El comandante dit:bertrand dit:greuh dit:...
O tempora ! O mores !
greuh.
Mais non: Carpe Diem
Tu ne saurais résister à cette excellente lecture...
Les démocraties modernes possèdent-elles les ressorts nécessaires pour prévenir et affronter la catastrophe écologique due au réchauffement climatique ? Comme l’explique Bertrand Méheust, ce n’est pas de l’écologie libérale et du « développement durable » que viendra la réponse : ces discours consistent à graver dans l’esprit du public l’idée que l’écologie est compatible avec la croissance et même mieux, qu’elle la réclame afin de masquer l’incompatibilité entre la société globalisée dirigée par le marché et la préservation de la biosphère.
Un univers mental ne renonce jamais à lui-même si des forces extérieures ne l’y contraignent pas. Le système a saturé tout l’espace disponible et est à l’origine de tensions de plus en plus fortes. Pour les masquer, ceux qui nous gouvernent pratiquent la politique de l’oxymore. Forgés artificiellement pour paralyser les oppositions potentielles, les oxymores font fusionner deux réalités contradictoires : « développement durable », « agriculture raisonnée », « marché civilisationnel », « flexisécurité », « moralisation du capitalisme », « mal propre », etc. Ils favorisent la destruction des esprits, deviennent des facteurs de pathologie et des outils de mensonge.
Plus l’on produit d’oxymores et plus les gens sont désorientés et inaptes à penser. Utilisés à doses massives, ils rendent fou. Ainsi, si le pouvoir de Sarkozy fait rupture, c’est par la production et l’usage cynique, sans précédent dans la démocratie française, d’oxymores à grande échelle.
Oh que si car je suis immunisé , à cause de
conseillé par un manchot mais décevant.
Je rétorque par un
Le développement durable entre dans le débat. Alors que la planète est jugée comme une grande malade du réchauffement climatique, des pollutions et des exactions humaines, s’est mis en place un « nouveau système de pensée et de croyance, qui se révèle à la fois élitiste, discriminant et régressif ». Voici donc le diagnostic sur une « Planète mythifiée » qui a été sanctifiée, à l’origine de ce que Sylvie Brunel appelle un nouvel apartheid mondial.
Ce cri de géographe naît d’un constat : le développement durable est devenu un business profitable aux acteurs de la mondialisation qui savent jouer de la peur. Des acteurs auxquels S. Brunel reproche de vouloir sauver la planète plutôt que l’humanité. En digérant l’écologie par une production propre, le capitalisme mondialisé a écrit un nouveau catéchisme « éco-citoyen ». Mais peut-on croire qu’il suffira à permettre à tous les humains de vivre dans de meilleures conditions ?
D’où la question d’un concept qui serait « impérialiste ». C’est une question qui n’est pas de trop lorsqu’on plonge dans les racines d’une dernière mondialisation rondement menée par les Etats-Unis, tous imprégnés de wilderness qui paraît l’horizon radieux indépassable de la conférence de Rio, en 1992. Avec les ONG comme missionnaires de cette nouvelle bonne parole - où l’on voit même des Eglises anglicanes prôner pour Pâques 2008 un « jeûne de carbone »...
Nous ne dévoilerons pas toute la charge que Sylvie Brunel déploie contre le développement durable : durable pour qui ? Durable pour quelle « Nature » qui serait bienveillante... Mais nous retiendrons l’argumentaire qui ferait de l’Afrique le « laboratoire du développement durable ». Quant au sempiternel global change, et les jolies formules à charge de S. Brunel comme la « guerre froide du climat », il fait entrer tout un pan de nos peurs dans la recherche. Et, en particulier, une sournoise peur de la Chine.
Cet essai dessille nos regards embrumés par l’idéologie et donnent à la géographie de faire un diagnostic de qualité sur l’une des questions les plus controversées de notre époque.
Pas son meilleur, je l'accorde,mais tout de même du niveau de La disneylandisation de la Planéte..
Je conseillerais plutôt , dans un sujet connexe,
Très intéressant et didactique.
Présentation par l'éditeur
Plus de 850 millions d'êtres humains sont victimes de la famine. Les émeutes de la faim se multiplient notamment en Egypte, en Indonésie, au Mexique, mais aussi dans des pays très pauvres comme Haïti, confirmant une des grandes peurs de l'humanité, réactivée aujourd'hui par le discours du développement durable : les ressources de la planète commenceraient à manquer, tant dans le domaine énergétique, puisque le prix du pétrole flambe, que dans le domaine alimentaire. Dès lors, le monde va-t-il un jour manquer de nourriture ? Comment assurer la sécurité alimentaire mondiale, sur le plan autant quantitatif que qualitatif ? Comment nourrir les hommes ?
Au sommaire
* Le retour de la faim
* La sécurité alimentaire pour tous, un objectif essentiel
* La planète de la faim
* L'utilité politique des famines
* Allons-nous mourir de faim ?
* Des terres agricoles convoitées
* Peut-on vaincre la faim en Afrique ?
* Asie : trois milliards d'hommes à nourrir
* Les OGM contre la faim ?
Mais on va arrêter de polluer cetopic avec des livres, élitistes que nous sommes