 habitants, peut se targuer d’avoir déjà atteint les 50%. Et 90% lorsqu’il s’agit du chauffage.
Les émissions de CO2 par habitant ont déjà diminué de 30% entre 1993 et 2006 et les efforts de Växjö ont été loués par la Commission européenne qui a décerné à la ville le prix Energie durable pour l’Europe, en 2007.
Voici quelques exemples concrets des efforts de Växjö pour lutter contre le réchauffement climatique:
- Des nouveaux immeubles entièrement en bois
Sur les rives du lac de Växjö, un quartier d’immeubles entièrement en bois est en construction. L’ouvrage, au total 1.200 appartements, devrait être terminé sous 10 à 15 ans.
Les responsables du projet souhaitent démontrer que le bois, ressource dont la Suède est très riche, est un matériau de construction d’avenir qui a un effet favorable sur l’environnement.
“C’est le seul matériau renouvelable dont nous disposions”, fait valoir Hans Andrén, l’un des architectes, ajoutant que construire avec du bois consomme moins d’énergie que construire avec du béton ou de l’acier par exemple.
Sols, murs, plafonds, tout, jusqu’à la cage d’ascenseur, est en bois à Välle Broar. Pour parer aux risques d’incendie, les appartements sont équipés de nombreux systèmes automatiques d’arrosage.
- Du chauffage urbain à partir de biocombustible
De l’autre côté du lac s’élèvent les cheminées de l’usine de chauffage urbain, qui chauffe 50.000 des 80.000 habitants de la commune et dont le réseau ne cesse de s’étendre. Aujourd’hui, cette centrale carbure à 98,7% au bois.
“Ce sont des copeaux qui proviennent de la forêt ou des scieries, des écorces, des branches”, explique Lars Ehrlén, responsable du département Energie de l’usine.
Jusqu’en 1979, l’usine Sandvik était exclusivement alimentée au pétrole. Mais dès 1980, après le deuxième choc pétrolier qui a montré l’importance de s’assurer une indépendance énergétique, les biocombustibles ont été introduits, prenant progressivement le pas sur l’or noir.
- Travaux de recherche sur les biocarburants de deuxième génération
A l’Université de Växjö, dans le bâtiment en bois le plus grand d’Europe du Nord, sont menés des travaux de recherche sur les biocarburants de deuxième génération.
Dans le cadre d’une coopération européenne, les chercheurs y travaillent en particulier au développement du DME (diméthyléther), gaz liquéfié synthétisé à partir de gaz naturel
Fabriqué à partir de “restes” de l’exploitation forestière (morceaux de bois, branches), ce biocarburant “est l’alternative qui permet l’utilisation la plus optimale des résidus de bois”, selon le professeur Anders Baudin.
M. Baudin estime qu’il sera possible d’en produire à grande échelle (400.000 tonnes par an) d’ici 10 ans et il aime à penser qu’alors, à Växjö, l’ensemble des transports publics et professionnels seront alimentés au DME tandis que toutes les voitures privées seront électriques.